Ce dimanche 29 mai a eu lieu la 5ème édition de la journée « Mucokart ». Réalisé grâce à la collaboration du karting de Vuiteboeuf, qui a vu s’inaugurer sa nouvelle piste extérieure, cet événement permet de sensibiliser le public à la maladie mais surtout d’apporter un soutien financier à la Société Suisse pour la Mucovisidose en y reversant l’intégralité des bénéfices. Pour ce faire, restauration et animations pour petits et grands sont organisées sur place, tandis que les rouleurs bénéficient d’un forfait attractif comprenant 15 minutes de qualifications, 15 minutes de course ainsi que le repas de midi. Des baptêmes à bord de Ferrari sont organisés grâce à la section romande du Club Ferrari Suisse.
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C’est aussi l’opportunité pour les passionnés de sports motorisés d’approcher des professionnels de différentes disciplines, venus en découdre sur la piste pour le plaisir des visiteurs. Cette année, on croise entre autre Romain Dumas, Matthias Beche, David Droux, Gary Hirtsh ou encore Dominique Aegerter… Rien que ça ! Au total, ils sont une quinzaine à s’affronter lors de la course « VIP » de midi à bord des karts RX250 de 28ch.
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Durant l’après-midi, une seconde manche est organisée durant laquelle la météo défavorable vint jouer les trouble-fêtes. Malgré tout, les organisateurs espèrent avoir récolté entre CHF 8’000.- et 10’000.- en faveur des patients atteints de mucoviscidose et de la recherche à combattre cette maladie qui touche un millier de personne en Suisse.
Sites web : mucokart.ch / kartingvuiteboeuf.ch
Au milieu des pros venus pour la bonne cause
Chanceux ? Certes, mais stressé. Car je m’apprête à me mesurer à une dizaine de professionnels, dans un kart que je ne connais pas et de plus, sur une piste humide. Pire que ça : 20 minutes avant le début des qualifications, il se met à pleuvoir averse ! Nous prenons possession de nos karts, et c’est Robin Mulhauser – pilote en championnat du monde Moto2 – qui m’aide à régler mon pédalier. Conscient de l’immense fossé qui me sépare de ces pilotes, je sais que je finirai bon dernier. Mon objectif : ne pas me faire rattraper par le premier avant le gong des 15 minutes !
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La pluie a diminué, mais la piste est détrempée et présente des zones d’aquaplaning. Il faudra piloter avec un œuf sous le pied droit, car la sensibilité des gaz du RX250 ne pardonne pas, tout comme le revêtement lisse de la halle qui devient une patinoire une fois mouillé. A chaque entrée de virage, ma monture sous-vire sévèrement alors que je suis sur les freins, incompréhensible me dis-je. Pendant la pause, Michael Burri m’explique que, le kart ne freinant que derrière, il est inutile de vouloir augmenter le pouvoir directionnel en freinant. Une tendance qui ne m’avait jamais sauté aux yeux sur le sec. Il convient donc de freiner avant l’entrée tout en orientant le museau du kart vers la sortie du virage, pour remettre les gaz tôt en maintenant les roues avant quasiment droites : bref, l’art de la glisse, un truc inné pour le pilote jurassien et ses camarades. Fini de discuter, il est déjà temps de s’aligner sur la grille de départ pour les 15min de course ! Un peu moins tendu que lors des qualifs car je me dis que cette fois, je suis directement à la bonne place… Mais la course allait en décider autrement ; suivant les conseils reçus et plus motivé que jamais, je m’acharne, non sans mal, à rester au contact du peloton lorsqu’un accrochage me permet de passer un pilote ! Puis, quelques virages plus loin, un autre se retrouve face à moi après avoir fait un tête-à-queue ! La tension est de nouveau à son maximum alors que la pluie redouble d’intensité sur la piste, rendant la tâche encore plus ardue. Bien sûr, je me retrouve rapidement à nouveau dernier, mais avec l’objectif atteint et surtout en ayant eu un franc plaisir à côtoyer ces pilotes, même dans ces conditions météos extrêmes. Car été comme hiver, il est possible de rouler sur la piste extérieure par tous les temps au karting de Vuiteboeuf !
Crédits photos @Bob de Graffenried www.surlevif.ch
