Kim Daldini compte désormais trois rallyes en R5. Le problème avec une telle voiture, c’est qu’une fois qu’on est monté dedans, on ne veut plus en sortir et ce cas s’est confirmé avec le Tessinois. Kim Daldini participera à deux rallyes les prochaines semaines. Il pourra poursuivre l’apprentissage de la R5.
Sport-Auto.ch a pu s’entretenir avec Kim Daldini pour prendre de ses nouvelles.
Sport-Auto.ch : Comment as-tu vécu cette pause sans rallye ?
Kim Daldini : « Ce n’était pas facile. L’envie était grande et surtout de savoir que j’utiliserais la Skoda Fabia R5, mais il y a des choses plus importantes, comme l’idée de lutter contre cette pandémie. Alors j’ai trouvé d’autres choses à faire. Pendant cette pause du rallye, j’ai pu continuer l’entretien de mon ancienne Opel Kadett chez moi et j’en ai profité pour faire de jolies tours en Mountain-Bike dans notre beau canton du Tessin. Mais plus important encore, j’ai aussi pris du temps pour étudier pour la nouvelle école où j’ai commencé pour devenir diagnosticien d’automobile. »Qu’est ce qui t’impressionne le plus avec cette Skoda ?
« J’ai beaucoup de chance de pouvoir conduire cette R5 grâce à de nombreux sacrifices, mais le plaisir est tellement élevé qu’il récompense tous les efforts. Ce qui m’impressionne le plus par rapport aux voitures plus petites, c’est sans aucun doute le freinage et la vitesse en virage. Et puis, j’aime faire des glissades, mais n’en faites pas trop car parfois trop de temps est perdu, même si le divertissement pour moi et le public augmente. Le problème avec ces voitures est que pour pouvoir aller à la limite ou au moins vite, il faut parcourir de nombreux kilomètres pour trouver la bonne configuration et la régler pour soi-même, ce que je suis malheureusement incapable de faire car j’ai un budget très limité. »Quel est ton programme pour la fin de l’année ?
« Dans l’espoir que ce COVID ne décide pas de faire annuler les courses immédiatement, je serai présent le week-end prochain toujours avec la Fabia R5 de GIMA au Rally del Rubinetto (ancien 111 minutes) où j’aurai ma sœur Gea à mes côtés et le week-end suivant la finale nationale ACI Sport au Rallye de Como, tout près de chez nous, cette fois avec mon habituel copilote Daniele Rocca. »L’an prochain, tu rouleras en Suisse ?
« Il est difficile d’imaginer déjà un programme pour l’an prochain. Nous vivons un peu tous les jours avec cette pandémie. Les sponsors sont rares et ma priorité sera dirigée sur les examens d’école. Sûrement dès que possible, nous essaierons de planifier une bonne saison par rapport à notre budget. Ce serait bien de pouvoir rester sur une R5 mais ce n’est pas facile. J’aimerais être au départ d’un bon trophée même avec une voiture moins performante, où il y a des primes qui me permettent de penser à quelque chose de plus grand. Je porte toujours la Suisse dans mon cœur et un jour j’aimerais revenir dans ce championnat. »]]>
