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VLN – Un week-end au sein du Fred Yerly Team

Le week-end dernier, se tenait la septième manche de VLN, championnat mêlant GT et voiture de tourisme sur le tracé mythique du Nürburgring. Cette septième épreuve du championnat a la particularité d’avoir une durée de six heures (contre quatre pour les autres manches), et, pour ce rendez-vous, j’ai eu l’occasion de vivre l’épreuve de l’intérieur d’une équipe avec le Fred Yerly Team.

Après la manche précédente au début du mois d’août, où Manuel Amweg et Sabine Yerly-Amweg avait terminé quatrième de la catégorie Cup 3 (Clio Cup), la Clio bleu et noir allait donc reprendre du service avec les deux pilotes précédemment cité ainsi que Frédéric Yerly aux côtés de sa femme et du frère de celle-ci.

Pour ma part, je retrouvais l’équipe le vendredi matin dans le paddock. Si un certain nombre d’équipes effectuaient des essais sur le circuit Grand-Prix, la Clio restait sagement sous la tente en attendant les vérifications techniques prévues en début d’après-midi. À ce sujet, pas d’horaire de passage pour les vérifications, les premiers arrivés, sont les premiers servis. Aussi, la Clio fut amenée devant “les portes” des stands des vérifications bien avant 13h00.

Et ce fut le bon choix, car vers 13h15, c’était à notre tour de “montrer” la voiture aux contrôleurs. Quelques contrôles ici et là (similaire à ceux vus en rallyes) et hop, le sticker signé était posé avant 13h30…… quand on sait que des fois il faut attendre quelques heures avant de passer devant le contrôle, là il ne nous restait plus qu’à attendre 16h00, le début de la séance d’essais libres sur le grand circuit.

Pour ma part, je me rendais sur la Nordschleife pour faire des photos durant cette séance, ne manquant pas de shooter la Clio n°647 que ce soit à Aremberg ou bien à Adenauer Forst. Mais au retour dans le paddock à la fin des 2 heures d’essais, c’est une Clio en cours de démontage que je trouvais sous la tente : la tubulure d’échappement et un soufflet de cardan devant être remplacé en plus des changements de freins prévus.

Aussi, je me suis également attelé à la tâche en apportant ma modeste contribution pour réparer la voiture afin qu’elle soit prête le lendemain. Bien entendu, tout ne fut pas simple. Déjà, il fallut dénicher, au sein du paddock, une nouvelle tubulure d’échappement. Opération difficile mais couronnée de succès par l’équipe. Mais si tout allait bien, ce serait trop facile. Ainsi, cette nouvelle tubulure n’avait pas d’emplacement pour la sonde lambda. Seule solution, percer la nouvelle tubulure, et souder le support de l’ancienne tubulure. De plus, cette tubulure était plus longue que la précédente, et donc il fallait découper l’ancienne ligne d’échappement pour l’adapter.

Mais au terme d’une séance de mécanique (auquel je mis fin pour ma part un peu avant que la Clio soit définitivement terminée), la machine était de nouveau prête à affronter la Nordschleife.

 

Après avoir récupéré mon accréditation photographe en ce samedi matin, direction la pit-lane pour les essais qualificatifs, où je vis, avec joie, la Clio passer devant moi. Cette séance se déroula sans soucis pour l’équipe Suisse hormis la météo déjà très capricieuse en ce samedi matin et Sabine qui s’est retrouvée en pneus slicks sous la pluie.

Et, à peine la qualification terminée, qu’il était déjà temps de prendre la direction de la grille de départ, et du bout de la ligne droite des stands, pour ma part, pour les photos du départ.

Après un début de course où je fis le “tour” du circuit GP, je rentrais aux stands afin de prendre des nouvelles de l’équipe. Et, malgré l’arrivée brutale de la pluie, tout se passait bien pour le Fred Yerly Team : Après un bon début de course de Manuel Amweg, relayé par Sabine, la Clio bleu et noir parvenait à se hisser au quatrième rang de la classe, soit un très bon résultat puisque les voitures qui trustaient les trois premiers rangs bénéficient d’évolutions bien supérieures.

Alors que je repris le chemin de la Nordschleife (via Plfanzgarten et Brünnchen) pour les photos, la pluie s’abattait de nouveau, et encore plus fortement que lors de la première averse, rendant de nouveau les conditions très délicates puisque la piste s’était progressivement asséchée.

Et, à mon retour, j’apprenais que le team avait perdu de nombreuses places au classement. En effet, Frédéric Yerly fut victime d’une crevaison à Aremberg. Et, ne voulant pas endommager l’auto, l’équipe se rendit sur place pour lui amener une roue et donc ce fut un temps très précieux de perdu.

Heureusement, ce fut le seul fait de course de l’équipe. Et malgré la pluie de fin de course, que Frédéric devait maîtriser en pneus slicks, la Clio franchissait le drapeau à damier sous les applaudissements de toute l’équipe. Et au terme des 6 heures, c’est la 95ème place au scratch et la 7ème de classe qui attendait la Clio bleu et noir.

Je tiens à remercier tout le Fred Yerly Team pour leur accueil et les bons moments passés en leur compagnie. Et je félicite Frédéric Yerly, Sabine Yerly-Amweg et Manuel Amweg d’avoir su maintenir la voiture sur la route, malgré les conditions dantesques lors de cette édition, mais aussi toute l’équipe pour la préparation de la voiture et de la course.

Credit photo : Urs Gehrig et Jean-Baptiste Lassaux

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