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Clément Piquerez roulera en 2020 dans le cadre du trophée Michelin

Depuis de nombreuses années, Clément Piquerez participe au championnat Suisse des rallyes Junior avec son frère, Adrien Piquerez. Cela fait deux saisons que les frangins ont fait l’acquisition d’une Citroën C2 R2 Max. Ces deux saisons en Junior leur ont permis d’engranger de l’expérience. En 2020, nous retrouverons Clément Piquerez au volant de sa Citroën mais cette fois-ci inscrit dans la formule de promotion du trophée Michelin. Sport-Auto.ch s’est entretenu avec Clément Piquerez. Sport-Auto.ch : Peux-tu te présenter brièvement ?

Clément Piquerez : « Je m’appelle Clément Piquerez. J’ai bientôt 29 ans et je suis originaire de Moutier qui est une terre de plusieurs champions dans le sport automobile. Je travaille avec mon père, nous avons une petite entreprise de plâtrerie-peinture. »
Comment es-tu arrivé dans le monde du sport automobile ?
« Le virus nous a été transmis par notre père. Il compte plus de 50 rallyes en tant que copilote lorsque se déroulait la Coupe Daihatsu. Par la suite, il a navigué Jean-Marc Salomon durant dix ans. Je ne ratais pas un Critérium Jurassien ou une Ronde d’Ajoie pour l’encourager. On rêvait de pouvoir faire une fois un de ces deux rallyes. C’est mon frère qui m’a poussé à me lancer dans le rallye. Chaque année, je disais en allant voir le Crité « L’an prochain, je le fais. »
En 2014, il m’a dit « si tu veux, je te copilote l’année prochaine comme ça tu n’as plus d’excuse. » Ensuite, nous avons acheté une Peugeot 106 et nous avons participé ensemble à notre premier rallye lors du Critérium Jurassien en 2015. » Comment s’est déroulé ta saison 2019 ?
« Nous avions bien préparé cette saison mais malheureusement lors des rallyes, les résultats n’étaient pas à la hauteur de nos attentes. Par la suite, au fur et à mesure des rallyes, les résultats se sont améliorés. Le podium final était encore réalisable avant le départ de la dernière manche du championnat. Malheureusement pour nous, dans la seconde spéciale, nous avons cassé un cardan et avons dû abandonner. C’est rageant puisque nous avions peaufiné les détails pour cette dernière course. »
Comment se passe l’entente avec Adrien, est-ce que d’être navigué par son frère est un avantage ?
« Difficile à dire car je n’ai participé qu’à un seul rallye sans lui. Je pense que oui car nous nous connaissons par cœur et nous savons comment l’autre fonctionne. A mon avis, c’est une force supplémentaire surtout lorsque cela ne se déroule pas comme nous l’espérions. »
Tu étais inscrit au Pays du Gier, qu’est-ce qui t’a poussé à ne pas faire le déplacement ?
« Nous avons fait une très grosse révision sur la C2 en collaboration avec le Windows Rallye Team qui nous suit depuis 2017. Nous avons préféré renoncer à y participer car nous n’étions pas encore totalement prêts et que nous ne voulions pas bâcler le travail. »
Quel est ton programme 2020 ?
« Notre programme de base était de faire l’intégralité du championnat Suisse dans le trophée Michelin ainsi que quelques rallyes en France. Maintenant, on verra comment la situation évolue. Nous nous réjouissons de pouvoir remonter à bord de notre C2. »
Si tu pouvais réaliser ton rêve dans le sport automobile, avec quelle voiture roulerais-tu ?
« Mon rêve initial était de participer à un rallye. C’est juste fantastique de pouvoir pratiquer cette passion. Ensuite, des rêves, j’en ai plusieurs. Comme tout pilote, je rêverai de pouvoir participer à une manche du mondial comme par exemple le Rallye du Monte-Carlo. Le faire avec mon équipe actuelle serait génial. Si je devais en citer un second, je dirais faire le Critérium Jurassien avec une Skoda Fabia S2000. J’ai toujours été fan de ces S2000 avec leur moteur atmosphérique qui hurle à haut régime. »
Crédit photo : Sport-Auto.ch – Baptiste Aebi – Angela Della Torre]]>

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