Après vous avoir annoncé la liste des équipages suisses présents lors du prochain Rallye Monte-Carlo (voir ici), voici un tour d’horizon des forces en présence pour cette manche d’ouverture du Championnat du Monde des Rallyes 2015 !
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Volkswagen
Champion en titre des constructeurs, avec le triplé au championnat des pilotes, Volkswagen Motorsport sera, cette saison encore, le grand favori en WRC et du Rallye Monte-Carlo, où Sébastien Ogier s’était imposé en 2014. Ornées de leurs nouvelles couleurs, les VW Polo R WRC auront fort à faire pour égaler les performances de 2014, avec une seule occasion manquée l’an dernier pour le constructeur allemand : à domicile… Mais outre une nouvelle livrée, les Polo R WRC ont également été modifiées durant l’intersaison. Si le changement le plus marquant est un nouvel aileron, les “organes” de mécaniques interne, dont le retour des palettes au volant, ont également été optimisés durant l’hiver.
Avec le numéro 1 sur les portières pour la deuxième saison consécutive, Sébastien Ogier sera l’un des grands favoris sur cette première manche de la saison, qu’il a remportée à deux reprises (en 2014 et en 2009 dans le cadre de l’IRC) en quatre participations (une deuxième place en 2013 et un abandon sur sortie de route en 2012), d’autant plus que le rallye se situera sur ses terres.
Sébastien Ogier : « La pause hivernale m’a fait beaucoup de bien. Ainsi, quand la saison redémarre, je suis impatient de reprendre le volant. Bien sur, je veux reprendre le rythme où je me suis arrêté fin 2014 avec, toujours, autant de succès. Pour moi, le Rallye Monte-Carlo est le moment idéal pour débuter la saison. Et Gap c’est chez moi, car c’est là que je suis né et que j’ai passé mon enfance. Mes supporters le savent et ils m’apportent, certainement un plus au niveau mental. Le soutient des fans ici est vraiment incroyable. Et, en tant que pilote, vous le ressentez particulièrement lors des parcs d’assistances et entre les épreuves spéciales. Ici, les supporters me soutienne depuis mes débuts, me^me lorsque je courrais dans les rallyes nationaux. Et, le duel attendu avec Sébastien Loeb sera, bien évidemment, un grand moment de la saison. J’ai vraiment hâte d’être au départ. Ce sera, à n’en pas douter, une course passionnante et captivante pour tous les spectateurs. »
Vice-Champion du Monde en titre, Jari-Matti Latvala a passé un cap l’an dernier en s’imposant au Rallye d’Alsace. Sur une surface (asphalte) où les pilotes scandinaves sont rarement à leurs aises, il a en effet démontré qu’il fallait compter sur lui sur toutes les surfaces. 2015 pourrait être l’année de la consécration pour le Finlandais, après avoir terminé à quatre reprises sur le podium. Pourtant, Latvala n’a encore jamais brillé sur le Monte, son meilleur résultat étant une cinquième place l’an dernier.
Jari-Matti Latvala : « La nouvelle voiture est vraiment efficace et nous sommes prêts pour cette nouvelle saison. Cette saison, nous allons retrouver les changements de vitesses au volants ce que j’apprécie beaucoup. Dans l’ensemble, la nouvelle Polo est plus rapide et efficace que la version 2014. Et je ne suis pas le seul à le penser puisque Sébastien et Andreas sont du même avis. Outre la voiture, l’ordre de départ est également modifié cette saison dans le WRC. Cela va encore augmenter la tactique de course lors des épreuves. Personnellement, mon objectif est le titre de champion en 2015. C’est mon plus grand rêve. Je tiens à être titré à la fin de la saison. Aussi, je vise une place parmi les quatre premiers au Monte-Carlo. Ce serait un très bon résultat pour moi, car c’est un rallye où je n’ai jamais fait mieux que cinquième. Mais je ne prendrais pas tous les risque pour m’imposer. En tout honnêteté, j’ai toujours été satisfait de « survivre » à un Monte-Carlo. »
Issu de la filière Volkswagen après un passage en IRC avec Skoda, Andreas Mikkelsen a conclu le triomphe du constructeur allemand en 2014 en montant sur la troisième marche du Championnat lors de sa première saison complète. Le pilote norvégien pourrait être un sérieux adversaire face à ses coéquipiers, d’autant qu’il a affiché une grande régularité, quelles que soient les surfaces. Sa première victoire en WRC ne devrait donc plus tarder. En revanche, avec seulement deux participations au Monte-Carlo et une place de septième l’an passé comme meilleur résultat, c’est l’expérience qui pourrait manquer à la troisième cartouche de Volkswagen.
Andreas Mikkelsen : « Je veux prendre un maximum d’expérience lors de cette épreuve. La septième place l’an passé était mon meilleur résultat à ce jour. Même si je vis à Monaco, ce n’est pas vraiment un avantage car je ne connais pas biens les montagnes de l’arrière pays. D’autre part, les conditions météorologiques et d’adhérences sont en perpétuels changements, aussi, faire mieux que septième serait un succès pour moi. Mais, avant tout, je veux terminer le rallye dans les points et ensuite me concentrer sur la Suède en ayant les idées claires. Ce serait une bonne base pour débuter la saison. Je tiens à confirmer la troisième place au championnat acquise l’an passé, et peut-être, pouvoir me mêler à la lutte avec mes coéquipier en quelques occasions. Et, qui sait, peut-être que je ferais encore mieux. »
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Citroën
Vice-Champion du Monde des constructeurs en 2014, le Citroën Total Abu Dhabi WRT s’est, assurément, offert une grande couverture médiatique pour cette première manche de l’année. Avec le lancement de la marque DS, il fallait un signal fort pour le constructeur français : engager le nonuple Champion du Monde et huit fois vainqueur de l’épreuve, Sébastien Loeb en est un. En outre, la DS3 WRC a évolué à l’intersaison, en particulier au niveau du moteur, qui offre plus de puissance et de couple, mais aussi de l’aérodynamique.
Si Sébastien Loeb n’est, pour l’heure, inscrit qu’à cette manche, il en sera néanmoins l’un des grands favoris. Si le manque de roulage en rallye l’an passé peut être un handicap pour l’Alsacien (l’an dernier, il a participé officiellement au Rallye du Var uniquement), son énorme expérience dans la discipline et dans cette épreuve sera un avantage certain.
Sébastien Loeb : « Quand Citroën Racing m’a proposé de participer à ce rallye, je n’ai pas hésité longtemps ! Le Monte-Carlo se dispute sur les routes françaises. J’aime l’ambiance et la proximité avec nos supporters. Je suis aussi heureux de retrouver de telles sensations au volant de la DS 3 WRC ! Lors de la première journée d’essais, j’ai dû me remettre dans le rythme, mais c’est vite revenu ! Le style de pilotage est très différent de ce que je connais désormais avec la C-Elysée WTCC. Avec les quatre roues motrices et sur des routes normales, il faut beaucoup plus improviser. Ces tests ont été bénéfiques, mais il est toujours compliqué de préparer un Rallye Monte-Carlo. On ne peut pas prévoir les conditions que nous aurons le jour J. Mon ambition est d’être compétitif, mais il faut garder à l’esprit que je n’ai pas roulé depuis un an. À chaque fois que je suis au départ d’une course, je donne le meilleur de moi-même. Ce sera encore le cas et si on peut se battre pour la victoire, tant mieux ! »
Aux côtés de l’ancien Champion du Monde, les pilotes présents en 2014 – Kris Meeke et Mads Østberg – sont reconduits au sein de l’écurie du constructeur français. Arrivés l’année passé chez Citroën (même si Meeke avait déjà participé au Rallye de Finlande 2013 chez les rouges), les deux hommes devront passer une étape cette saison et ramener les DS3 en haut du podium.
Troisième l’an passé pour son premier Monte-Carlo en WRC, Kris Meeke a su marquer les esprits en 2014, avec plusieurs podiums sur des surfaces différentes, ce qui a conduit le constructeur français à reconduire son contrat rapidement.
Kris Meeke : « Je suis heureux de commencer une nouvelle année avec le Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team. En 2014, je devais découvrir une grande majorité des rallyes du calendrier. J’ai beaucoup appris et j’ai mesuré à quel point il était important d’engranger des kilomètres. Tous les pilotes ont progressé durant leur seconde saison complète et j’espère ne pas déroger à la règle. D’autre part, je pense que le travail effectué sur la DS 3 WRC va nous permettre d’être encore plus performants. Au Monte-Carlo, Citroën Racing a toujours fait de grands résultats et possède une solide expérience de l’épreuve. Et s’il est impossible de prévoir ce qu’il se passera sur ce rallye, pouvoir compter sur une telle équipe est forcément un atout. Mon objectif sera de me battre pour les premières places. »
De son côté, Mads Østberg semble marquer un peu le pas. Vainqueur du Rallye du Portugal en 2012, le pilote norvégien n’est jamais parvenu à remonter sur la plus haute marche du podium en WRC. Néanmoins, le Suédois pourrait tirer son épingle du jeu au prochain Monte-Carlo. Auteur de deux places d’honneur (cinquième et quatrième) pour ses deux seules participations en 2013 et 2014, le pilote Citroën peut se targuer d’une pointe de vitesse sur la neige, comme en témoignent ses nombreux podiums au Rallye de Suède.
Mads Østberg : « J’ai terminé la saison 2014 avec un bon feeling. Poursuivre avec le Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team est très positif. J’ai beaucoup appris l’an passé avec une nouvelle voiture et une nouvelle équipe. Même s’il est toujours difficile de se fixer des objectifs en début d’année, je veux continuer à progresser. Je vais prendre les courses les unes après les autres et j’espère que cette stratégie portera ses fruits. Le Monte-Carlo est potentiellement le rallye le plus compliqué de l’année. Si la météo s’en mêle, on peut avoir de l’asphalte sec, de l’asphalte mouillé, des plaques de verglas, de la glace et de la neige… Parfois avec les mêmes pneus ! C’est un vrai défi. Pour réussir son Monte-Carlo, il faut les bons pneus, les bonnes notes, les bons ouvreurs et la bonne équipe ! »
A noter, également, les DS3 WRC de Yurii Protasov et de Sébastien Chardonnet, qui, outre un rôle de challenger, s’afficheront avec de superbes livrées.
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Ford
Troisième du Championnat Constructeurs en 2014 et quatrième du Championnat Pilotes, le M-Sport WRT, qui représente Ford en WRC, va entamer cette nouvelle saison avec un line-up modifié à 50 %. Ainsi, après l’annonce de la retraite de Mikko Hirvonen (quatrième au dernier Championnat Pilotes), c’est l’Estonien Ott Tänak qui récupère le baquet vacant, baquet qu’il avait déjà connu en 2012 après avoir fait partie de la deuxième équipe Ford. Cette nouvelle jeunesse au sein de l’équipe sera certainement le talon d’Achille de l’équipe Ford ; rappelons en effet que les pilotes du team prendront tous deux le départ de leur deuxième saison dans la catégorie-reine.
Vainqueur du Rallye de Pologne en WRC2 l’an passé, Ott Tänak obtient donc une nouvelle chance de la part de Malcolm Wilson de démontrer son talent en WRC, mais aussi la lourde tache de succéder à l’expérimenté Mikko Hirvonen. Pour le Monte-Carlo, l’Estonien ne peut pas se baser sur une grosse expérience de l’épreuve, puisque ce sera sa deuxième participation après 2012, où il avait terminé huitième.
Ott Tänak : « Je m’attends à un rallye difficile la semaine prochaine. Je n’ai participé qu’une seule fois à cette épreuve, en 2012, et nous avions eu des conditions moins difficiles que les dernières éditions. Il semblerait que, cette année, la neige sera présente, aussi il faudra être calme et constant.
L’adhérence est constamment en train d’évoluer. Par endroits, vous avez de la neige, et à d’autres, de l’asphalte. Parfois, l’adhérence sera totale, et ailleurs, nulle ! C’est vraiment difficile d’être en confiance et de ne pas faire de faute, mais nous sommes des pilotes et c’est notre job. Nous devons trouver l’équilibre entre la performance et la sécurité. Le Monte-Carlo est plus qu’un défi, et c’est réellement un début de saison difficile.
Nous avons effectué des tests en fin d’année dernière qui étaient très concluants. Nous avons beaucoup roulé, et outre le fait d’avoir piloté la Fiesta R5 en 2014, je connais bien la Fiesta WRC et j’ai rapidement retrouvé mes marques à son volant. »
Second pilote en 2014, le retrait de Mikko Hirvonen propulse Elfyn Evans en tête de liste chez M-Sport WRT. Après une première saison d’apprentissage remarquable (9 fois dans les points et 12 fois sur 13 à l’arrivée), le pilote britannique devra franchir une étape cette saison, afin de permettre aux Fiesta WRC de continuer à lutter devant. Mais le Champion JWRC 2012 a su prouver en diverses occasions qu’il progressait.
Elfyn Evans : « L’année passée, c’était un moment fantastique de débuter ici, mais, en même temps, nous débutions au volant de la Ford Fiesta WRC et c’était notre première participation au Monte-Carlo, et nous avions, donc, beaucoup à apprendre. Ce furent des débuts difficiles, mais aujourd’hui je suis bien plus à l’aise, en particulier dans la voiture. Une nouvelle fois, ce sera une épreuve difficile, mais avec l’expérience engrangée toute la saison dernière, je suis impatient d’être au départ.
Le plus grand défi sera les conditions météorologiques, et pas seulement entre chaque spéciale chronométrée, mais aussi dans une seule et même épreuve spéciale. Aussi, vous devez faire le bon choix de pneus, qui sera être le meilleur compromis pour la boucle. Je suis persuadé que cette édition n’échappera pas à la règle.
Si nous pouvons faire un bon résultat en ce début de saison, ce sera très bien. C’est un rallye difficile, aussi, si nous rejoignons l’arrivée en ayant démontré de bonnes performances, je serai satisfait. Nous souhaitons progresser tout au long de la saison. »
Mais, outre les deux voitures officielles (et qui marquent des points pour le M-Sport WRT), le constructeur américain peut aussi compter sur une forte représentation au sein du peloton à la saison, et qui peuvent se substituer aux pilotes officiels.
Ainsi, Martin Prokop sera à nouveau au départ cette saison, et son équipe est même inscrite au Championnat Constructeurs (Jipocar Czech National Team). À ce jour, le meilleur résultat du pilote tchèque est une quatrième place, obtenue à deux reprises et sur deux surfaces biens distinctes (Argentine 2012 et Allemagne 2013). Mais pour l’ouverture de la saison, Prokop pourra faire parler son expérience de l’épreuve (si importante avec l’évolution rapide des conditions de route), avec six participations au compteur (meilleur résultat : septième en 2013).
Autre Ford qui pourrait faire parler d’elle, celle de Robert Kubica. Souvent très rapide, l’ancien pilote de Formule 1 se fait aussi remarquer par ses nombreuses sorties de routes à haute vitesse. 
Rappelons que, suite à son accident de 2011, le pilote polonais garde d’importantes séquelles à son bras droit. D’autre part, il avoue gérer la tenue de route encore comme en circuit et ne pas en garder assez “sous la semelle” entre chaque virage, en fonction des différentes adhérences entre ceux-ci. Cependant, en de multiples occasions, Kubica a su démontrer une très bonne vitesse de pointe et, à l’image d’un Colin McRae, le jour où il « restera sur la route », il pourrait bien être devant !
Enfin, pour cette première épreuve de la saison, il ne faudra pas oublier les Fiesta WRC du M-Sport Team (la seconde équipe de Malcolm Wilson), pilotées par Bryan Bouffier et Henning Solberg. Vainqueur de l’épreuve en 2011 (IRC) et deuxième l’an passée, le Français pourrait bien être le pilote Ford le plus redoutable sur les routes du Monte-Carlo, avec une solide expérience des routes empruntés. Quant au Norvégien, qui est le frère du Champion du Monde 2002 (Petter Solberg), il possède lui aussi une grande expérience de l’épreuve avec huit participations ; il n’a cependant terminé classé qu’à deux reprises dans les points.
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Hyundai
Quatrième au championnat constructeur en 2014, Hyundai empêchait la suprématie totale de Volkswagen avec la victoire sur les terres du constructeur allemand. Si le constructeur coréen faisait ses débuts en 2014, il faudra maintenant passer une étape en 2015, afin de s’affirmer dans lutte pour les championnats. Si l’an dernier, plusieurs pilotes se sont relayés au côté de Thierry Neuville et de Dani Sordo en fonction des épreuves, 2015 sera gérée différemment. Ainsi, dès le Rallye de Suède et pour le reste de la saison, le Néo-Zélandais Hayden Paddon bénéficiera d’une i20 WRC. De plus, le Néerlandais Kevin Abbring (pilote Peugeot en ERC 2014) rejoindra le constructeur coréen en 2015 pour quelques épreuves et assurer le développement de la voiture.
Pour cette première épreuve de la saison, seules deux Hyundai i20 WRC seront présentes, qui seront confiées aux deux pilotes titulaires. Deuxième du championnat en 2013 et vainqueur de sa première course en 2014 (Allemagne), le Belge Thierry Neuville est une valeur sûre du WRC, et si la i20 WRC lui en offre les moyens (elle devrait recevoir une grosse évolution en cours de saison), il devrait être en mesure de se battre pour les meilleures places au Championnat. En revanche, le Monte n’a jusqu’ici jamais souri au pilote belge qui, en quatre participations (lors des quatre dernières éditions), n’est jamais parvenu à rallier le port de Monaco pour l’arrivée finale.
Thierry Neuville : « Il est vrai que nous n’avons pas eu beaucoup de réussite au Rallye Monte-Carlo par le passé, mais c’est toujours un grand plaisir de rouler sur ces routes, et cette année, nous avons vraiment à cœur de faire un beau résultat. La pause hivernale fut très courte, car nous avons débuté nos essais du Monte-Carlo mi-décembre, mais notre préparation est bonne et nous sommes prêts. Le Monte-Carlo est un rallye atypique, d’une part car c’est l’épreuve d’ouverture, mais aussi en raison des conditions météorologiques très changeantes et qui rendent difficiles toute prévision. Ce qui est sûr, c’est que je veux faire plus de kilomètres que l’an passé avec la Hyundai i20 WRC. Nous allons nous baser sur notre expérience pour viser le meilleur résultat possible. »
Présent depuis de nombreuses années en WRC et totalisant de nombreux podiums, Dani Sordo n’a plus, lui non plus, à démontrer sa pointe de vitesse. Il devrait donc lui aussi pouvoir lutter dans les hautes sphères du championnat si la Hyundai continue de progresser. Contrairement à son coéquipier, le pilote espagnol a souvent brillé au Monte-Carlo. Ainsi, avec 3 podiums sur le port de Monaco en sept participations, Sordo devrait pouvoir faire parler son expérience pour l’ouverture de la saison.
Dani Sordo : « J’aime particulièrement le Rallye Monte-Carlo, qui est différent de toutes les autres épreuves en raisons des conditions météorologiques et des étapes sinueuse en montagnes. C’est aussi un grand challenge pour tous les pilotes et équipes. Notre objectif, bien entendu, sera d’être le plus rapide et de marquer un maximum de points. Un podium est envisageable, car en raison des conditions très variables, tout peut arriver. Et il est important de se souvenir que nous occupions la troisième place l’an passé, avant de connaître un petit, mais fatal problème technique. Dans ce rallye difficile, vous devez attaquer, mais également savoir gérer lorsque les conditions sont difficiles. »
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Le parcours
Après de nombreuses années où le rallye était situé autour de Valence, le parcours a évolué l’année passée pour la ville de Gap, plaque tournante du rallye.
Ainsi, si le départ a bien lieu dans la Principauté Monégasque, les concurrents remonteront le jeudi soir dans la cité des Hautes-Alpes où aura déjà eu lieu le shakedown le mercredi. Sur cette première étape, les concurrents auront à disputer deux épreuves spéciales, de nuit, dont le classique Col du Corobin.
La nouveauté sera dévoilée le vendredi, avec une boucle de trois spéciales (La Salle en Beaumon – Corps, Aspres les Corps – Chauffayer, Les Costes – St Julien en Champsaur) à parcourir à deux reprises et située au pied du Massif des Ecrins, au nord de Gap, d’où le départ et l’arrivée de l’étape sera donnée.
Quatre épreuves spéciales seront au programme du samedi : le matin, les concurrents se rendront sur les bords du Lac de Serre Ponçon pour la spéciale de Prunières – Embrun, avant de disputer la spéciale Lardier-et-Valença – Faye, la plus longue du rallye avec ses 51,7 km. L’après-midi, les équipages retourneront sur Prunières – Embrun avant de disputer une autre grande classique, à savoir Sisteron – Thoard et affronter le Col de Fontbelle avant de rentrer pour le port de Monaco.
Enfin, la dernière étape, le dimanche, aura lieu dans l’arrière pays niçois avec la mythique spéciale du Col du Turini (dans le sens La Bollène-Vésubie – Sospel) à parcourir une fois, entre deux passages de la spéciale du Col de St-Jean. Cette dernière sera le cadre de la power-stage lors du deuxième passage.
Les plans du rallye Les horaires
Crédit photo : ACM, Volkswagen Motorsport, Citroën Sport, Darnitsa Motorsport, Sébastien Chardonnet, M-Sport WRT, Martin Prokop, Robert Kubica, Bryan Bouffier, Huyndai Motorsport Citations : Volkswagen Motorsport, Citroën Sport, M-Sport WRT, Huyndai Motorsport
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