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Entretien avec Benjamin Devaud – Un retour qui ne saurait tarder

Depuis quelques années, Benjamin Devaud a mis de côté sa passion pour les slaloms et les courses de côte. Il avait d’ailleurs participé à la première édition du championnat suisse de la montagne junior et s’était classé à la troisième place. Le Fribourgeois ne compte pas oublier sa passion et compte bien revenir. Sport-Auto.ch a pu s’entretenir avec Benjamin Devaud Sport-Auto.ch : Peux-tu te présenter ?

Benjamin Devaud : « Je m’appelle Benjamin Devaud. J’ai 28 ans et j’habite à Collombey. Je suis Directeur de Travaux dans un bureau d’ingénieur. »
Comment es-tu arrivé dans le monde du sport automobile ?
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été amoureux des vieilles VW. À 18 ans, j’ai eu mon permis et acheté ma première voiture, une Golf II 16v. À mes débuts je n’étais pas un exemple sur la route, comme tous les jeunes mais ça n’a pas duré longtemps ! J’ai rapidement compris qu’il valait mieux se « dépenser » lors des courses que sur la route. Cette passion est née dès ma participation à mon 1er slalom lorsque j’avais 19 ans. Durant 5 saisons les slaloms et courses de côte se sont enchainés. »
Il y a maintenant quelques années que tu as participé au championnat suisse Junior de la Montagne, est-ce que tu comprends que ce championnat ait pu être annulé par manque de participant ?
« Je trouve dommage que cela ne se soit pas reconduit par manque de participant. L’initiative pour les jeunes étant louable. J’ai continué à suivre ce championnat et j’ai pu observer une hausse de la franchise en cas de dégât total. Cette hausse ainsi que le coût global du championnat ont, peut-être, refroidi quelques participants. J’espère que des solutions seront trouvées et que le concept sera revu permettant à ce championnat d’être réorganisé. »
Que gardes-tu de cette expérience ?
« Comme dans tout, il y a du bon et du moins bon. Etant le seul Romand, j’ai été un peu mis à l’écart et les journées de formation étaient un peu longues. Concernant la compétition entre les concurrents, c’était une magnifique expérience. On était toujours un trio de tête à intervalles de 0.5sec les uns des autres. Il fallait constamment repousser ses limites pour garder le rythme. Ce fut intense de se battre de la sorte à chaque montée. »
As-tu des projets pour l’avenir ?
« Depuis 2018, j’ai mis mon avenir professionnel au premier plan. Je suis actuellement une formation en cours du soir ainsi que les week-ends. Ce n’était plus possible d’allier le travail à la passion. Donc mes projets, pour l’instant, sont centrés sur ma carrière en espérant que le temps investi me permettra de revenir en force d’ici quelques années afin de jouer aux avant-postes. »
Est-ce que tu t’orienteras plus vers le slalom ou la montagne ? pourquoi ?
« Avec mon ami Michael Béring, on se répète souvent qu’il faut rouler, rouler et rouler pour être d’entrée au top de sa performance. J’opterais donc pour le slalom et la côte. Martin Burki est l’exemple concret qu’il est possible de mêler slalom et côte. Effectivement, il a, il y a quelques années, remporté le titre en slalom ainsi que la coupe de la montagne. Je garde tout de même une petite préférence pour la montagne qui nécessite plus de rigueur et vous oblige à repousser constamment vos limites. »
Crédit photo : Sport-Auto.ch – Baptiste Aebi ]]>

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