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WRC– Rallye Monte-Carlo 2013- Bilan des équipages suisses

Sport-Auto.ch vous propose de donner un petit coup de projecteur sur les 5 équipages suisses qui ont participé cette semaine à l’une des éditions les plus difficiles du rallye Monte Carlo.  

N°42 : Olivier Burri – Guillaume Duval – Peugeot 207 S2000

Classement Général : 9ème

Classement Classe 2 : 2ème

Meilleur classement ES (général) : 9ème (ES 15)

Meilleur classement ES (classe 2): 1er  (ES 4 et ES15)

Nombre de Spéciales dans les 15 premières : 12 sur 16 ES

À 49 ans et pour son 14ème Rallye Monte-Carlo,  Olivier  Burri  a une nouvelle fois fait parler son talent.  Associé à la dernière minute au français Guillaume Duval (André Saucy, son coéquipier habituel, étant indisponible), le Prévôtois réalise un course extrêmement régulière, se classant à 12 reprises dans les 15 premiers lors des 16 spéciales disputées. Cela lui permet de finir à une superbe 9ème place au classement général, 2ème de sa catégorie. C’est le meilleur classement jamais réalisé par une Peugeot 207 S2000 en championnat du monde. Une performance d’autant plus remarquable qu’Olivier Burri pilotait cette voiture pour la toute première fois en course.

Cette 9ème place lui permet de marquer des points en championnat du monde des Rallyes pour la 2ème fois de sa carrière. Il est, à ce jour, le seul représentant helvétique à avoir réussi cet exploit.

Plusieurs sources laissent entendre qu’on devrait retrouver cette saison Olivier Burri sur plusieurs rallyes du championnat suisse au volant d’une WRC.

Olivier Burri - Guillaume Duval - Peugeot 207 S2000


N°98 : Claude-Alain Cornuz – Sylvain Cornuz – Ford Fiesta R2

Classement Général : 37ème
Classement Classe 6 : 6ème
Meilleur classement ES (classement général) : 31ème (ES 16)
Meilleur classement ES (classe 6) : 5ème (ES 7)

Claude-Alain Cornuz connaissait les routes du Monte-Carlo pour y avoir couru en ….  1993, au volant d’une Opel Corsa. Exactement 20 ans plus tard il était de retour, avec son fils Sylvain aux notes, avec comme but  de se faire plaisir et d’être à l’arrivée, samedi soir, sur le port de Monaco. Objectif atteint, et même avec mention, puisque la famille Cornuz termine à une jolie  37ème place, 6ème de sa classe.

Claude-Alain Cornuz - Sylvain Cornuz - Ford Fiesta R2


N°93 : Laurent Vukasovic – Steve Groux – Citroën DS3 R3T

Classement : Abandon ES14 (mécanique)
Meilleur classement ES (classement général) : 42ème (ES 13)
Meilleur classement ES (classe 5) : 8ème (ES 6)

Après avoir étrenné durant une saison leur Citroën DS3 R3T en championnat suisse, Laurent Vukasovic et son navigateur Steve Groux ont décidé de participer au Monte-Carlo afin de progresser et de voir autre chose.  Un ennui mécanique à quelques spéciales du but  les privera du podium d’arrivée… Regrettable, car ils avaient été très réguliers jusque-là… 

Laurent Vukasovic - Steve Groux - Citroën DS3 R3T


N°99 : Sylvain Droxler – Agnès Eicher – Ford Fiesta R2

Classement : Abandon ES7 (sortie de route)
Meilleur classement ES (classement général) : 18ème (ES 6)
Meilleur classement ES (classe 6) : 1er  (ES 6)

Sylvain Droxler ne souhaitait pas se mettre inutilement la pression avant le départ de ce Monte-Carlo. Mais au vu de sa victoire en catégorie R2 l’an passé, il était logiquement attendu. Cette année, le Neuchâtelois était  associé à  l‘expérimentée Agnès Eicher. Après une première journée „tranquille“, ils haussent le ton à l’aube du deuxième jour, réalisant un véritable exploit dans l’ES6 où ils signent le meilleur temps des deux roues motrices, 18ème temps scratch. Malheureusement ils avaient rendez-vous avec une plaque de verglas dès la spéciale suivante. La sortie de route, inévitable, est synonyme d‘abandon.

Sylvain Droxler - Agnès Eicher - Ford Fiesta R2


N°89 : Jonathan Scheidegger – Régis Pomarès – Peugeot 207 R3T

Classement : Abandon ES3 (mécanique)
Meilleur classement ES (classement général) : 24ème (ES 1)
Meilleur classement ES (classe 6) : 4ème   (ES 1)

La loi du rallye est parfois cruelle. Jonathan Scheidegger a pris le départ du Rallye Monte-Carlo pour essayer de se mettre en évidence dans une épreuve plus médiatisée que les habituelles manches du Championnat de Suisse. Le sort ne lui aura laissé qu’une seule spéciale pour le faire, avant que le moteur de sa Peugeot 207 R3T ne rende l’âme, laissant un arrière goût d’inachevé… 

Jonathan Scheidegger - Régis Pomarès - Peugeot 207 R3T


Merci à Benoit Balme, notre photographe envoyé spécial sur le Monte-Carlo, qui nous a offert tous les clichés qui ont illustré nos articles.


 

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