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GT Tour FFSA – Podium pour Giauque et son coéquipier Perera

Dans les championnats nationaux des pays voisins, il n’est pas rare de voir courir des pilotes Suisse. C’est le cas par exemple de Philippe Giauque, Jimmy Anthunes et Jonathan Hirschi qui participent au Championnat de France GT. Ce week-end se disputait la 4e manche au Circuit du Val de Vienne. 

Malheureusement, Hirschi et Anthunes ont fait l’impasse sur cette étape. Ce dernier, jeune pilote vaudois prometteur, avait brillé en 2012 en survolant le championnat Seat Supercopa et a déjà pu montrer de quoi il était capable lors des précédents rendez-vous.
 
Les qualifications du samedi, que chacun des 2 pilotes de chaque voiture doit courir pour décrocher la meilleure place possible pour son départ de la première ou de la seconde course. Au volant de la Porsche 911 GT3 R et pilote au départ de la première course, Giauque se place 5e sur la grille (1:34.630 +0.434) alors que Franck Perera décroche la pôle position de la seconde course en 1:32.967; ce qui laisse de bon espoir pour les voir finir en bonne place.
 
Course 1
La course du samedi se lance sur un départ volant. Après seulement 2 tours, Giauque est relégé de 3 places et se retrouve 8e. Tour 16: Giauque profite d’une erreur de Hassid pour reprendre la 9e place qu’il lui a ravi 8 tours plus tôt. C’est aussi à ce moment là que le groupe des 6 voitures de tête s’échappe très nettement du reste du peloton alors que la McLaren n°12 d’ART Grand Prix s’offre 6 seconde d’écart sur son poursuivant Fabien Barthez qui occupe alors la 2e place avec sa 458 Italia.
 
Le tour 18 annonce la mi-course après plus ou moins 30 minutes de piste. Pour la majorité des équipages c’est le moment choisi pour passer au stand changer de pilote et ajuster la pression de ses pneus. En cédant sa place au second pilote, Giauque et Perera perdront 4 places dans la pit lane mais heureusement la Porsche n°1 reprendra 2 places sur le reste des concurrents pour rouler en 11e position. Au delà de la 13e positions, les équipages accusent un retard d’au moins un tour, ce qui ralenti les pilotes de tête.
 
Au 25e tour, Anthony Beltoise, dans une MP4/12C engagée par Sébastien Loeb Racing, part en tête à queue dans le dernier virage ce qui profite à une autre McLaren (n°11). A 14 minutes du drapeau à damiers, la Aston Martin 007 fini sa course dans les graviers et la direction de course décide d’engager la Safety Car. Avec moins de 10 tours restant, c’est une nouvelle course qui s’annonce ! En peloton serré au moment d’être libéré de la Safety Car, les leader tirent leur épingles du jeu pour s’échapper à nouveau. Avec les quelques passages au stand pour raison technique et autre accrochage, Perera parvient à prendre successivement la 8e et la 7e place.
 
34e tour: la R8 LMS ultra du Team Speed Car occupant alors une place du groupe de tête atterrit dans un bac à gravier, poussé par le n°26 qui passe sous enquête. Deux tours plus tard sonnait la fin de l’heure de course et le drapeau à damier était agité devant la Ferrari n°16 (Barthez/Moullin Traffort)suivie de la n°27 (Cayrolle/Santamato) et la McLaren n°12 (Demoustier/Amado) s’empare de la 3e place. Franck Perera terminera à sa 7e place.
 
Course 2
En pole position, la Porsche GT3 R n°1 est vite reléguée au pied du podium. Mais Perera ne lâche pas et s’accroche aux 2 Ferrari et à la McLaren qui lui ouvrent la route. Une seconde et demi le sépare de son poursuivant. Au 8e tour, Arno Santamato au volant de la 458 n°27 sent la pression que lui met Perera et se fait remarquer pour un non-respect de la ligne de course. S’il récidive par 2 fois, un drive through lui sera infligé. L’écart entre les deux voitures se ramène à 2 dixièmes et les passes d’arme en les 2 pilotes sont spectaculaires.
 
Au 19e tour on observe un changement de leader avec Anthony Beltoise qui place sont capot devant celui de Morgan Moullin Traffort. 2 tours plus tard, arrêt au stand général. La Ferrari n°27 cèdera-t-elle enfin sa place ? Oui ! Plus prompt à changer de pilote, le team Pro GT by Almeras relancera sa Porsche n°1 en seconde place 12 seconde derrière l’indétrônable McLaren n°8 maintenant dans les mains de Laurent Pasquali.
 
Philippe Giauque accuse maintenant 14 secondes de retard, en partie à cause d’une autre voiture de son équipe mais participant à la Coupe de France (et non au championnat). Il arrivera heureusement à se défaire de cet obstacle pour tenter de remonter sur Pasquali, mais en vain. Il a déjà accroché 2 seconde supplémentaire à son avance. Son plus proche poursuivant est lui à 3 secondes.
 
Deux tours avant le terme, la Ferrari n°20 s’accroche avec une autre concurrent pour la coupe de France et Fabien Barthez suivi de Eric Cayrolle prennent respectivement les places 3 et 4. Largement distancé, Giauque ne reprendra pas la première place et finira second derrière une voiture engagée par Sébastien Loeb Racing et devant la 458 Italia de Barthez/Moullin Traffort.
 
Texte et photos ©Patrick Schneuwly 
 
 
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