Le projet d’un ePrix de Formule E en Suisse n’est pas nouveau. Depuis que la motion déposée par le conseiller national PLR Fathi Derder afin d’autoriser les courses de voitures électriques en Suisse a été acceptée par le Parlement helvétique, tous les voyants sont au vert. Si Lausanne, puis Lugano, ont semblé avoir un projet abouti, c’est finalement Zurich qui semble en pole position. Mais rien n’est gagné…
A l’occasion du ePrix de Paris, Sport-auto.ch a pu s’entretenir avec M. Alejandro Agag, le président de la Formule E.
Pouvez vous nous parler des probabilités d’avoir une course de Formule E en Suisse ?
Alejandro Agag : « Oui, on y travaille. C’est toujours compliqué d’organiser des courses ; il y a à résoudre de nombreux problèmes : la logistique, où faire la course et le financement. On parle de Zurich. Nous voudrions courir en Suisse, car la Suisse a changé la loi pour permettre à la Formule 1 de courir, et nous voudrions correspondre à ce geste en venant et en disputant une course en Suisse. Bon, on verra, on y travaille. »[caption id="attachment_31945" align="alignleft" width="300"]
Les partenaires suisses sont nombreux en Formule E[/caption]
Il y a plusieurs projets : Zurich… Lausanne et Lugano sont abandonnés ?
Alejandro Agag : « En principe oui, mais on ne sait jamais si les choses sont complètement abandonnées, mais pour le moment oui, on parle avec Zurich. »Et les supports sont bons, parce que vous avez plusieurs partenaires helvétiques ?
Alejandro Agag : « Oui, ils sont très bons ! il y a beaucoup de monde qui voudrait qu’on vienne. Et nous allons faire de notre mieux, mais on a beaucoup de villes candidates, avec lesquelles on parle, mais on verra. »Sur une échelle de 1 à 10, quelles sont les probabilités de voir, d’ici deux ans, une course en Suisse ?
Alejandro Agag : « (Hésitations…) 6,5 – 7 ? »[caption id="attachment_31943" align="alignright" width="200"]
M. Alejandro Agag, CEO de la Formule E.[/caption]
Que faudrait-il pour que ce chiffre augmente ?
Alejandro Agag : « Je ne sais pas, il manque… pas mal de travail encore, il faut approfondir encore les négociations. Et il me faut encore le parcours ; je n’ai pas identifié un parcours à Zurich. On rencontre des problèmes avec les rails du tram. »La Formule E peut compter depuis le début de l’aventure de gros partenaires suisses, principalement une banque zurichoise et un horloger de renom, qui verraient d’un bon œil l’organisation d’une course sur sol helvétique. Il serait logique que les organisateurs de ce championnat pensent à renvoyer l’ascenseur. Propos recueillis par Sébastien Moulin et retranscrits par Isabelle Crausaz Crédit Photos @Sébastien Moulin]]>
