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WEC – Sébastien Buemi: «Les Japonais sont très respectueux»

Sébastien Buemi Sébastien Buemi[/caption] Gros plan sur les 150 ans d’amitié helvético-japonaise à l’occasion des 6 Heures de Fuji L’année 2014 coïncide avec le 150e anniversaire du Traité de commerce et d’amitié entre la Suisse et le Japon. C’est en effet en 1864 que l’homme politique neuchâtelois Aimé Humbert, à la demande du Conseil fédéral, avait signé ce traité avec les instances dirigeantes de l’empire du Soleil levant. Sport-auto.ch évoque cet anniversaire en compagnie du pilote vaudois Sébastien Buemi à la veille des 6 Heures de Fuji qui auront lieu ce 12 octobre. [caption id="attachment_11389" align="alignright" width="300"]Sébastien Buemi sur le circuit de Fuji Sébastien Buemi sur le circuit de Fuji[/caption] Aujourd’hui, les relations entre la Confédération helvétique et le Japon sont très étroites. Il suffit de penser aux nombreuses voitures japonaises vendues chaque année dans notre pays pour s’en convaincre. En ce qui concerne le sport automobile, Sébastien Buemi est certainement le pilote suisse qui connaît le mieux le Japon. Il ne défend pas seulement les couleurs de Toyota dans le cadre du championnat du monde d’endurance, mais également celles d’Infiniti en tant que troisième pilote de l’écurie Infiniti-Red Bull en F1. A ce dernier titre, Sébastien Buemi avait d’ailleurs présenté en première mondiale la nouvelle Infiniti Emerg-e lors du Salon de l’auto de Genève en 2012. Il a aussi participé au développement de [caption id="attachment_11391" align="alignleft" width="300"]Sébastien Buemi au volant de l'Infiniti Sébastien Buemi au volant de l’Infiniti[/caption] l’Infiniti Q50 et effectué différentes opérations de représentation pour le compte d’Infiniti, la marque de luxe de Nissan. Nous avons donc saisi le prétexte du 150e anniversaire du Traité d’amitié helvético-japonais pour évoquer le Japon avec Sébastien Buemi. Sébastien Buemi, qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsqu’on évoque le Japon, pays que vous avez découvert lors de votre première saison de F1 en 2009 et dans lequel vous vous êtes rendu à de nombreuses reprises depuis?

La première fois, j’avais été frappé par le fait qu’il s’agissait d’un monde complètement différent de tout ce que j’avais connu auparavant. La langue, l’écriture, la nourriture, les trains [caption id="attachment_11393" align="alignright" width="300"]Tout est différent au Japon, ici les grid girls Tout est différent au Japon, ici les grid girls[/caption] Shinkansen à grande vitesse, les nombreuses voitures inconnues en Europe, les filles en kimono sur la grille de départ, le nombre incroyablement élevé de personnes au mètre carré dans les villes… Ce qui m’avait également impressionné – et qui m’impressionne toujours d’ailleurs –, c’est que les Japonais sont des personnes très respectueuses. Il faut par exemple voir la manière avec laquelle les passionnés de sport automobile font patiemment la queue pour obtenir un autographe et la manière extrêmement respectueuse dont ils vous remercient.
Que pouvez-vous nous dire de l’engouement de ces passionnés?
Ils sont incroyablement bien informés. Ils savent tout sur tout. Non seulement la date et le lieu de naissance du pilote, mais également le nombre de ses animaux domestiques! Il existe également des mangas sur la F1 et je figure dans plusieurs d’entre eux.
Avez-vous une anecdote particulière à nous raconter à propos de ces passionnés?
Il m’est parfois arrivé de signer des photos incroyables de moi que je n’avais jamais vues et qui ne concernaient ni ma carrière en F1, ni mes courses en championnat du monde d’endurance! Les fans japonais adorent aussi faire des cadeaux. J’ai par exemple reçu beaucoup de pendentifs. Les magazines automobiles au Japon sont par ailleurs extrêmement bien documentés. On sent très bien que la passion pour tout ce qui concerne l’automobile est immense. Cette même passion se ressent dans la construction de leurs circuits. Celui de Suzuka est par exemple magnifique. Il en va de même pour la situation de celui du Fuji, au pied du mont Fuji.
Quelles différences y a-t-il entre Infiniti et Toyota?
[caption id="attachment_11394" align="alignleft" width="300"]Sébastien Buemi et Sebastian Vettel échangent leurs points de vue sur la nouvelle Infiniti FX Sébastien Buemi et Sebastian Vettel échangent leurs points de vue sur la nouvelle Infiniti FX[/caption] Infiniti utilise le sport automobile avant tout pour des questions d’image. Sa présence en F1 et sa collaboration avec Sebastien Vettel, notamment en ce qui concerne l’Infiniti FX Sebastian Vettel Edition (Placez svp ici la photo 10) ou le développement de la Q50 auquel j’ai également participé sur le circuit du Nürburgring, constituent d’excellents moyens d’accroître la notoriété de la marque. Toyota, en revanche, utilise le sport automobile en tant que laboratoire technologique. On retrouve ainsi des motorisations hybrides aussi bien dans plusieurs modèles Toyota et Lexus de série que dans nos voitures de course.
Les liens entre Sébastien Buemi et Toyota ne datent pas de hier…
Effectivement, mon grand-père Georges Gachnang, qui a couru lui aussi et qui a disputé les 24 Heures du Mans en 1960, est agent Toyota à Aigle. A mes débuts en compétition, il représentait même les deux enseignes Toyota et Daihatsu et ma première voiture a été une Daihatsu Cuore qui était bridée à 45 km/h et que je pouvais donc déjà conduire à 16 ans.
Crédits des photos: Toyota, Infiniti, Hideki Muto, Hiroko Hashihira et Laurent Missbauer    ]]>

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