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24h du Mans: 4e victoire de Toyota avec un doublé de deux «Vaudois»

Toyota s’est imposé pour la quatrième fois consécutive aux 24 Heures du Mans ce dimanche 22 août. Pour cette première édition ouverte à la nouvelle catégorie Hypercar, le constructeur japonais a même signé un doublé. Sa voiture numéro 7, celle confiée au trio composé du Britannique Mike Conway, du Japonais Kamui Kobayashi et de l’Argentin Pechito Lopez, s’est en effet imposée avec deux tours d’avance sur la voiture-sœur numéro 8, celle pilotée par l’Aiglon Sébastien Buemi, associé au Néo-Zélandais Brendon Hartley et au Japonais Kazuki Nakajima. Etant donné que le plus Suisse des pilotes argentins habite depuis de nombreuses années dans le canton de Vaud, ce sont donc deux «Vaudois» qui ont terminé sur les deux plus hautes marches du podium. Un Vaudois d’adoption, Pechito Lopez, domicilié à Mies après avoir habité plusieurs années à Chavannes, et un Vaudois de naissance, Sébastien Buemi, qui visait une 4e victoire consécutive aux 24 Heures du Mans mais qui était tout de même satisfait d’avoir terminé au 2e rang après avoir été ralenti par différents ennuis.

Le premier ennui auquel a été confronté Sébastien Buemi s’est produit juste après le départ de la course, donné sous la pluie alors que tous les essais s’étaient déroulés sur le sec. Le pilote Vaudois était en effet heurté à l’arrière-gauche, dans la toute première chicane, par la Glickenhaus numéro 708 du Français Olivier Pla qui rata complètement son freinage.

 

Sébastien Buemi: «C’est vraiment dommage de devoir composer avec un tel accident au départ d’une épreuve qui dure 24 heures, mais c’est la course. Après avoir pu repartir en dernière position, j’ai quand même pu remonter jusqu’à la deuxième place après un peu plus d’une heure de course. J’ai même occupé la tête de la course à un moment donné mais nous avons été ralentis par la suite par différents petits ennuis mécaniques qui ont fait que c’est notre voiture-sœur numéro 7 qui a fini par s’imposer. Elle méritait d’ailleurs de gagner après avoir joué elle aussi de malchance lors des précédentes éditions.»

Derrière les deux Toyota de tête, c’est à l’Alpine pilotée par le Franco-Genevois Nicolas Lapierre, le Brésilien André Negrao et le

Français Matthieu Vaxivière qu’est revenu le troisième rang au classement général, à deux tours de la Toyota de Sébastien Buemi. Elle était suivie des deux Glickenhaus qui, malgré le fait qu’elles débutaient au Mans, ont réussi à terminer toutes les deux la course parmi les cinq premiers. Cela n’a pas été le cas de l’Oreca/WRT numéro 41 que le pilote genevois Louis Delétraz partageait avec l’ancien pilote de F1 polonais Robert Kubica et le jeune espoir chinois Yifei Ye qui est suivi depuis de nombreuses années par Mukesh Jani, le père du pilote d’usine Porsche Neel Jani.

C’est en effet à seulement une poignée de minutes de l’arrivée, que l’Oreca/WRT numéro 41, qui était en tête de la catégorie LMP2 et qui était pilotée alors par Yifei Ye, s’immobilisait au bord de la piste en proie à un problème d’essence. On pensait alors immédiatement à la Toyota de Kazuki Nakajima qui perdit elle aussi la victoire, mais au classement général, dans les toutes dernières minutes de l’édition 2016 des 24 Heures du Mans. Maigre consolation pour l’écurie WRT, c’est la seconde Oreca de cette équipe belge qui terminait au 6e rang du classement général et qui remportait la catégorie LMP2. L’Oreca/WRT numéro 31 confiée au Néerlandais Robin Frijns, à l’Autrichien Ferdinand Habsburg et au Français Charles Milesi s’imposait en effet de justesse, avec 727 millièmes de seconde (!) d’avance sur devant l’Oreca/Jota du Suédois Tom Blomqvist et de l’Indonésien Sean Gelael, associés à l’ancien pilote belge de F1 Stoffel Vandoorne. Un écart si faible après 24 heures de course est tout simplement incroyable!

En guise de conclusion, on retiendra encore deux troisièmes places au niveau helvétique. L’Oreca de l’écurie suisse Real Team, confiée au Vaudois Esteban Garcia, au Nyonnais d’adoption Loïc Duval et au Français Norman Nato, a en effet terminé 3e de la catégorie LMP2-ProAM, 12e dans la catégorie LMP2 et 17e au classement général. Elle n’a raté la victoire en LMP2-ProAM que d’un peu plus de deux minutes après 24 heures de course.

La seconde troisième place est celle obtenue par la Porsche 911 RSR numéro 92 du Biennois Neel Jani, associé au Français Kévin Estre et au Danois Michael Christensen. Elle s’est classé au 3e rang dans la catégorie GTE-Pro après avoir perdu davantage de temps derrière la voiture de sécurité que ses concurrents directs. D’autres développements concernant ces 24 Heures du Mans seront prochainement publiés sur Sport-Auto.ch.

Les résultats complets des 24 Heures du Mans 2021 peuvent être consultés ICI

Crédits des photos: Toyota

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