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WRC Monte-Carlo – Mano à mano en tête du rallye

Dans des conditions de route digne d’un Monte-Carlo, où le choix de pneumatique n’est qu’un compromis, la journée de vendredi a vu un formidable duel entre Sébastien Ogier et Thierry Neuville, les deux hommes concluant cette journée avec seulement une poignée de secondes d’écart, annonçant une deuxième partie de rallye intense.

En effet, les récentes chutes de neige et les vallées encaissées traversées lors de cette deuxième journée promettait une alternance de route enneigés et d’asphalte sec et les choix de pneus allaient s’avérer être un casse-tête pour les pilotes en terme de pneumatique.

Ainsi, Sébastien Ogier et Ott Tänak s’élançaient avec 4 pneus cloutés et deux pneus pour le sec (Supersoft pour la Toyota, Soft pour la Citroën), alors que Thierry Neuville emmenait un panachage plus large avec 3 pneus cloutés, un supersoft et deux soft. Mais, le premier coup de théâtre provenait des spectateurs mal placés et qui conduisait à l’annulation de la première épreuve du jour, pourtant la plus enneigée. Et, avec son choix plus large, Thierry Neuville se retrouvait avantagé pour les deux spéciales du matin et réalisait à deux reprises le deuxième chrono pour prendre la tête au retour au parc d’assistance. Désavantagés par leurs pneus cloutés, Sébastien Ogier et Ott Tänak perdait du temps face au pilote Belge, même si le français réalisait le scratch dans le dernier chrono de la matinée lui permettant ainsi de rester à une poignée de seconde du leader.

En revanche, le pilote Toyota perdait davantage de temps sur ces adversaire et pointait à plus e 15 secondes au retour de Gap, alors que Sébastien Loeb, malgré une position sur la route lui offrant une route sale lié aux concurrents précédents, se soit offert son premier temps scratch avec Hyundai et se retrouvait au pied du podium provisoire, mais à déjà plus 30 secondes de l’estonien.

Comme le matin, les choix de pneumatique divergeaient pour la boucle de l’après-midi, et les deux leaders optait pour le choix de leur adversaire du matin. Et, victime d’un petit tout droit, Thierry Neuville perdait une quinzaine de seconde au début de l’ES 6, avant d’en reprendre une grande partie à la Citroën sans toutefois empêcher le temps scratch de Sébastien Ogier, lequel revenait à une seconde et demi de la Hyundai. À l’inverse, Ott Tänak ne parvenait pas à suivre le rythme des deux hommes et doublait son retard sur ce seul chrono. Et dans le chrono suivant, la Toyota perdait plus de deux minutes à la suite de la casse d’une jante, Ott Tänak perdant ainsi toute chance de victoire, et Jari-Matti Latvala se retrouvai le mieux placés des pilotes Toyota.

Et, si les conditions de route étaient bien différentes entre les deux derniers chronos du jour, les différences de choix pneumatiques entre Sébastien Ogier et Thierry Neuville allaient s’annuler puisque le pilote français prenait 14 secondes d’avance dans l’es 7 sur son rival, avant que le pilote belge en reprenne 12 dans le dernier chrono du jour, au point que seulement 2 secondes les séparaient au moment de rentrer au parc fermé.

Relégué à plus de 1 minute et 15 secondes, Andreas Mikkelsen mène un trio composé de Jari-Matti Latvala et Sébastien Loeb pour la dernière marche du podium, les trois hommes étant séparé par seulement 8 secondes, Elfyn Evans pointé à 30 secondes du norvégien, pouvant profiter d’une défaillance d’un des trois.

CLASSEMENT JOUR 2

  1. Ogier / Ingrassia (Citroën C3 WRC) 1h37’17 »3
  2. Neuville / Gilsoul (Hyundai i20 WRC) +2 »0
  3. Mikkelsen / Jaeger-Amland (Hyundai i20 WRC) +1’17 »7
  4. Latvala / Anttila (Toyota Yaris WRC) +1’25 »1
  5. Loeb / Elena (Hyundai i20 WRC) +1’25 »9
  6. Evans / Martin (Ford Fiesta WRC) +1’47 »5
  7. Tänak / Järveoja (Toyota Yaris WRC) +2’34 »9
  8. Meeke / Marshall (Toyota Yaris WRC) +5’33 »0

Dans la classe RC2 (R5), le britannique Gus Greensmith prenait l’avantagé sur Yoann Bonato malgré un problème de frein dans la matinée, mais le pilote Ford ne possède qu’une poignée de seconde à mi-rallye, alors que Stéphane Sarrazin est lui remonté au troisième rang de la classe, mais à déjà une minute de leader. Olivier Burri, pointe lui au huitième rang de la classe RC2 (retrouvez le résumé de sa journée ici). Quant à olivier Courtois, iles quarante-neuvième, et quatrième en RC3, sur la Clio de Renault Suisse.

Credit photo : Citroën Racing, Hyundai Motorsport, Toyota Gazoo Racing, M-Sport Ford

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