Après l’avoir emporté à Misano en DTM, Nico Müller a connu un programme chargé. Et, avant le rendez-vous du Norisring, Nico Müller a répondu à quelques questions…
Comment avez-vous fêté votre deuxième victoire en DTM ?
Nico Müller : « Le dimanche soir, nous nous sommes retrouvé dans “l’hospitality d’Audi”, et ce fut un plaisir de finir le week-end avec l’équipe et les autres membres d’Audi. Ensuite, nous avons fait quelques sauts dans des bars de la côte Adriatique avec mon équipe, mécaniciens et ingénieurs. C’est idéal pour fêter un tel succès. Cela nous rapproche davantage et nous incite à répéter dès que possible. »
Combien de message avez-vous reçu suite à votre victoire ?
Nico Müller : « J’ai reçu énormément de félicitations. C’est très agréable de voir cet engouement et que les gens aiment partager vos succès. De plus, j’ai reçu des appels d’amis et de personnalités importantes comme notre ancien directeur le Dr Wolfgang Ullrich. Inutile de préciser que c’est gratifiant. »
Juste après votre victoire à Misano, vous vous êtes rendu à Neuburg où vous avez donné des leçons de pilotage au joueur de foot Thomas Müller. C’était Müller en deux exemplaires en quelque sorte…
Nico Müller : « Rencontrer Thomas Müller fut un grand moment. C’est une personne très détendu et très terre-à-terre. Et il s’est bien débrouillé au volant. Après tout, il n’est pas facile de piloter une voiture de course comme l’Audi R8 LMS GT4 à sa limite. Et, il n’a pas attendu pour la pousser et il s’est bien amusé. Ce fut un honneur pour moi de lui partager quelques conseils de pilotage, de l’entraîner et de lui donner un avant-goût du DTM en l’ayant emmené dans l’Audi RS5 DTM. Ce fut une très bonne journée pour nous deux. »
Vous intéressez-vous au football ? La Coupe Audi se tiendra bientôt à Munich.
Nico Müller : « Certes je ne suis, ni un grand fan, ni un footballeur émérite, mais je regarde les résultats de temps à autres. Ce sport suscite un tel intérêt que vous ne pouvez l’ignorer. En Suisse, les Young Boys de Berne ont le vent en poupe, et cela me réjouit. J’ai également eu l’occasion de voir le FC Bayern de Munich à l’Allianz Arena. L’atmosphère et la passion pour ce club sont vraiment uniques. En Allemagne c’est l’équipe à battre. En tant que sportif vous ne pouvez y rester indifférent. »
Revenons au DTM. Ce week-end c’est le Norisring…
Nico Müller : « J’ai hâte d’être au Norisring. C’est un circuit où j’ai de très bons souvenirs. En 2016 j’ai remporté ma première course de DTM sur ce tracé. Et, en 2018 nous étions très fort avec l’équipe. Je me suis toujours senti à l’aise au Norisring, j’aime les circuits en ville et j’aborde l’épreuve positivement. Je suis très motivé et bien préparé. »
Le Norisring ne fait que 2,3 km de long, alors pourquoi est-ce si difficile ?
Nico Müller : « Il n’y a que 4 virages. Cela semble simple, mais nous roulons sur des routes ouvertes au public en temps normal. Aussi, il y a de nombreuses difficultés, la piste est très bosselée, le revêtement change d’une année sur l’autre et nous devons réapprendre le tracé à chaque fois. De plus, contrairement aux autres circuits, vous devez tutoyer la limite avec prudence, car avec les murs et les glissières de sécurité, toute erreur se paye très cher et les écarts sont minimes entre les concurrents. Les courses au Norisring se jouent aux centièmes de seconde. »
Entre les deux manches de DTM de Misano et Norisring, vous étiez à l’E-Prix de Berne. Comment avez-vous vécu cette course dans votre ville natale ?
Nico Müller : « Cette journée à l’E-Prix de Berne fut fantastique. Et l’intérêt des spectateurs énorme. Même si je ne pilotais pas, j’ai reçu un énorme soutien. Je pense n’avoir jamais connu une séance dédicace aussi longue et intense auparavant. C’est vraiment formidable de voir que les gens partagent votre passion. »
En raison de la Formule E, vous avez été obligé de faire l’impasse sur les 24 heures du Nürburgring
Nico Müller : « Ce fut très étrange de ne pas être sur la grille de départ pour la première fois en cinq ans. À mon avis, c’est la course de 24 heures la plus difficile au monde. Et, qu’Audi Sport l’ait remporté est un superbe résultat. Toutes mes félicitations ! J’espère pouvoir revenir sur cette grille de départ à l’avenir et me battre pour la victoire. »
Quelles sont vos attentes pour le Norisring ?
Propos recueilli par Audi Sport ; credit photo : Audi Sport]]>Nico Müller : « L’année passée, BMW était très fort et ils le seront encore cette année. Mais, nous ne savons pas où nous en sommes, au Norisring, par rapport à Aston-Martin. Nous devons nous concentrer sur nous même et faire de l’excellent travail. Et, dans ce cas, je ne vois pas pourquoi nous ne serions pas en lice, à nouveau, pour de gros points. »