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24h du Nürburgring – Frédéric Yerly : « On peut aller encore plus vite… 

Comme l’an passé, le Fribourgeois Frédéric Yerly sera au départ des 24h du Nürburgring sur une Golf GTI TCR de l’équipe allemande Max Kruse Racing. Et, après avoir remporté le titre de catégorie en NLS et terminé deuxième de la classe aux 24h, Frédéric et ses coéquipiers espèrent de cette 50ème édition de la classique d’endurance de l’Eiffel.

Comment s’est passé cette première journée d’essai ?

Frédéric Yerly : « Bien même si les résultats ne reflètent pas trop notre performance. Ainsi, lors de la première séance d’essai nous avons commencé par roder les freins pour la course. Et, quand nous sommes arrivés à faire nos deux tours obligatoires, j’ai eu du trafic en piste et mon coéquipier Marek Schaller a eu aussi beaucoup de trafic. Aussi, on comptait sur la séance nocturne pour améliorer notre position malheureusement jamais nous n’avons eu un tour clair. Néanmoins, on a fait des très bons tours de nuit. De jour sur le sec on peut aller encore plus vite, mais jamais nous n’avons eu un bon tour. Néanmoins, si c’est sec lors de la troisième séance qualificative, on va tenter un dernier run pour aller chercher une meilleure place. »

Parle-moi de cette Golf GT TCR du Max Kruse Racing ?

Frédéric Yerly : « À la base c’est une Golf TCR, comme les autres. Mais celle du Max Kruse Racing est très bien préparé, car l’équipe est au top. Aussi, si les temps ne sont pas là, à 99 % ça vient de la personne située entre le baquet et le volant. Pour un pilote amateur, c’est vraiment ce qu’il y a de meilleur d’évoluer dans une telle équipe, car tu progresses énormément. »

Avec la Golf, tu es dans une catégorie intermédiaire en performance, dans les rétroviseurs tu dois surveiller les GT3, mais à l’inverse tu es nettement plus rapide que les petites autos. Comment gère tu le trafic ?

Frédéric Yerly : « Le plus compliqué c’est les petites autos. Souvent au volant de ces autos tu as des pilotes peu expérimentés et ils ont des difficultés pour gérer le trafic. Bon, nous on est pas là pour gagner un championnat du monde, donc si je vois qu’il a des difficultés je patiente derrière. En revanche ce n’est pas difficile avec les GT3. De plus, il n’y a pas beaucoup de différence en top speed avec eux donc tu as le temps de te préparer, dès que tu vois une lampe bleue derrière toi tu as le temps de laisser la place pour que personne ne perde de temps. »

Le Nürburgring, quel endroit tu préfère ?

(Frédéric prend du temps pour réfléchir) Frédéric Yerly : « Il y a vraiment Flugplatz – Schwedenkreuz et aussi toute la section d’Hohe Acht à Brünnchen, là c’est vraiment le top. »

Est-ce qu’il y a une portion que tu redoutes un peu ?

Frédéric Yerly : « Non, pas vraiment d’endroit. Certes il y a beaucoup d’endroit où tu sais que ça pourrait passer plus vite, mais tu es sur un fil qu’il ne faut pas dépasser. Mais avec l’expérience on sait les aborder. Quand tu débutes oui il y a des sections difficiles mais ensuite on sait les aborder. »

Et la météo, il y a des risques de pluie pour la fin de course…

Frédéric Yerly : « Ça dépend où tu regardes les prévisions (rire). Bon, nous concernant avec les falken on est très bien préparé pour la pluie et on a de bons set-up. Aussi, ça pourrait même être bien pour nous pour le classement général. En effet, l’an passé on a vu que sous la grosse pluie, on parvenait à des temps au tour dans le top 15. Donc dans ce cas-là on aurait un petit avantage. Après, il est vrai que pour le plaisir de tous, ce serait mieux sur le sec. »

Il faut espérer qu’il n’y ai pas de brouillard…

Frédéric Yerly : « S’il pleut il faut que ça ne tombe pas avant le dimanche, car si la pluie arrive le samedi soir, on risque fort d’avoir du brouillard. Après, au Nürburgring il faut s’attendre à tout au niveau de la météo. »

Le plus difficile c’est quand il n’y a qu’une portion du circuit humide…

Frédéric Yerly : « Oui là c’est un peu dangereux, mais quand c’est ainsi, il faut réussir à rester en piste. Et, si tu es en slick, il faut lever le rythme et être patient. C’est dans ce genre de moment que le team doit être très à l’affût. Car si tu fais un tour de trop en slick, tu perds énormément. L’an dernier, j’ai fait un tour de trop en pneus lisse, et j’ai mis plus de 15 minutes à boucler mon tour. Et ce temps-là tu ne le rattrapes jamais. »

Crédits photos : JB Lassaux/Sport-Auto.ch

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