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F1 – Grosjean: “Monaco est un circuit que j’aime vraiment”

Romain Grosjean

 

 

Le Grand Prix d’Espagne s’est révélé bref et peu amène pour Romain Grosjean. Le Franco-suisse met donc le cap sur Monaco avec une faim de résultat décuplée pour ce qui représente la plus proche version d’une course à domicile pour lui.

 

 

Le Grand Prix d’Espagne a-t-il été une frustration?

Je ne vais pas mentir et prétendre que je ne me suis pas senti frustré. Un pilote veut courir le plus grand nombre de tours possible, surtout lorsqu’il dispose d’une bonne voiture. Cela dit, au moins, il est plus facile d’avancer après le problème technique que nous avons subi, parce qu’il a été immédiatement évident que cela venait d’une défaillance d’une pièce, plutôt que de la résultante d’une faute, d’un contact ou d’une sortie de piste. Pour la course, je n’ai pas pris le meilleur départ, mais ensuite, j’étais bien dans le rythme et nous nous savons capables de définir de très bonnes stratégies. Alors nous avions le potentiel pour obtenir un bon résultat. La voiture marchait très bien jusqu’à ce problème avec la suspension arrière.

Quand avez-vous senti que quelque chose n’allait pas?

J’ai eu brusquement la sensation que quelque chose n’allait pas et aussitôt il était clair que ne pourrais pas terminer la course. Je suis rentré au stand et c’était fini.

Que faites-vous dans cette situation?

Vous sortez de la voiture, vous parlez avec vos ingénieurs pour avoir la confirmation que plus rien ne peut être fait, puis vous rejoignez l’équipe pour assister à la fin de la course. Quelques fois, vous pouvez donner quelques informations supplémentaires aux ingénieurs sur le muret pour les aider. Après le drapeau à damiers, vous suivez un débriefing rapide comme d’habitude à l’issue de la course, même si au bout de seulement huit tours il n’y a pas beaucoup à raconter, ce n’est donc pas très long. L’analyse complète d’après-course avec les ingénieurs intervient plus tard, à Enstone.

La suite, c’est Monaco, un circuit que vous aimez beaucoup…

Cela va être fantastique d’y courir de nouveau. C’est comme une course à domicile pour moi et c’est un circuit que j’aime vraiment. L’an dernier, nous y étions performants, alors j’espère que ce sera encore le cas cette fois. C’est une semaine dingue avec toute cette attention focalisée sur nous, mais tout le monde aime Monaco. J’ai eu une semaine pour me reposer avant que cela commence. J’ai hâte d’y être.

Qu’y a-t-il de spécial à Monaco?

Monaco est un événement très spécial en lui-même et l’atmosphère, c’est de la folie ! Pour un pilote, il faut rester calme, détendu et essayer de faire son job simplement. C’est un circuit qui ne laisse pas de place à l’erreur. Il faut le respecter, c’est la clé. Pour moi, c’est formidable parce qu’il y aura beaucoup de fans français. Je compte sur leur soutien.

Le circuit est très particulier. Pensez-vous que la E21 y sera performante?

Nous allons le découvrir. Monaco est surtout une affaire de spécialistes et il est très difficile de dire si une voiture y sera bien adaptée ou non. La piste est bosselée sur les lignes droites et le revêtement offre un très faible grip. Tout cela signifie que vous ne savez jamais à quoi vous attendre. Sur un circuit plus normal, vous savez un peu plus ce qui va se passer. J’espère que nous aurons une agréable surprise et que la voiture s’accordera bien aux challenges uniques proposés par Monaco. Ce serait bien.

Que souhaitez-vous réussir dans cette sixième course de la saison?

Je dois être honnête et dire que je veux remonter sur le podium. J’y ai goûté pour la première fois la saison dernière et c’était toujours aussi bon cette année. Un podium à Monaco serait magnifique. 

Sourse et credit photo ©Lotus F1 Team

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