«Alain Menu a été élu meilleur pilote par ses pairs», tel est, en résumé, ce qui ressort du classement publié le 28 août par le magazine britannique «Autosport». Celui-ci, un des magazines de sport automobile les plus réputés au monde, vient en effet de publier le classement des meilleurs pilotes de l’ère du Super tourisme. Le Genevois Alain Menu a été élu par ses pairs devant les Français Laurent Aïello et Yvan Muller.
Cette distinction confirme, si besoin était, que le pilote genevois Alain Menu est bel et bien l’une des figures emblématiques du sport automobile international. Pilote d’usine de Chevrolet ces dernières saisons dans le cadre du championnat du monde WTCC, Alain Menu avait notamment piloté la Williams-Renault de F1 dans les années 90 du temps où il défendait les couleurs de Renault dans le très relevé championnat de Grande-Bretagne de Supertourisme.
Aujourd’hui, Alain Menu dispose de l’un des plus beaux palmarès en voitures de tourisme. Jugez-en plutôt: vice-champion du monde des voitures de tourisme FIA WTCC en 2012 – derrière le Britannique Robert Huff, mais tout de même devant le Français Yvan Müller qui courra pour Citroën en 2014 aux côtés 
de Sébastien Loeb – Alain Menu a également terminé 3e de ce même championnat du monde en 2011. Il a participé huit années consécutives au WTCC (World Touring Car Championship, une des quatre disciplines reconnue officiellement par la FIA à bénéficier du titre de championnat du monde) avec l’équipe d’usine Chevrolet et a contribué de façon déterminante à la conquête des trois titres mondiaux remportés par Chevrolet en 2010, 2011 et 2012.
Pilote polyvalent, Alain Menu s’est également distingué en endurance (vainqueur en 2003 à Road Atlanta aux Etats-Unis au volant d’une Ferrari 550 
en GTS et en Argentine en 2006 aux 200 Km de Buenos Aires) et en Coupe Porsche. En 2004, il avait en effet été invité à disputer deux courses de la Porsche Carrera Cup de Grande-Bretagne et il s’y était distingué en y signant deux victoires, deux records du tour en course et deux pole-positions!
Toujours en Grande-Bretagne, il a disputé neuf saisons de BTCC (British Touring Car Championship) et y a remporté 36 victoires (record absolu) de 1992 à 2000, ainsi que deux titres nationaux, en 1997 avec les Renault engagées par l’écurie de Frank Williams et en 2000 au sein du team Prodrive Ford. En 1997, il a même été élu en Grande-Bretagne «Meilleur pilote national de l’année», l’un des titres les plus prestigieux des «Autosport Awards».
Sa distinction, cette semaine, en tant que «Meilleur pilote de l’ère du Supertourisme» constitue une magnifique reconnaissance car le classement de «meilleur pilote» a été établi par plus de 60 pilotes de la discipline, ont écrit nos confrères d’Autosport.
Alain Menu : Cette nouvelle distinction d’Autosport me touche particulièrement car ce sont mes confrères pilotes qui ont voté», explique Alain Menu. «Cela ajoute encore davantage de valeur à cette reconnaissance et j’en suis très fier! Le niveau de la compétition en BTCC, tant au niveau des pilotes que des équipes d’usine, était très relevé à l’époque. L’enthousiasme des spectateurs était tout simplement superbe et je n’ai jamais retrouvé cela depuis»,
conclut Alain Menu qui a pourtant également couru en DTM, tout d’abord chez BMW grâce à l’appui de Marc Surer qui avait suivi la carrière du pilote genevois aussi bien en Formule Ford qu’en Formule 3000, puis chez Opel. On relèvera enfin qu’Alain Menu a également couru en 2012 sous l’identité du héros de bande dessinée Michel Vaillant à Portimao, épreuve portugaise du WTCC, pour les besoins d’une opération promotionnelle conjointement mise sur pied par Philippe Graton, le fils du créateur de Michel Vaillant Jean Graton, et Chevrolet. Et comme dans bien des BD de Michel Vaillant, Alain Menu-Michel Vaillant s’y était brillamment imposé!
En guise conclusion, on notera qu’Alain Menu est actuellement à la recherche d’un volant pour l’année prochaine. Les deux premières manches de la Porsche Supercup qu’il a disputées en ouverture des grands-prix de F1 de cette saison ne lui ont en effet pas permis de se mettre en évidence.
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