DÉCOUVERTE
FORD
RANGER RAPTOR

Le reportage Sport-Auto.ch du 29 octobre 2019

Rédaction : Michael Esteves
Photographies : Michael Esteves, D.R. Ford

Lors de notre escapade anglaise dans la région de Manchester, où j’ai d’ailleurs pu essayer l’incroyable Ford GT ainsi que la Mustang Bullitt, nous avons découvert le Ford Ranger Raptor.

S’il n’a pas tout-à-fait le gabarit des pick-up d’outre atlantique, tel son cousin le F150, le Ranger Raptor est bien plus imposant que les autres pick-up vendus habituellement en Europe. Ford le définit d’ailleurs comme un « super pick-up ».

L'essai de la Ford GT sur circuit

Le Ranger Raptor est 31 cm plus haut que le Ranger, et ses voies sont 15 cm plus larges ! Le passage entre les mains de la division Ford Performance n’est pas étranger à cette prise de muscle et d’épaule. Leur manière de travailler ? Ils analysent les modifications effectuées fréquemment par les consommateurs sur leurs véhicules, pour ensuite les adapter sur un modèle de série. Le plus courant sur les 4×4 ? Des rehausses, des gros pneus à crampons, des élargisseurs, des protections de dessous de caisse. Tout ceci fait partie de l’équipement de série du Raptor. Le bac de coffre avec son volet, l’arceau, et le crochet d’attelage sont aussi compris.

Sous son capot se trouve un petit 4 cylindres 2.0L diesel bi-turbo, qui développe tout de même 213 chevaux et 500 Nm. Une boîte automatique à 10 (!) rapports permet de se trouver toujours dans la bonne plage d’utilisation. La transmission se fait au choix vers les roues arrière, aux 4 roues, ou aux 4 roues en vitesses lentes. Face à moi, un volant en cuir à jante épaisse entouré par d’immenses palettes de changement de rapport. Derrière, les informations de conduites sont concentrées sur un écran situé entre les traditionnels compteurs analogiques.

C’est cette dernière option que l’on a sélectionnée pour s’aventurer dans un parcours taillé dans la forêt, ou la pluie des derniers jours a rendu le terrain pour le moins boueux. Je ne m’y serais franchement pas aventuré avec mon Navara… Frôler les arbres, entendre les souches d’arbres venir taper sous les protections, cela ne fait vraiment pas peur au Ford Raptor. J’ai vraiment été impressionné par ses capacités de franchissement et sa faculté à ne pas s’embourber, grâce aux différentiels efficaces et aux pneus adaptés à cet environnement.

Changement de décor, et surtout de vitesse, avec la piste de terre de la base d’essai M-Sport. C’est Tom Williams, pilote en Championnat du monde des rallyes FIA Junior, qui est aux commandes. C’est lui qui a pour mission de me faire découvrir le parcours, avant la balade en Fiesta WRC, que je vous ferai découvrir dans un autre épisode. Bien que l’adhérence soit précaire, le mode propulsion suffit amplement au Raptor à atteindre des vitesses inavouables sur cette piste, le tout agrémenté de jolies glissades. Voilà à quoi sert ce fameux repère central sur le volant… d’un pick-up !

Si je devais m’acheter un nouveau pick-up, il se pourrait bien que je craque pour ce Ford Ranger Raptor ! Seule la charge remorquée de seulement 2’500 kg pourrait être un frein, tout comme le tarif de base de CHF 56’000.-… à mettre en relation avec son équipement complet, ses facultés de franchissement hors-norme et sa gueule unique.

Remerciements

Merci à Ford Suisse pour l’invitation à l’essai du Ford Ranger Raptor sur la piste d’essai de M-Sport.

Tous nos essais de A à Z :

Print Friendly, PDF & Email