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Rallye Monte Carlo 2023 – Interview Olivier Burri avant la course

A l’approche de son 25ème Rallye Monte Carlo, Olivier Burri nous a accordé une interview. Il nous parle de sa préparation, de sa voiture et du parcours de cette 91ème édition du rallye ainsi que de ses objectifs. Sport-Auto.ch vous présentera le parcours du rallye dans les jours à venir.

 

Olivier, tu es engagé pour ton 25ème Rallye Monte Carlo. Comment tu t’y prépares ?

On était en essai cet après-midi du côté de Valserres. En fait, on a subdivisé nos tests sur trois jours avec trois bases différentes. Aujourd’hui, c’était sec. Demain, on va essayer d’aller chercher un peu de neige et de glace ou ce qu’il en reste. Dimanche matin, on va faire des essais avec les différentiels et la boîte.

 

 

Tu as également couru le Rally Colli del Monferrato e del Moscato, en Italie, avec Christophe Cler. Comment ça s’est passé ?

C’était bien, on n’a pas fait de grosse connerie. Il y avait pas mal de pluie et c’était sale. On s’est fait une voiture facile. On a quand même fait 2-3 erreurs où on a dû passer la marche arrière. On a même calé dans une épingle où on est resté arrêtés 10-15 secondes.

C’était un rallye studieux où on a pu tester 2-3 réglages mais on a roulé en pneus pluie, ce qui n’est pas possible au Monte Carlo.

 

 

Comment se passe ton adaptation à la Hyundai Rally2 ?

Disons que ça vient gentiment. Aujourd’hui, on était bien. Demain, on aura l’ingénieur pour bosser avec nous mais on a fait une voiture homogène, assez neutre. Elle commence à me plaire.

  

Avec ta large expérience au Monte Carlo, comment qualifies-tu le parcours de cette édition ?

Déjà, j’espère que ça ne sera pas entièrement sec, sinon, c’est un découpage plutôt typé pour les pistards.

 

On aura une entrée en matière compliquée. Il y aura 4 nouveaux kilomètres dans la spéciale du Turini. Ça semble sinueux et étroit mais on verra.

La deuxième spéciale sera la plus compliquée du rallye. Il faudra gérer notamment les freins et les changements de rythmes.

 

Le vendredi, Roure/Beuil est très roulant. Puget-Théniers/Saint-Antonin, on l’a déjà faite une fois mais en montant donc on connaît un peu. La spéciale de Briançonnet correspond à la Powerstage de 2022 mais c’est un peu différent du côté d’Entrevaux.

 

Le troisième jour est compliqué. La première spéciale est hyper rapide. Ensuite, on enchaîne avec Malijaj qui est la même qu’en 2020 où on avait roulé de nuit. Là, ça sera de jour. On fait deux fois la boucle. La dernière du jour sera compliquée avec beaucoup de ‘ciels’ et bosses, de nuit.

 

Le dimanche, on refait le Turini et on va à Luceram. A mon avis, ce n’est pas le plus beau parcours choisi par l’ACM mais bon…

 

 

Quel sera ton objectif sur ce Rallye Monte Carlo ?

Je n’ai pas d’autre objectif que de finir. Si tout se passe bien, on sera dans les 25-30 au général mais c’est égal. Le but c’est de se faire plaisir.

 

 

Après le Monte Carlo, est-ce que tu as déjà un de programme pour la saison 2023 ?

Déjà, ça sera le seul rallye en mondial. Après, je ne sais pas. Je suis un peu fatigué des préparations. C’est très contraignant alors on verra.

 

 

Sport-Auto.ch remercie Olivier pour sa disponibilité et lui souhaite plein succès pour cette édition.

Crédits photographiques : Nuno Ferreira – Sport-Auto.ch / Nicolas Rettagliati

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