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Ferrari s’impose au Mans après une course à rebondissements

L’édition du centenaire des 24 Heures du Mans a tenu toutes ses promesses en ce qui concerne les rebondissements. C’est d’ailleurs à la suite de l’un d’entre eux, à savoir la sortie de piste à 14h15 du Japonais Rio Hirakawa, coéquipier du Vaudois Sébastien Buemi et du Néo-Zélandais Brendon Hartley au volant de la Toyota GR010 Hybrib numéro 8 qui était alors en tête, que la Ferrari 499P numéro 51 reprenait le commandement pour ne plus le quitter jusqu’à l’arrivée qu’elle franchissait à 16h avec respectivement 1’20’’ et un tour d’avance sur la Toyota numéro 8 ainsi que sur les deux premières Cadillac. Il s’agit de la 10e victoire absolue de Ferrari au Mans, la première depuis 1965.

Au terme de 24 heures de course, il n’aura finalement manqué que 80 secondes à Sébastien Buemi pour qu’il ne s’impose pour la cinquième fois de sa carrière dans la grande classique mancelle après ses succès de 2018, 2019, 2020 et 2022. « C’est la course. La Ferrari de tête a été un peu plus rapide que notre Toyota et il va falloir travailler pour que cela ne soit plus le cas lors de la prochaine course », relevait avec classe le pilote vaudois. Plutôt que d’adresser le moindre reproche à son coéquipier Rio Hirakawa, dont la sortie de route à 1h45 du terme de la course et l’arrêt consécutif aux stands pour réparer les dégâts avait offert la victoire à la Ferrari numéro 51, Sébastien Buemi préférait déjà penser à la prochaine course, les 6 Heures de Monza qui auront lieu le 9 juillet.

Mis à part Sébastien Buemi, un autre pilote suisse était présent en Hypercar, la catégorie reine du championnat du monde d’endurance. Il s’agit du Bernois Nico Müller qui s’est illustré en occupant la tête de la course pendant plusieurs tours au volant de la Peugeot 9X8 numéro 94. Malheureusement pour lui, plusieurs ennuis mécaniques l’ont finalement relégué en 27e position, à 30 tours des vainqueurs.

Si la déception était de mise chez Peugeot et chez Porsche, dont les meilleures voitures ont respectivement terminé 8e et 16e, il en allait différemment pour l’Obwaldien Fabio Scherrer, le Genevois Louis Delétraz et le Biennois Neel Jani en LMP2. Ces trois pilotes, tous les trois au volant d’Oreca-Gibson, ont en effet terminé dans cet ordre aux trois premières places de cette catégorie en se classant respectivement 9e, 10e et 11e au classement général. Chapeau! Ce d’autant plus que la bagarre entre eux a été très disputée jusqu’au bout, l’Oreca de Scherrer ne s’imposant qu’avec 21 secondes d’avance sur celle de Delétraz!

Très disputée a également été la lutte en LMGTE-AM. Pointée en tête de cette catégorie à 5h30 du terme de la course, la Soleuroise Rahel Frey, associée à la Belge Sarah Bovy et à la Danoise Michele Gatting sur la Porsche 911 RSR de l’équipage 100% féminin Iron Dames, a finalement dû se contenter du 4e rang à un tour de la Corvette des vainqueurs, mais à seulement 1’02’’ et 5’’ de l’Aston Martin et de la Porsche classées 2e et 3e, un écart particulièrement faible après 24 heures de course!

Résultats complets : ICI

Credit des photos: Sport-auto.ch / ©Victor Almeida

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