Auteur d’une saison 2019 remarquable, Eric Berguerand reviendra en 2020. Le Valaisan pourra ainsi tenter d’aller chercher un 7ème sacre de Champion Suisse de la Montagne et continuer de titiller les records. Nombre d’entre eux lui appartiennent déjà.
Rencontre avec le grand Monsieur de la Montagne, Eric Berguerand.
Sport-Auto.ch : Est-ce que l’émotion, lorsque tu gagnes un titre, est différente qu’à tes débuts ?
Eric Berguerand : « Oui, on peut dire que cela est différent. Je n’y porte honnêtement plus vraiment d’importance. J’ai une autre vision de ces choses maintenant. »Qu’est ce qui te motive encore après tous ces titres ?
« Les titres ne sont rien sans passion. Ma passion pour la course automobile n’a pas changé. Du coup, mon envie de rouler non plus. »Comment se déroulent les reconnaissances avant la course pour un pilote de côte ?
« Les reconnaissances sont très brèves. J’effectue uniquement un passage sur le parcours, à scooter. La grande partie du travail s’effectue en parallèle en travaillant à la vidéo. »Quelle est à ta course préférée, et pourquoi ?
« Il est pour moi impossible de dire s’il y en a une qui est mieux que l’autre. Elles ont toutes leurs difficultés, leurs spécificités. Il faut que nous maîtrisions notre bolide et trouvions les réglages optimaux afin d’être le plus performant possible durant la course. »Vas-tu encore procéder à quelques améliorations sur ta monoplace ?
« Pour le moment, elle marche très fort. J’ai déjà testé quelques petites évolutions mais elles n’ont rien apporté de plus. Mais après qui sait, les idées viendront peut-être durant la trêve hivernale. »Depuis quelques années, tu es un heureux papa, est-ce que tu abordes les courses différemment ?
« Oui forcément, ça change la façon de rouler, mais actuellement j’ai la chance d’avoir pu développer avec mon ami Benoît Dametto une monoplace formidable qui me permet de rouler plus « tranquillement » tout en faisant de bons chronos. Donc oui, je suis nettement plus prudent que par le passé. »Quel est ton programme pour 2020 ?
« On verra pour 2020, mais très certainement le Championnat Suisse de la Montagne et quelques épreuves internationales, selon le temps que j’aurai à disposition, car il ne faut pas oublier que cela reste un hobby. »Crédit photo : Baptiste Aebi]]>