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Les nouvelles priorités de Nicolas Althaus

Depuis l’arrivée de son fils Sacha dans l’univers du sport automobile, les priorités de Nicolas Althaus ont quelque peu changé. Nicolas Althaus préfère consacrer son temps et son énergie pour que son fils puisse aborder chaque course dans les meilleures dispositions. L’ancien champion suisse des rallyes peut transmettre également tout son savoir. Il n’y a plus de doute sur l’efficacité des conseils de Nicolas Althaus puisque Sacha ne cesse de faire des progrès et de se rapprocher du titre des Juniors. Sport-Auto.ch a pu s’entretenir avec Nicolas Althaus Sport-Auto.ch : Peux-tu te présenter brièvement ?

Nicolas Althaus : « Je m’appelle Nicolas Althaus. J’ai participé à mon premier rallye en 1986. C’était le Rallye de Court, en catégorie non licencié. Depuis cette date, j’ai pris part à près de 110 rallyes. »
Ton dernier rallye remonte à deux ans, est-ce qu’il y a un manque ? [caption id="attachment_84123" align="alignleft" width="300"] Rallye du Critérium Jurassien 2017 – Nicolas Althaus[/caption]
« Oui cela me manque beaucoup. C’est une passion qui coule dans mes veines depuis toujours. Ensuite, j’ai trouvé un autre moyen de me satisfaire. J’adore donner toute mon énergie afin que mon fils Sacha se retrouve dans les meilleures conditions possibles pour aborder chaque course. »
Est-ce que tu perçois des points communs entre toi et ton fils ?
« Oui beaucoup, nous avons énormément de points communs. Je crois que Thomas Breton, mon ancien ingénieur lui tiendrait aussi le bras lors des freinages afin de l’empêcher de donner des coups de volant. J’ai essayé de lui faire comprendre de ne pas brûler les étapes et qu’il apprendra plus en roulant moins vite plutôt qu’en allant voir les autres lorsque sa voiture est dans les arbres. »
Quel est ton plus beau souvenir en rallye ?
« Il y en a beaucoup. L’un des rallyes qui m’a marqué est le Rallye du Cunesi en 2012. On devait impérativement gagner pour rester dans la course pour le titre. Nous découvrions ce rallye tandis que notre concurrent, Bally le connaissait déjà. Nous pointions à six secondes de retard avant le départ de la dernière spéciale. La messe était quasiment dite parce que reprendre six secondes sur dix kilomètres de spéciale, c’est très compliqué… Tout à coup, en voyant la pluie arrivée et la nuit tombée, je me suis dit que rien n’était impossible. Je me suis arraché sur chaque mètre de la spéciale et nous avons finalement remporté le rallye pour deux dixièmes malgré la perte de la rampe de phare au milieu de la spéciale. » 
As-tu des projets pour le futur ? [caption id="attachment_84124" align="alignright" width="300"] Rallye International du Valais 2017[/caption]
« J’ai fait la promesse à ma fille de faire un rallye avec elle. J’aimerais bien faire un petit rallye en France avec pourquoi pas une petite voiture. J’ai l’envie de revenir au Rallye International du Valais avec une R5 et le Critérium Jurassien en 2021. Après il n’y a plus de secret, pour pouvoir être dans le coup avec de telle auto, il faut enchainer les kilomètres d’essai. »
Si tu avais un rêve, tu roulerais avec quelle voiture ?
« Je préférerais faire beaucoup de kilomètres avec une bonne R5 plutôt qu’une pige avec une WRC de dernière génération avec laquelle je n’arriverais certainement pas aux limites de la voiture. »
Crédit photo : Sport-Auto.ch]]>

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