Au terme d’une saison haletante et pleine de rebondissements, Frédéric Yerly remportait le championnat lors du dernier meeting disputé à Hockenheim.
Avant ce dernier rendez-vous d’Hockenheim, seul 0,3 points séparait Frédéric Yerly du leader du championnat, Jürgen Bender, et les deux dernières courses allaient donc s’avérer décisives pour l’attribution du titre.
Lors des meetings précédents, disputés sur ce circuit, la Mercedes SLS s’était révélée moins performante, mais les essais libres donnaient bon espoir à Frédéric Yerly, avec le troisième chrono. Néanmoins, lors de la première séance qualificative, Frédéric Yerly ne pouvait rivaliser avec ses adversaires sur ce tracé, mais la météo allait offrir un coup de pouce au pilote de la Mercedes bleue et blanche. Sur une piste humide, il prenait le meilleur sur son adversaire au championnat.
Frédéric Yerly : « Dès le vendredi aux essais, on savait que le retard de performance dont nous souffrions spécialement ici à Hockenheim était quelque peu comblé, mais sur le sec, il manque toujours un petit quelque chose pour être vraiment tout devant. »
Durant la nuit, la pluie inondait le circuit d’Hockenheim et le départ de la première course était donc donné sur une piste encore partiellement humide. Dans ces conditions, Frédéric Yerly, tout comme le poleman, tentaient un pari osé, et ce pari s’avéra payant :
Frédéric Yerly : « Pour la course 1, la piste était encore humide à cause des abondantes averses de la nuit et nous décidions de prendre tous les risques en partant tout de même en slicks. Le poleman, Florian Spengler en faisait de même et s’imposait sans que je ne puisse aller l’inquiéter. Bender, mon concurrent direct opta pour des intermédiaires et ne pouvait faire mieux que 4ème. »
Dès lors, l’avantage était pour le pilote de la Mercedes n°70 qui pouvait se contenter de finir derrière son adversaire dans la dernière course.
Et si lors de la première course du week-end, il n’y avait aucun calcul à faire, Frédéric Yerly devait, au contraire, gérer cette dernière course pour remporter le championnat, d’autant que Bender s’élançait derrière lui :
Frédéric Yerly : « Au départ, je résistais tant bien que mal mais comme il était un peu plus rapide que moi, je devais le laisser passer. Comme je voyais qu’il ne remontait pas, je devais seulement contrôler mes rétroviseurs et m’assurer que personne ne tente de me passer. J’étais déjà virtuellement champion.
Et vers la mi-course, Bender ralentissait brusquement et dès ce moment-là, je comprenais que c’était fini pour lui (casse de transmission) et que la voie était libre pour aller cueillir ce titre tant convoité et encore si loin un jour plus tôt !!! Tout simplement génial !!! »
Et au terme de cette ultime course du championnat, Frédéric Yerly remportait donc le championnat avec 99,9 points, soit 0,9 d’avance sur son dauphin Jürgen Bender.
Frédéric Yerly : « Voilà une magnifique saison qui s’achève. Une saison très marquante pour moi, avec une équipe que je considère comme une famille. J’apprécie vraiment de pouvoir pratiquer mon sport dans de telles conditions et en si bonne compagnie.
Ce titre, on y a pensé en début de saison, puis on s’est un peu résignés à la mi-saison, et plus la fin approchait, plus on y croyait à nouveau. Comme quoi, il ne faut jamais baisser les bras, et que dans tous les sports, rien n’est joué avant la fin. J’aimerais, par la même occasion, remercier toutes les personnes qui ont rendu tout cela possible, que ce soit financièrement, techniquement et mentalement, ma petite famille, tout le ANTeam, mes sponsors, supporters et amis qui se sont déplacés avec conviction à Hockenheim.
Vous y avez toujours cru et la récompense est venue d’elle-même. Milles mercis !!! »
Communiqué de presse de Frédéric Yerly
]]>
