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Entretien avec Patrick Pilet – "L'ambition serait d'agrandir le parcours des Paccots"

La Course de côte Châtel-St-Denis – Les Paccots devait initialement clôturer la saison de la montagne le week-end du 19 et 20 Septembre 2020. Malheureusement, la course ne pourra avoir lieu à cause de la pandémie. Coup d’œil sur l’une des manches du championnat qui n’est pas forcément la plus connue mais l’une des plus appréciées par les pilotes. Sport-Auto.ch : Peux-tu te présenter brièvement ?

Patrick Pilet : « Je suis né en 1961 à Vevey. Après l’école obligatoire, j’ai fait un apprentissage d’électronicien Radio-TV à Orbe. Ce qui par la suite m’a amené à travailler à Clarens et faire les rencontres qui m’ont amené au sport automobile. »
Comment es-tu arrivé dans le monde du sport automobile ?
« Je suis arrivé à l’Ecurie des Lions via mes copains de travail, en septembre 1983. Mais avant cela, j’aimais et regardais déjà le sport automobile, la Formule 1 avec Clay Regazzoni et Marc Surer entre autres. Je n’avais aucune idée de comment participé à des courses et encore moins comment une course automobile était organisée en Suisse. »
Quel a été ton parcours dans le monde automobile ?
« En 1984 et 1985, j’ai pris part aux différents slaloms en Suisse Romande dans la catégorie non-licencié, avec une Alfa Roméo GTV 2000. En 1986, j’ai passé ma licence Nationale au circuit du Castellet. Ensuite, j’ai participé à mon premier slalom en tant que licencié. En 1986, c’était la 1ère édition du Slalom de Moudon, sur la place d’arme. J’ai directement démarré en Formule Ford 1600 cm, une Van Diemen RF79. Par la suite, j’ai roulé en circuit, course de côte et slalom jusqu’à l’an 2000, sur différents modèles de Formule Ford. Après environ 80 courses j’ai stoppé mon parcours, j’avais des priorités familiales. »
Tu es désormais président de la course de côte des Paccots, quel est ton travail ?
« Je dois coordonner les différents dicastères, mener les assemblées lors de la préparation, avant le week-end de course. Pendant la course, il faut être présent pour les pilotes, les commissaires, les bénévoles et toutes les personnes qui gravitent autour de l’organisation. »
Pour quelles raisons as-tu annulé la course aussi tôt ? La réglementation allait jusqu’à fin Août ?
« Le comité d’organisation et moi-même avons pris cette décision à fin avril. La raison principale est économique, nous sommes soutenus par beaucoup de commerces de la région Châteloise, restaurants, garages, carrosseries et bien d’autres. Une société comme la nôtre ne peut pas organiser une telle manifestation sans le soutien de toutes ces entreprises. Actuellement, la réglementation va jusqu’à fin août, mais que va nous réserver cette pandémie, car ce délai est provisoire. »
Quels sont les nouveautés que tu souhaites apporter ?
« J’aimerais que le sport automobile en Suisse soit mieux reconnu, surtout par les grands médias. Bien sûr, nous ne sommes pas le seul sport en Suisse à être dans cette situation. Mais ce serait bien et mérité que l’on s’intéresse plus à ces sports moins porteurs. Nous sommes un peu limités par la situation géographique de notre course, mais l’idée serait de rallonger de quelques centaines de mètres, dans la mesure du possible, le parcours. Que notre course puisse continuer à exister, en tout cas nous vous donnons rendez-vous en 2021. Nous sommes une équipe de passionnés et la relève est là. »
Si tu devais présenter la course, que dirais-tu ?
« La course de côte Châtel-St-Denis est organisée depuis 1977 par l’Ecurie des Lions, société qui existe depuis 1973. Cette année, nous étions en train de préparer la 40ème édition, avec différents évènements sur le week-end. C’est une course ou les pilotes aiment bien venir car l’ambiance est chaleureuse. Nous essayons d’amener de la convivialité, de créer différentes attractions pour les spectateurs entre les manches d’essais et courses. Quant au parcours, malgré sa longueur, il est intéressant. »
Crédit photo : Trusk Images]]>

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