Yokohama 160×600
Vide

Grégory de Sybourg : le métier qui rentre…

Le week-end dernier, sur le circuit Paul Ricard, par une météo clémente, Grégory de Sybourg a vécu son premier vrai meeting de course automobile dans le cadre de la Funyo Sprint Cup et ce au sein de la structure française Belt Racing.

Au milieu d’un plateau réunissant gentlemen driver et aspirants aux dents longues – lui en fait partie avec ses 18 ans à peine révolus et sa soif de grimper les échelons – le Fribourgeois, petit-fils de Jo Siffert rappelons-le, s’est d’emblée vu confronté à l’intensité d’une telle réunion et à l’enchaînement des situations à gérer dans un espace de temps où, en moins de quarante-huit heures, tout se déroule à la vitesse du son. En devant « faire tout juste » avec des séances d’essais libres et qualificatives suivies de quatre courses de 20’ chacune et les contraintes qui vont avec. En fait, celles de réunir toutes les pièces du puzzle au bon moment en évitant si possible de se mettre trop de pression.

Honnêtement, le jeune garçon (avec le numéro 222 sur la carrosserie de son bolide) s’est plutôt bien débrouillé même si sa prestation fut jalonnée de quelques têtes à queue et de contacts rugueux ; preuve qu’il en voulait, qu’il n’était pas intimidé par ce nouvel environnement – ses expériences antérieures en kart doivent lui être utiles – en se montrant le plus souvent sous un angle offensif et accrocheur qui le situèrent régulièrement parmi les cinq pilotes les plus rapides en course.

Résultat de ce premier examen au sein d’un groupe particulièrement turbulent : des classements qui ne veulent pas dire pas grand-chose (10ème pour meilleur rang, 12ème en qualifs sur vingt concurrents) et une myriade de détails à améliorer dont les départs à soigner afin d’éviter de se retrouver dans le ventre mou de la meute et les frottements qui y pullulent…

Grégory et son entourage l’avouaient avant ce rendez-vous dans le Var : l’objectif premier de cet engagement sur la totalité de la saison 2022 avec ces agiles protos est d’apprendre ; de se mesurer en peloton et d’amasser des kilomètres. Pour le coup, l’exercice est réussi et c’est le métier qui rentre ! Avec leurs regards déjà tournés vers Imola, théâtre dans quinze jours de la prochaine échéance de ces joutes.

Crédit photo : Laurent Mahiet – Team Photo

Related posts