Suite à l’annulation du Slalom de Genève, que les organisateurs ont imputé largement aux changements apportés aux règlements, Auto Sport Suisse (ASS), l’organisation faîtière du sport automobile en Suisse, a tenu à apporter quelques précisions et explications. Sport-auto.ch vous en livre ci-dessous l’intégralité :
Le Comité Sport LOC, placé sous la direction de Daniel Lenglet, a discuté avec le Comité Piste + Sécurité et son président Roland Piquerez des divers ajustements dans le domaine de la sécurité des manifestations LOC et les a soumis pour approbation à la Commission sportive nationale (CSN). La CSN a approuvé une partie de ces adaptations pour 2018 et elle a reporté tous les changements plus étendus sur les années à venir. À l’occasion de la réunion des organisateurs à Bulle en mars 2017, Daniel Lenglet, Président du Comité LOC Sport, a informé oralement les participants sur les changements prévus. Malheureusement, aucun représentant du Slalom de Genève n’était présent, pas plus que les 5 années précédentes d’ailleurs. Le feed-back de différents autres organisateurs, et aussi des promoteurs de séries, a montré clairement qu’ils jugent l’introduction des différentes mesures absolument justifiée et adéquate, et qu’ils l’approuvent. Voici une brève explication des mesures adaptées pour le secteur LOC 2018 (cf. également le magazine Auto Sport Suisse 4/2017): Vêtement de protection résistant au feu Les pilotes doivent obligatoirement porter des vêtements résistants au feu selon la norme FIA 8856-2000 (pour les slaloms, les sous-vêtements, protections du visage, gants et chaussures sont facultatifs). Pour les slaloms et manifestations ayant le statut LOCal, placés sous son autorité, la CSN a décidé de reconnaître aussi jusqu’à nouvel ordre les vêtements de protection résistants au feu homologués selon l’ancienne norme FIA-1986 (étiquette brodée à l’extérieur du col). De nombreux pilotes disposent de combinaisons « anciennes » (norme 1986) qu’ils peuvent céder à des conditions avantageuses à des débutants. Il existe sur Internet un marché florissant où l’on peut acheter des combinaisons à des prix favorables (dès CHF 150.00). Différents pilotes LOC investissent plusieurs milliers de francs dans leur véhicule et leur performance et devraient par conséquent aussi accepter d’investir dans leur propre sécurité un montant entre Fr. 200 et Fr. 800.00. Un véhicule LOC en feu est exactement aussi dangereux qu’un véhicule REG et/ou NAT. Pilotes avec permis de conduite et carte d’identité et passeport suisses La licence LOC est uniquement destinée aux pilotes possédant un permis de conduire suisse valide (Principauté du Liechtenstein par analogie). Déjà le nom de Sport LOCal indique son but. Ces manifestations sont destinées aux pilotes LOCaux et non pas aux pilotes NATionaux ou INTernationaux. Les pilotes du contexte NATional ou étrangers peuvent participer à la manifestation NATionale. C’est pourquoi il ne s’agit en l’occurrence aucunement d’une interdiction faite aux pilotes étrangers de prendre le départ, mais uniquement de la volonté de les obliger à prendre le départ avec une licence et dans la catégorie correctes. Sur le plan juridique, Auto Sport Suisse serait tenu de mettre un terme à l’usage des licences journalières, car leur contrôle est impossible dans les délais. Mais nous continuons à ne pas introduire cette mesure et, dans l’intérêt du sport, nous renonçons à mettre en application cette prescription juridique. Véhicules avec plaques d’immatriculation étrangères Les mesures relatives aux véhicules (les véhicules avec des plaques étrangères ne sont pas admis) sont systématiques et nécessaires pour l’application des dispositions techniques. Un contrôle des véhicules étrangers est impossible en raison des dispositions qui varient d’un pays à l’autre et il ne permet pas une égalité des chances. Délais de contrôle des véhicules L’application des délais indiqués dans l’Ordonnance sur le trafic routier pour le contrôle des véhicules est une adaptation à la législation nationale. Cette adaptation n’a actuellement qu’un impact très marginal sur les participants potentiels. C’est le pilote et non le Commissaire technique qui est responsable que son véhicule correspond aux règlements en vigueur. Dans ce contexte, le pilote doit présenter son véhicule conformément à la législation suisse. Par ailleurs, les commissaires techniques effectuent lors des manifestations un contrôle des caractéristiques déterminantes pour la sécurité (sièges, ceintures, extincteurs, etc.) et non un contrôle détaillé effectif des spécifications techniques. Tout changement a ses partisans et opposants, mais dans le cas présent, la sécurité des pilotes, spectateurs et de toutes les personnes impliquées a eu priorité absolue compte tenu des expériences faites au cours des l’années passée.]]>
