Yohan Surroca et Pierre Blot ont pris part le week-end dernier au Rallye Terre de Castine. Il s’agissait d’une première expérience sur terre pour le pilote valaisan. Le duo a signé une 9e place au classement de la Stellantis Cup, qui comptait 18 équipages engagés. À chaque passage, ils ont su améliorer leur chrono. À l’issue de la course, Sport-Auto.ch a pu recueillir les impressions de Yohan Surroca.
Sport-Auto.ch : Comment s’est déroulé ce Terre de Castine ?
Yohan Surroca : « Le rallye s’est vraiment très bien passé. Nous avons progressé tout au long de l’épreuve, sans commettre la moindre erreur, et surtout, nous avons pris un plaisir fou ! »
Quelles sont les principales différences finalement entre l’asphalte et la terre ?
« Le Championnat de France des rallyes sur terre présente une particularité assez unique par rapport à nos pays voisins : les reconnaissances ne se font pas la veille ou le week-end précédent, mais le matin même de l’épreuve, avec la voiture de course et en un seul passage. Les spéciales sont d’ailleurs généralement dévoilées seulement la veille du rallye. Cela représente un vrai défi, surtout pour les jeunes pilotes habitués à préparer leurs notes à partir de vidéos. Mais c’est aussi une excellente école pour développer un système de notes solide et efficace. Le seul bémol, c’est qu’en regroupement, chacun est rivé sur son ordinateur pour valider ses notes, au lieu de profiter du moment pour échanger entre équipages. »
La Terre est réputée pour être particulièrement appréciée par les équipages suisses, est-ce aussi ton cas ?
« Oui, c’est évident. De plus, les rallyes ont souvent lieu le samedi et le dimanche, ce qui permet de prendre moins de temps que ceux sur asphalte, surtout pour ceux qui ont des contraintes professionnelles. Mais après ce week-end, je confirme que je préfère quand même l’asphalte. »
Crédit photo : Bastien Roux
