En pole lors des deux dernières épreuves, à Shanghai et à Bahreïn, Porsche a une nouvelle fois réalisé le meilleur chrono à chacune des deux premières séances d’essais libre de la 8e et dernière manche du championnat à Sao Paulo. Mieux même, puisque le constructeur de Stuttgart a placé ses deux 919 Hybrid aux deux premières, la No 20 de Bernhard-Webber-Hartley (1’18:349) ayant précédé la No 14 du Biennois Neel Jani associé au Vaudois d’adoption Romain Dumas et à l’Allemand Marc Lieb (1’18:440). L’Audi No 1 du régional de l’étape, le Brésilien Lucas di Grassi (3e en 18:455) et l’Audi No 2 de Marcel Fässler (4e en 18:615) sont elles aussi descendues au-dessous de 1’19:000, alors que la première Toyota, celle de Buemi, a dû se contenter du 5e rang en 1’19:239. Le fait que les Porsche aient été d’emblée les plus rapides a bien entendu ravi le Suisse Neel Jani. Interview.
Neel Jani, cette dernière épreuve de la saison a débuté en fanfare, cela doit vous combler?
Neel Jani : Absolument. Notre Porsche No 14 est celle qui a signé le plus de pole-position cette année et j’y ai été à chaque fois associé (Ndlr. seuls deux des trois pilotes de l’équipage doivent réaliser et Neel Jani, un des pilotes d’endurance les plus rapides au monde, a fait partie à chaque fois du duo qui a qualifié la No 14 tantôt avec Marc Lieb, tantôt avec Romain Dumas). Et ici, cela semble très bien parti car aussi bien la Porsche 919 Hybrid No 20 que la No 14 ont réalisé les deux meilleurs temps. Finalement, la seule chose qui me contrarie, c’est que j’ai pris un méchant coup de froid dans l’avion qui m’a amené ici à Sao Paulo. Il faisait très froid par moments et j’étais entouré de passagers qui étaient malades et qui m’ont ainsi peut-être passé leurs microbes. J’ai un peu de température et ma tête me fait un peu mal aujourd’hui. Je suis néanmoins certain que je ne serai plus diminué d’ici dimanche et que je serai en pleine possession de mes moyens pour la course.
Une course où vous viserez clairement la victoire…
Neel Jani : Effectivement après notre 4e place à Fuji, notre 3e rang à Shanghaï et la 2e marche du podium il y a quinze jours à Bahreïn, notre objectif est de nous imposer ici au Brésil. Le fait que nos gommes risquent de moins se dégrader ici à Sao Paulo que lors des courses précédentes devrait enfin nous permettre de venir à bout des Toyota. Il faut en effet savoir que nous ne sommes pour l’instant pas en mesure de confirmer en course notre vélocité des essais en raison d’une dégradation excessive des gommes tendres, celles avec lesquelles notre Porsche est la plus efficace.
Ce qui pourrait jouer en votre faveur ici à Sao Paulo, c’est que le revêtement du circuit vient d’être refait…
Neel Jani : Oui, c’est ce qui nous laisse penser que nous n’aurons pas autant de difficultés que lors des courses précédentes pour assurer certains de nos relais avec les pneus tendres. Ces difficultés proviennent du fait que tout n’est pas encore parfait du côté du châssis. Nous payons ainsi notre inexpérience. Il ne faut pas oublier que si Audi et Toyota ont plusieurs saisons d’expérience derrière eux, Porsche est partie de zéro cette saison.
C’est donc d’autant plus remarquable que vous ayez malgré tout terminé les courses sur le podium, non?
Neel Jani : Tout à fait! Au début, nous souhaitions démontrer que nos choix techniques nous avaient permis de construire une voiture très rapide. Au fil des courses, nous avons associé la notion de fiabilité à celle de rapidité avec toujours plus de bonheur. A un tel point que j’aurais été déjà en mesure de m’imposer à Austin si la pluie n’était pas venue brouiller les cartes. A Spa, dès la deuxième course de la saison, j’avais déjà montré que j’étais rapide étant donné que j’avais mené la course de bout en bout pendant les deux premières heures. A l’époque, nous n’étions cependant pas encore en mesure d’assurer une fiabilité de six heures. Cela a fort heureusement changé aujourd’hui et j’en veux pour preuve le fait que, pour la première fois cette saison, nos deux voitures sont montées sur le podium à Bahreïn.
Les chances que Porsche remporte sa première victoire de la saison dimanche n’ont ainsi jamais été aussi élevées. Une victoire qui ne manquerait certainement pas de réjouir la charmante hôtesse brésilienne de Porsche!
Crédits des photos: Laurent Missbauer et Porsche AG
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En pole lors des deux dernières épreuves, à Shanghai et à Bahreïn, Porsche a une nouvelle fois réalisé le meilleur chrono à chacune des deux premières séances d’essais libre de la 8e et dernière manche du championnat à Sao Paulo. Mieux même, puisque le constructeur de Stuttgart a placé ses deux 919 Hybrid aux deux premières, la No 20 de Bernhard-Webber-Hartley (1’18:349) ayant précédé la No 14 du Biennois Neel Jani associé au Vaudois d’adoption Romain Dumas et à l’Allemand Marc Lieb (1’18:440). L’Audi No 1 du régional de l’étape, le Brésilien Lucas di Grassi (3e en 18:455) et l’Audi No 2 de Marcel Fässler (4e en 18:615) sont elles aussi descendues au-dessous de 1’19:000, alors que la première Toyota, celle de Buemi, a dû se contenter du 5e rang en 1’19:239. Le fait que les Porsche aient été d’emblée les plus rapides a bien entendu ravi le Suisse Neel Jani. Interview.
Les chances que Porsche remporte sa première victoire de la saison dimanche n’ont ainsi jamais été aussi élevées. Une victoire qui ne manquerait certainement pas de réjouir la charmante hôtesse brésilienne de Porsche!
Crédits des photos: Laurent Missbauer et Porsche AG
