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Olivier Burri : » Wow c’est incroyable »

Avant d’attaquer la dernière étape de ce 92ème Rallye Monte-Carlo, Olivier Burri s’est entretenu avec Sport-Auto.ch :

Olivier comment s’est passé cette troisième journée ?

« On a continué de rouler avec une marge de sécurité, on a attaqué quand il fallait, on a roulé un peu plus fort quand on avait une bonne visibilité, et ailleurs on a géré par rapport à l’état de la route parce que c’est un très sale.

Ce matin j’étais un peu trop prudent dans la première spéciale sur la glace, normalement ce sont des conditions où j’excelle, mais là j ‘ai failli sortir dans le premier virage, donc ça m’a tout de suite calmé et puis voilà après dans la deux on a arrivé dans un champ de boue. Toute la deuxième partie de la spéciale « c’est un champ de boue« . C’est impressionnant, les premiers ils passent, ils coupent dans le vide. Devant nous ce sont des pros, le dimanche soir ils rendent la voiture et bonne fin de journée, au revoir. A l’inverse, quand c ‘est ta propre auto tu fais un petit peu plus attention. »

Et les conditions de route, comment les gérez-vous ?

« Ce matin c’était très compliqué, c’était gelé un peu partout, même à pied ça glisse. Mais avec l’expérience du Monte-Carlo on sait que les ouvreurs ne voient pas tout. Et ce matin on m’a dit, roule avec tes yeux et pas avec les notes des ouvreurs car il y aura du gel là où ils n’en auront pas eu. Et dès le premier virage, j’ai vu qu’il y avait un piège, et c’est là que Mikkelsen est parti à la faute. »

Et que pensez-vous de vos résultats?

« On est dans les 20 donc c’est un bon résultat et c’était l’objectif, il reste 3 spéciales à couvrir. On est 16ème à 30 secondes de celui qui nous précède, mais je ne vais pas faire n’importe quoi, cette place me convient amplement. Et puis devant il peut y avoir de la casse, ils ont tous mangé du lion. Tous sont impressionné du rythme. En Rally1 et Rally2, ils sont tous très fort et ne font pas de faute. Je discutais avec Yohan Rossel et il me disait que si tu hésites dans 2 virages, tu sais déjà que tu ne fais pas le meilleur temps.

C’est fou, on est au Monte-Carlo où normalement c’est de la gestion. Mais là c’est aucune gestion, et après 2 journées et demi de course tu te rends compte que c’est fou. Et quand tu connais les routes que tu as prises et à ce rythme, tu te dis « Wow c’est incroyable ». »

Crédits photos et interview Nuno Ferreira/Sport-Auto.ch

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