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Mike Coppens goûte à la Côte – Interview

Les Rallymen Valaisans ont la bougotte… après Florian Gonon aperçu au slalom de l’Ardève, c’est au tour de Mike Coppens de faire une « pige » en Course de Côte, lors de la Course Massongex – Vérossaz. L’occasion pour faire le point avec le pilote de Verbier.

Mike, on est surpris de te voir sur une course de côte, qu’est-ce qui motive cet engagement ?

MC : Plusieurs choses : Pino, le propriétaire de la voiture (ndlr : Crispino Arimondi, qui est aussi le co-équipier de Mike Coppens), est aussi sponsor et partenaire de la manifestation, donc il est logique que sa voiture participe, d’autant plus qu’elle figure sur les visuels de la course. De mon côté, pour rouler, pas besoin de me faire prier : j’ai donc sauté sur l’occasion ! Cela m’a aussi permis de découvrir un autre milieu que celui du rallye, c’est vraiment chouette.

Donc, d’une obligation, c’est devenu…

MC : non non, celà n’a jamais été une obligation ! Pino m’a proposé cela. Même si je n’étais pas forcément « pour », afin d’économiser la voiture et de la garder au top pour les rallyes, qui est la priorité de la saison. En effet, on surveille le moteur depuis le début de la saison. Il arrive gentiment au bout de ce qu’il peut donner. Et puis, on a pris la décision de venir, donc je suis heureux !

Et tu prends du plaisir, sur ce parcours ?

MC : je ne connaissais pas cette route avant. En la découvrant, je me suis dit que cela monte beaucoup et que ça allait être « difficile » avec la petite DS3, mais une fois que je me suis trouvé dedans, avec le casque, je me suis pris au jeu, même dans les épingles qui ne sont pas très rapides. Je me suis appliqué le plus possible et me suis pris au jeu comme un gamin !

Quelle est la différence majeure entre le rallye et la course de côte ?

MC : je suis mal placé pour comparer, car c’est la première fois que je participe à une course de côte. Pour le peu que j’en connais à présent, c’est vraiment l’idée d’arriver à être tout de suite dedans. Car sur 3 km, si on met, ne serait-ce qu’un kilomètre à se mettre dans le rythme, c’est déjà trop tard. C’est aussi un bon apprentissage pour se calmer un peu ; par exemple, on n’a pas les mêmes pneus que les pilotes qui ne font que de la course de côte, et on a des voitures qui font dans les 200 kg de plus. L’intelligence est d’arriver à se dire qu’on ira chercher ce qu’on est capable, et pas davantage. C’est donc aussi une bonne école.

Quel est le prochain rallye que tu vas disputer ?

MC : je me réjouis du prochain, que j’apprécie beaucoup, le Rallye du Suran (mais bien-sûr, en tant que Valaisan, le Rallye du Valais reste « le mythe »), dans un mois. Le Suran, c’est des routes incroyables, ça va vite, c’est roulant. Je suis donc impatient. 

Et au niveau du championnat, du Citroën Trophy ?

MC : Dans le Citroën Trophy, on est en tête, avec 90 points d’avance. Mais on sait que ce n’est pas grand-chose car, au cas où on manque une manche, ou qu’on casse, ça change tout. En attendant, nous avons l’avantage et c’est aux autres pilotes d’aller chercher des points. Mais j’apprécie d’être « le chassé », cela ne me gêne pas du tout !

Le clou de la saison, c’est le Rallye du Valais j’imagine ?

MC : Oui bien-sûr, le Rallye du Valais, qui clora le Championnat de Suisse. Et suivant nos résultats et possibilités, nous aimerions participer à un beau rallye à l’étranger, au niveau du Championnat d’Europe, comme par exemple le Rallye du Var… éventuellement la Corse en 2015…

Peux-tu nous en dire un peu plus sur ces projets 2015 ?

MC : j’aimerais bien, mais je ne peux pas encore trop t’en dire, à cause des partenaires concernés… mais nous aimerions bien pouvoir disposer d’une plus grosse voiture, et on y travaille.

Sur le Championnat de Suisse ?

MC : oui, en effet, sur le Championnat de Suisse. Si l’on sort du territoire, cela coûte beaucoup plus cher. Nous serions déjà heureux de pouvoir rouler avec la voiture en question… plus qu’heureux : c’est un rêve !

Toute l’équipe de Sport-Auto.ch te souhaite de pouvoir réaliser ce rêve !

Par contre, la première expérience en course de côte de Mike Coppens a malheureusement tourné court. Victime d’un ennui mécanique, le Valaisan a préféré jeter l’éponge après la première manche course. 

Propos recueillis par Sébastien Moulin et retranscrits par Isabelle Crausaz 

Crédit des photos ©Sébastien Moulin

 

 

 

 

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