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Coup d’œil avec Sébastien Carron sur la spéciale des Tour d’Aï

La spéciale des Tour d’Aï est la plus longue du Rallye du Chablais. Cette spéciale est particulièrement intéressante car nous retrouvons dans la première partie, du rapide sur une route large, puis une portion plus sinueuse. Coup d’œil sur cette spéciale en compagnie de Sébastien Carron qui s’était emparé du scratch l’an dernier.

Sport-Auto.ch : Que penses-tu de cette spéciale ?

Sébastien Carron : « J’adore vraiment cette épreuve. Elle est très rapide puisque la vitesse moyenne de la spéciale se rapproche des 115 kilomètres par heure. Il vaut être mieux à son affaire dans ce genre de spéciale. Il y a beaucoup à perdre si on part sur un faux rythme. Il y a aussi un manque de grip sur toute la première partie, il faut trouver dès lors un bon compromis sur les réglages de l’auto pour faire travailler les pneus.

Je dirais que la tour d’Aï est découpée en deux partie. L’une se rapproche du circuit avec une route très large et des vitesses en courbe de malade. Pendant plusieurs kilomètres les rapports de 1 à 3 sont laissés au repos pour les avoir beaucoup trop sollicités dans la spéciale des Avants-Caux (rire).

La deuxième partie est plus serrée, et aussi un peu plus sinueuse. Pour ma part je la trouve un peu plus amusante que la première partie. »

Est-ce que le temps parait long lorsqu’on passe sur ces ponts ?

« Posez cette question à mon copilote Lucien, il me semble l’avoir entendu ronfler dans les lignes droites (rire). Non plus sérieusement vraiment pas, quand vous passez à des vitesses entre 160 et 190 km entre les ponts, vous pensez qu’à trajecter le plus proprement possible, rentrer juste au point de corde, et à relancer la cavalerie au bon endroit. Bon je vous l’avoue quand même, sur cette première partie nous sommes plus proche d’un pilote de F1 que de rallye, mais cela ne me dérange pas du tout. En rallye nous devons être polyvalent et c’est cela que j’aime particulièrement. »

Que penses-tu du passage sur la place ?

« Personnellement je pense que c’est le passage le moins intéressant de la spéciale. Mais il y a un petit côté symbolique et nostalgique à mes yeux. Etant jeune je me rappelle que j’allais sur les places pour voir passer mon papa. Si je me rappelle bien, il y avait une super spéciale où les voitures faisaient plusieurs fois le tour de ce circuit. »

Que pensais tu du passage en terre que l’organisation souhaitait ajouter ?

« Je me rappelle avoir appelé Éric (l’organisateur) après les reconnaissances pour savoir s’il nous avait prévu un endroit pour nous laisser changer les amortisseurs terre après ce passage. (rire) Je pense qu’ils ont fait le bon choix de le supprimer. Par contre le panorama était vraiment fantastique. Pour vous dire j’y suis retourné avec ma femme et mes enfants pour nous promener cet été. « 

Crédit photo : Sport-Auto.ch – Baptiste Aebi 

 

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