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Plateau XXL en ELMS avec une belle délégation suisse

Quarante-deux autos engagées à l’année, trois catégories bien fournies, des écuries et des pilotes de renom, plus que jamais qualité rimera avec quantité cette année en European Le Mans Series. Jamais l’European Le Mans Series n’avait proposé une grille d’un tel standing. Et comme aucun favori ne sort du lot, tant en LM P2 qu’en LM P3 et en LM GTE, la campagne à venir s’annonce grandiose. 

LM P2

Avec 17 autos inscrites, la catégorie-reine de la série sera la plus fournie. Et une fois de plus, Oreca rafle tout avec autant de 07 attendues.

Si WRT a décidé de se concentrer sur le FIA WEC et donc de ne pas remettre en jeu sa couronne européenne, ce n’est pas le cas de Yifei Ye, nouvelle recrue de l’équipe Suisse Cool Racing. Aux côtés du patron-pilote Nicolas Lapierre et de Niklas Krütten, vice-champion LM P3 2021, ses chances de signer la passe de deux sont bien réelles.

Mais nombreuses sont les équipes qui ne l’entendent pas de cette oreille, à commencer par la référence United Autosports, ou bien du G-Drive Racing by APR, seule écurie de la catégorie à aligner deux autos. Sur la n°53, nous retrouverons notamment l’Allemande Sophia Flörsch, devenue l’an passé, à Portimão, la première femme à monter sur un podium de l’ELMS au général.

De son côté, avec le retour de Nico Jamin et l’arrivée de Job van Uitert, le Panis Racing s’offre toutes les chances de se battre pour le titre, à condition de surfer sur la dynamique qui fut la sienne l’an passé.

Chez les Tricolores, Team Duqueine et IDEC Sport chercheront avant tout à renouer avec le tiercé de tête, après deux saisons en deçà des espérances. Ambitions nourries également par Inter Europol Competition, qui tient à matérialiser par des podiums sa montée en puissance avec Fabio Scherer au sein de son équipage.

Côté nouveautés, citons les arrivées en LM P2 du Nielsen Racing, du Mühlner Motorsport, et où Matthias Kaiser rejoindra Thomas Laurent ancien pilote du Rebellion Racing, et du Team Virage, tous trois transfuges du LM P3 et qui continuent de gravir les paliers de la pyramide de l’Endurance. Ils seront accompagnés par Prema (référence mondiale de la monoplace) et d’AF Corse, qui s’offrent un double programme ELMS-WEC, la seconde citée avec le trio François Perrodo – Nicklas Nielsen – Alessio Rovera.

Sacrés en WEC, en GTE Am, les trois hommes viseront le titre en LM P2 Pro/Am opposant les équipages comptant au moins un pilote Bronze. Une distinction que convoitent également le champion sortant John Falb (Oreca n°25 du G-Drive Racing by APR), Team Virage, Nielsen Racing, le Graff Racing et son duo d’helvète David Droux et Sébastien Page toujours accompagnés du français Eric Trouillet, Racing Team Turkey ou encore l’association TDS Racing x Vaillante, qui promet de ravir les fans de la plus célèbre des bandes-dessinées consacrées à la course automobile et où on retrouvera le très expérimenté Mathias Beche.

L’exercice à venir verra à nouveau quelques talents de la monoplace s’essayer au LM P2, à l’instar de Juan-Manuel Correa chez Prema et Jack Aitken chez Racing Team Turkey. Réserviste du Williams F1 Team ces deux dernières années, ce dernier sera à suivre avec une attention toute particulière.

LM P3

Douze LM P3 sont attendues sur l’intégralité de la saison 2022 avec, là encore, quelques noms ronflants. Avec onze JS P320 au départ, Ligier se taille la part du lion. Unique représentant Duqueine Automotive, le DKR Engineering aura fort à faire pour porter haut les couleurs du constructeur alésien. Reste qu’en plus d’être tenante du titre, l’entité luxembourgeoise a raflé quatre titres sur cinq en Michelin Le Mans Cup, rien que ça…

United Autosports, Inter Europol Competition et Cool Racing aligneront deux autos. Si la formation britannique s’appuiera notamment sur Kay van Berlo (vice-champion Porsche Carrera Cup US), sa rivale suisse comptera dans ses rangs l’étonnant Malthe Jakobsen, qui s’est imposé en 2021 comme l’une des références du LM P2. Son association avec Michael Benham et Maurice Smith pourraient bien faire des étincelles. Tout comme celle de la voiture sœur, emmenée par le vice-champion sortant le Suisse Nicolas Maulini.

Mais forte d’un titre en Michelin Le Mans Cup, gageons que Nielsen Racing répondra à nouveau présente, tout comme Eurointernational et RLR MSport, respectivement sacrées en 2019 et 2018. Et que dire du G-Drive Racing, ténor du LM P2 et qui se lance à l’étage inférieur en vue de préparer l’avenir ?

LM GTE

Qui succédera à Iron Lynx au palmarès du GTE ? L’écurie italienne part en reconquête avec deux Ferrari, dont une emmenée à nouveau par un équipage 100% féminin avec toujours la Soleuroise Rahel Frey en capitaine de route. Sur les 13 autos inscrites – un record pour la catégorie ! – nous dénombrons huit 488 GTE.

Deux autres voitures frappées du cheval cabré seront exploitées par le nouveau venu Rinaldi Racing, qui a pris goût aux joutes de l’Endurance en Asian Le Mans Series, avant une première apparition aux 24 Heures du Mans en août dernier.

Les fidèles tels l’équipe battant pavillon suisse Spirit of Race, les tessinois du Kessel Racing et JMW Motorsport remettent le couvert, tout comme Proton Competition, qui sera à nouveau le fer de lance de Porsche sur le sol européen.

L’écurie allemande, qui permettra à l’acteur américano-irlandais Michael Fassbender de disputer sa troisième saison en ELMS, lui qui rêve toujours de 24 Heures du Mans. La troisième et dernière 911 RSR-19 engagée le sera par Absolute Racing.

Enfin, félicitons-nous de la présence de deux Aston Martin Vantage AMR couvées par le Oman Racing with TF Sport, qui défendront les intérêts du sultanat d’Oman.

A noter que les 42 autos attendues fonctionneront toutes pour la première fois à l’aide d’un carburant renouvelable œuvre de TotalEnergies : le Excellium Racing 100, produit à base de bioéthanol et qui permet une réduction des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 65% par rapport à un carburant fossile traditionnel.

Pour rappel, six invitations à l’édition du centenaire des 24 Heures du Mans seront distribuées au terme de la saison : deux en LM P2, une en LM P3 et – pour la première fois – trois en LM GTE.

La liste des engagés

Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest : « La saison European Le Mans Series à venir s’annonce fantastique. Depuis qu’il a été relancé en 2012, ce championnat ne cesse, chaque année, de se renforcer, d’attirer une grille de plus en plus compétitive et de gagner en popularité. Cette année, les enjeux sont élevés. 42 voitures se battront en piste pour obtenir l’une des six invitations à l’édition du centenaire des 24 Heures du Mans, en 2023. Une récompense alléchante ! Nous avons hâtes que les débats commencent vraiment, en avril. »

Frédéric Lequien, directeur général de LMEM : « Nous sommes ravis d’annoncer une grille de 42 voitures pour la saison 2022 de l’European Le Mans Series. Cette année, nous allons proposer le plus gros contingent de LM P2 en dehors des 24 Heures du Mans, un plateau fantastique en LM P3 avec bon nombre de jeunes professionnels qui concourront aux côtés d’amateurs, alors que Ferrari, Porsche et Aston Martin se rendront coup pour coup en LM GTE. La saison 2022 de l’European Le Mans Series promet d’être l’une des meilleures jamais bouclées et j’espère que vous serez en mesure de vous joindre à nous en avril, au Castellet. »

 

Communiqué ELMS

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