Yokohama 160×600
Jok 160X600

WRC – Un Rallye de Monte-Carlo qui s'annonce passionnant pour débuter la saison 2016

IMGP1293Après une pause de deux mois, ponctuée par les essais d’intersaison pour les différents protagonistes, les concurrents du WRC effectueront leur rentrée officielle, ce mercredi 20 janvier, en prenant part au shakedown du Rallye Monte-Carlo, avant le départ officiel de l’épreuve le lendemain depuis le Port de la cité monégasque. Grande classique du championnat, dont le choix des pneumatiques est la principale difficulté caractéristique, « le Monte » est une épreuve chargée d’histoire. Pour cette 84ème édition, ils seront 90 à affronter les routes mythique du Col du Turini et du Col de Fontbelle (Sisteron – Thoard).

[divide]

Volkswagen

Volkswagen MotorsportOn ne change pas une équipe qui gagne, comme dit l’adage. Et chez Volkswagen Motorsport, cela semble être la règle, puisque l’équipe 2016 est quasiment identique à celle de l’année passée, tout comme la voiture, la Polo WRC, qui a subi des modifications mineures mais sans grande évolution. Les deux seuls véritable changements concernent Anders Jaeger, qui rejoint Andreas Mikkelsen après le départ d’Ola Floene auprès de Mads Ostberg, et le départ en Formule 1 (McLaren) de Jost Capito, qui occupait le poste de directeur de programme WRC chez Volkswagen. Cependant, ce dernier devrait être encore présent pour cette première épreuve de l’année, son départ étant effectif que lorsque son remplaçant sera connu.

Triple Champion du Monde en titre, Sébastien Ogier sera, bien entendu, candidat à sa propre succession et le grand favori pour le championnat. Et avec 3 victoires au Monte-Carlo, dont les deux dernières éditions, le pilote gapençais aura à cœur de s’imposer sur des routes où il sera quasiment à domicile, puisque les spéciales disputées le vendredi dans le Champsaur sont tracées “dans son jardin”. Ainsi, le pilote Volkswagen sera le grand favori de cette 84ème édition du Rallye de Monte-Carlo.

Wales Rally Great Britain 2015Sébastien Ogier : « Je ne peux imaginer débuter la saison avec un meilleur rallye. J’ai remporté l’épreuve ces deux dernières années, et, bien évidemment, j’aimerais à nouveau l’emporter cette année. Pour moi, c’est le rallye le plus important de l’année. La clé, c’est la gestion des pneus. Nous sommes très dépendants des météorologues. Il faut savoir interpréter et comprendre la météo unique des Alpes. »

Au terme d’une saison 2015 compliquée, alternant les bons résultats (3 victoires et 4 podiums) et les déceptions, Jari-Matti Latvala tentera de renouveler sa deuxième place acquise l’an passé à Monaco, et même mieux: le pilote finlandais avoue avoir une motivation particulière sur cette épreuve.

Rally Spain 2015Jari-Matti Latvala : « Le Rallye de Monte-Carlo est un rendez-vous très spécial. Les conditions peuvent changer d’une minute à l’autre au milieu des montagnes. Ainsi, les routes sur le versants ensoleillés peuvent être complètements différentes lorsque l’on passe à l’ombre, et souvent verglacées. Il faut avoir une bonne communication avec les météorologues pour faire un bon résultat au ‘Monte’. Et recevoir un trophée devant le palais royal est pour moi la motivation ultime, lors de chaque ‘Monte‘. »

Troisième pilote chez Volkswagen et troisième du championnat en 2015, Andreas Mikkelsen a bénéficié de la faute de Sébastien Ogier, lors du rallye d’Espagne, pour remporter sa première victoire en Mondial, victoire qui lui avait échappée quelques mois plus tôt en Suède. Si le pilote norvégien ne compte qu’une seule victoire en 2015, il est monté à huit reprises sur le podium (en plus de la victoire) et à su démontrer qu’il fallait le classer parmi les favoris. Pour le Monte-Carlo, ce sera sa quatrième participation à l’épreuve après un abandon en 2011 (IRC), et une septième (2014) et une troisième place l’an passée. Démontrant qu’il était performant sur tous les terrains, Andreas Mikkelsen pourrait bien se distinguer, même si le Norvégien avoue que ce terrain n’est pas son préféré.

Rally Australia 2015Andreas Mikkelsen : « Je dois avouer que le Rallye de Monte-Carlo n’est pas l’un de mes préférés. J’ai pris la troisième place l’an passé, et ce serait à nouveau un excellent résultat cette année. A mes côtés, j’aurais un nouveau copilote, avec Anders Jæger. Aussi, il va certainement falloir un petit temps d’adaptation avant d’être à 100%, mais les essais avec lui furent très positifs. Je suis sur que nous allons rapidement trouver le bon rythme ensemble. »

[divide]

Hyundai

Launch2016i20_016Si les effectifs ne changent pas au sein du constructeur coréen, c’est la voiture qui change, puisque, plus qu’une évolution, c’est deux nouvelles i20 WRC qui feront leurs débuts au Monte-Carlo, un modèle 2015 étant confié à Hayden Paddon pour l’ouverture de la saison afin de jouer la sécurité, le pilote Néo-Zélandais disposera d’un modèle 2016 dès le rallye de Suède. Et pour le constructeur Coréen, l’objectif au Motne-Carlo sera de faire mieux que le top 6 de l’année passée.

Pilote numéro 1 incontesté chez Hyundai en début de saison 2015, Thierry Neuville a, peu à peu, perdu pied en 2015 et s’est retrouvé en pleine période de doute au point que ce furent ses coéquipiers qui furent nominés pour les points constructeurs en fin de saison. Pour le pilote belge, cette saison 2016 est l’occasion de repartir et de retrouver son niveau qui lui avait permis de terminer deuxième du championnat en 2013. Ce sera la sixième participation au Monte-Carlo pour Neuville. L’an dernier, après quatre abandons, il parvenait enfin à rallier le port de Monaco, s’offrant la cinquième place finale après une lutte, dans la power stage, avec son coéquipier Dani Sordo. Pour cette édition 2016, le Belge ne cache pas son impatience d’être au départ.

Launch2016i20_017Thierry Neuville : « Le rallye de Monte-Carlo est une épreuve passionnante et c’est toujours un plaisir d’être au départ, même si ce n’est pas vrai pour tous les pilotes. Nous avons développé la nouvelle i20 WRC durant la trêve hivernale et nous sommes satisfaits du déroulement de ces tests. La voiture est plus performante dans de nombreux domaines et elle est certainement plus apte pour le Championnat du Monde des Rallyes ! Je suis vraiment impatient d’effectuer ses débuts en compétition, même si nous devrons attendre quelques spéciales avant de connaître son niveau réel par rapport à nos adversaires. J’espère que nous serons performants durant ces quatre jours. Nous allons faire jouer notre expérience et nous battre pour monter sur le podium. J’espère ainsi démontrer nos ambitions pour la saison.  »

Au terme d’une saison ponctuée de places d’honneur et d’un podium à domicile, Dani Sordo a terminé au huitième rang de la saison 2015, lui qui est aujourd’hui l’un des plus expérimentés du championnat. Au volant de la nouvelle Hyundai i20, le pilote ibérique voudra certainement démontrer qu’il peut encore se mêler à la lutte pour la victoire. Au Monte-Carlo, Sordo a déjà terminé à trois reprises sur le podium (2007, 2012 et 2013). L’autre force de l’Espagnol est son faible taux d’abandon. Preuve de sa vaillance, c’est lui que le constructeur coréen a désigné comme son pilote n°1, même si la marque se défend d’une hiérarchie entre ses pilotes, comme le veut le règlement du WRC. Pour ce rallye, il espère faire mieux que sa sixième place acquise en 2015.

Launch2016i20_506Dani Sordo : « Je n’en peux plus d’attendre le départ du Monte-Carlo, la première épreuve de la saison, et les débuts en compétition de la nouvelle i20 WRC. C’est une épreuve difficile pour débuter l’année. C’est une épreuve unique et imprévisible, ce qui la rend si particulière. Mais c’est un événement idéal pour débuter la saison, car nous devons être au top en toutes circonstances. La nouvelle voiture est très agréable à piloter, donc je suis impatient de voir comment elle va se comporter sur les routes légendaires du Monte-Carlo. J’ai terminé sixième l’année passée, et je veux faire mieux cette année. Mais nous savons que tout peut se passer au Monte-Carlo. »

Initialement prévu seulement sur quelques manches du WRC en 2015, Hayden Paddon débutait sa saison au Rallye de Suède et participait ainsi à sa première saison en WRC quasi complète. Il démontrait une belle progression, ponctuée par une deuxième place en Sardaigne. En revanche, ce sera une première pour le pilote néo-zélandais sur les routes monégasque si particulières, où le choix des pneumatiques est souvent prépondérant. Bénéficiant de l’i20 2015 pour cette première manche de la saison, il aura surtout la tâche de prendre de l’expérience et d’assurer au volant d’une voiture éprouvée, alors que ses coéquipiers auront la lourde tâche de faire débuter une nouvelle voiture.

Launch2016i20_505Hayden Paddon : « Évidemment, j’ai vu et revu beaucoup de données concernant le rallye de Monte-Carlo, et je suis heureux d’être, enfin, au départ. Nous allons rouler avec l’ancienne voiture pour ce premier Monte Carlo, ce qui nous permettra de mieux apprendre les épreuves spéciales. C’est l’une des épreuves les plus difficiles, aussi, la voiture 2015 nous aidera à mieux nous adapter aux conditions. C’est une épreuve pleine de compromis, avec un choix de pneumatiques qui peut être déterminant lors de chaque spéciale. Vous pouvez partir sur un asphalte sec et, en montant au col, arriver sur une route enneigée et verglacée. C’est dans ces circonstances que vous devez être un fin stratège. C’est un peu comme une partie d’échecs. Je suis ravi de faire partie des effectifs de Hyundai en 2016, et je suis très excité de voir ce que nous allons pouvoir faire ensemble cette saison. »

[divide]

Citroën

Deco_MeekeNon engagé en WRC pour cette saison 2016, le constructeur au double chevron ne sera néanmoins pas totalement absent. Préparant son retour, avec une nouvelle voiture en 2017, le constructeur français alignera, néanmoins des DS3 sur certaines épreuves avec les moyens de l’équipe PH Sport, sous la structure Abu Dhabi Total World Rally Team. Si Mads Ostberg est parti chez Ford, l’Irlandais du Nord Kris Meeke est resté chez Citroën et effectuera ainsi un programme sur une sélection de manches (principalement, les manches européennes), tout en travaillant sur le développement de la remplaçante de la DS3 WRC.

Victorieux pour la première fois l’an passé en Argentine, le pilote Citröen a effectué une belle fin de saison en étant souvent le seul à pouvoir briser l’hégémonie Volkswagen. Avant ce début de saison, Kris Meeke compte cinq participations au Monte-Carlo (dont 3 en Junior WRC entre 2003 et 2005) et a terminé sur le podium de l’épreuve en 2014, avant de finir à une modeste dixième place l’an passé, après être parti à la faute le vendredi. Contrairement à ses adversaires, le pilote irlandais risque de se retrouver avec une voiture moins performante avec le retrait officiel de Citroën, handicap qui pourrait être croissant au fil de la saison.

09iuzKris Meeke : « Plus qu’une saison, c’est un nouveau chapitre de ma carrière qui débute en 2016. Je suis extrêmement heureux d’être au départ du Rallye Monte-Carlo avec Abu Dhabi Total WRT. Évidemment, nous ne sommes pas dans la même situation que les autres concurrents du WRC et je ne ressens pas de grosse pression, principalement parce que nous ne visons pas de résultat particulier en fin de saison. Sur le Monte-Carlo comme sur les autres rallyes, je chercherai à faire le meilleur travail possible et à accumuler de l’expérience. Même s’il y a quelques nouvelles spéciales, le parcours me semble être dans la continuité de 2015. La grande inconnue concerne finalement les conditions météo. Si le froid persiste, nous devrions avoir beaucoup de neige et de glace dans les spéciales. Spontanément, c’est un rallye que j’aime parce qu’il représente toute l’excitation du début de saison. Mais quand on se retrouve au parc d’assistance, pour faire un choix de pneumatiques qui ne sera qu’un compromis, l’amour peut parfois se transformer en haine ! Si nous faisons une course sans erreur, en prenant les bonnes options, je pense que nous ne devrions pas être loin du podium. »

A ses côtés, on retrouvera Stéphane Lefebvre pour ce Monte-Carlo. Vainqueur du WRC 3 en 2014, le pilote français remportait la victoire en WRC 2 l’an passé sur les routes monégasque, pour ce qui était sa deuxième participation à l’épreuve après 2011 sur une Twingo R2. S’il paraît difficile de classer le Français dans les favoris en raison de sa faible expérience, il faudra néanmoins le surveiller.

Deco_LefebvreStéphane Lefebvre : « Le Monte-Carlo est un rallye qui me réussi plutôt bien, puisque j’avais remporté ma classe en 2011, avant de m’imposer en WRC2 l’an dernier. Cette année, j’ai à cœur de faire un beau résultat et de prouver qu’on peut compter sur moi. J’apprécie ce terrain, mais je suis humble face à un tel monument. Le Monte-Carlo n’est pas un sprint comme les autres rallyes du Championnat du Monde. Nous avions encore vu l’an passé à quelle vitesse les écarts peuvent se creuser et se défaire ! Il ne faut jamais s’enflammer et construire sa stratégie au fil des spéciales. Pour cela, je pourrai m’appuyer sur l’expérience des membres de l’équipe. Je bénéficierai également des conseils de mon ouvreur, Alexandre Bengué. Je n’ai pas d’objectif précis concernant le résultat, car nous ne savons pas à quel point les équipes officielles ont progressé pendant l’intersaison. Je serai satisfait si je parviens à poursuivre ma progression dans la lignée de la fin de l’année dernière sur asphalte, tout en étant dans le sillage de Kris. J’ai la chance d’avoir un équipier très performant sur ce terrain et il sera mon point de référence ! »

[divide]

Ford

2e297171-347a-484e-ae47-64ff9575578cAu sein des Fiesta de l’équipe M-Sport, les effectifs ont radicalement changé par rapport à l’année passée. Ainsi, Elfyn Evans, qui reste au sein de la structure mais en WRC 2, et Ott Tänak, qui se retrouve au sein du Drive DMack, sont remplacés par Mads Östberg et Eric Camilli.

Pour le pilote norvégien, c’est un retour chez Ford et au sein de l’équipe M-Sport avec laquelle il avait disputé la saison 2013. Après deux saisons passées chez Citroën, où il a glâné 7 podiums, le pilote norvégien sera le fer de lance de Ford cette saison, son coéquipier français débutant dans la catégorie reine. Autre changement, son compatriote Ola Floene le rejoint, puisque son ancien coéquipier Jonas Andersson part rejoindre Pontus Tidemand. S’il n’a jamais fait de podium sur les routes du Sud-Est de la France, le rallye Monte-Carlo a permis, néanmoins, à Mads Ostberg de terminer cinquième en 2013 et deux fois quatrième les deux dernières années, en trois participations à l’épreuve.

71fe76b5-c1a8-4ea7-9000-16f34dcb8b53Mads Ostberg : « Le rallye de Monte-Carlo est l’une des classiques du championnat. C’est un rallye fantastiques avec des lieux mythiques, mais aussi un nombre impressionnant de défis à relever tout au long du week-end ! Vous ne pouvez pas prévoir le déroulement de l’épreuve, c’est différent à chaque édition, et je pense que ce sera pareil cette année. C’est un rallye que j’adore, mais vous n’avez aucune idée de ce qui vous attend. Personnellement, j’aimerais la présence de la neige, et de choix de pneus difficile ! En outre je serais avec Ola pour la première fois depuis bien longtemps. Cela prendra un certain temps pour être parfaitement coordonnés, mais je ne pense pas que cela nous posera des problèmes. Nous n’avons pas couru ensemble depuis 2004, mais jusqu’à maintenant, tout fonctionne à merveille. Ce fut un long travail pour Ola et moi de traduire les notes en bon norvégien, mais nous sommes très heureux de l’avancé de notre travail et je suis confiant sur notre force. Je suis très confiant sur ma préparation et nos tests ces deux derniers mois furent très bons. Je pense que nous serons capable de nous battre pour un bon résultat, mais il faut aussi penser à l’incidence du résultat sur la position de départ en Suède. »

Dixième du WRC 2 en 2015, le Français Eric Camilli rejoint donc Ford cette saison, après avoir été sous contrat avec Toyota en vue du retour du constructeur japonais en 2017. Aussi, cette saison sera une grande découverte pour le pilote français, qui ne compte qu’une saison en WRC 2 en expérience en Mondial. L’an passé, et pour sa seule participation à l’épreuve monégasque, Eric Camilly avait terminé quinzième au scratch et quatrième en WRC 2.

ec3380a9-a04c-45f2-be84-8d7d5856ee16Eric Camilly : « Je suis vraiment impatient d’être la semaine prochaine et d’effectuer mes débuts avec la Ford Fiesta RS WRC. Bien sûr, nous savons tous que c’est un rallye difficile, mais l’adrénaline est à son maximum et je n’en peu plus d’attendre. Originaire de Nice, c’est un rallye à domicile pour moi, mais, honnêtement, ce n’est pas vraiment un avantage sur cet le Monte-Carlo ! Vous ne savez jamais quelles sont es conditions que vous allez affronter et tout peut se décider en fonction de votre choix de pneumatique. Nous avons fait de bons essais et nus avons bien travailler sur le set-up avec l’équipe. Ce fut un sentiment très spécial d’effectuer ces premiers essais en tant que pilote officiel M-Sport, mais maintenant, il est grand temps de se lancer dans le grand bain ! Notre premier objectif sera de terminer le rallye, mais si notre feeling avec la voiture est bon, nous verrons ce que nous pouvons faire. Tout sera nouveau pour nous. Nous sommes au plus haut niveau du rallye dans le monde, mais nous ne savons, pas encore, là où nous nous situons. Nous devons piloter le mieux possible et voir où nous en sommes. »

Outre ces deux Fiesta officielles engagées sur l’ensemble de la saison par le Team M-Sport, une troisième Fiesta sera engagée pour Bryan Bouffier sur cette première manche de la saison. Si le pilote français avait abandonné l’année passée dès la deuxième journée, il n’en reste pas moins l’un des gros outsiders de l’épreuve, comme en témoigne sa deuxième place en 2014 ou encore sa victoire en 2011 alors que l’épreuve était en IRC.

Si Elfyn Evans n’est plus au volant d’une Ford Fiesta WRC, il reste, néanmoins au sein de Ford M-port. Ainsi, le pilote Gallois sera ua volant de la dernière évolution de la Fiesta R5 sur ce rallye Monte-Carlo et sur plusieurs manches cette saison. Aussi, le pilote Ford sera l’un des grand favori de la catégorie WRC 2, mais il trouveras sur sa route de sérieux adversaires dont le pilote Skoda Esapekka Lappi (même si ce dernier n’a pas inscrit le Monte-Carlo à son programme WRC 2), Teemu Suninen, Armin Kremer, Julien Maurin et bien d’autres.

d95d4f42-5d37-4b73-a4d8-7e8d61fcb6e1Elfyn Evans : « Je suis impatient de reprendre le volant et de découvrir les progrès de la Fiesta R5. L’équipe a travaillé très dur pour mette au point cette évolution, et mon ressenti est très positif. Ce sera mon troisième Monte-Carlo, et l’expérience sera une grande aide. Je connais bien mieux cette épreuve que deux auparavant, mais on ne sait jamais vraiment ce qui nous attend et nous devrons compter sur les informations de l’équipe. D’autre art, j’aurais un nouveau copilote avec moi, et cela nous prendra un certain temps pour prendre nos marques. Nous avons passés la pause de noël à travailler nos notes afin d’être bien préparé, mais on ne peut pas reproduire, pleinement, les conditions offertes en compétition. Les spéciales du Monte-Carlo sont très intéressantes et j’aime rouler là-bas, le défi vient des conditions. Mais, quel que soit les conditions, nous avons un seul objectif, gagner en WRC 2. »

12552525_884586454973758_6690179913310018590_nEnfin, il faudra surveiller les Ford Fiesta WRC  engagées par le Drive Dmack World Rally Team, par Robert Kubica et celle du FWRT SRL. Au volant de la première, Ott Tänak tentera de rebondir après une saison décevante, puisque le pilote estonien ne compte qu’une seul podium en 2015, en Pologne. En lutte pour le podium l’an passé, il sortait de la route le samedi; perdant de longues minutes, il terminait son deuxième rallye Monte-Carlo au dix-huitième rang, après avoir terminé huitième en 2012. Équipée de pneus Dmack, il pourrait profiter de ce Monte-Carlo pour faire jouer cette différence et espérer en tirer les marrons du feu, tant le rôle du choix des bons pneumatiques est plus important sur ce rallye qu’ailleurs.

Habitué du meilleur comme du pire, Robert Kubica sait se montrer très rapide, preuve le Monte-Carlo de l’année passée, où le pilote polonais avait réussi 4 temps scratch, malgré une voiture plus ancienne que la concurrence. Mais l’ancien pilote de Formule 1, qui pourrait bien faire un retour en circuit cette saison, ne finit que trop rarement un rallye sans aller à la faute. Néanmoins, il pourrait créer la surprise, d’autant que, comme Ott Tanak, il bénéficiera d’une monte différente des autres prétendants à la victoire, puisque chaussé en Pirelli.

Dernière Fiesta WRC engagée, la voiture du FWRT SRL de Lorenzo Bertelli. Si le pilote italien possède désormais une expérience en Mondial avec deux saisons (2013 et 2014) en classe RC2, puis la saison dernière en WRC, où il n’a que peu vu le podium d’arrivée.

Liste des engagés Programme [divide]

Le Parcours

Après un shakedown disputé sur la commune de Gap le mercredi après-midi, les concurrents s’élanceront du Port de Monaco en début de soirée pour deux épreuves spéciales disputées en nocturne. Si la première ES (Entrevaux – Rouaine) est identique à l’an passé, l’ES de Barles – Seyne est, elle, nouvelle. Plans première journée : Nord Sud IMGP1271Le lendemain, les concurrents se rendrons dans le Champsaur, où deux boucles de trois spéciales seront à disputer, épreuves spéciales présentant quelques modifications par rapport à l’année passée. Plan deuxième journée Le samedi matin, quatre spéciales seront à disputer, dont la très longue et difficile Lardier et Valenca – Faye (plus de 50 kilomètres) à disputer à deux reprises, alors que l’ES St Léger Les Mélèzes – La Batie Neuve sera une découverte pour tous les concurrents. Ensuite, les équipages prendront la direction de Monaco en empruntant la célèbre spéciale de Sisteron – Thoard et le difficile passage du Col de Fontbelle. Plans troisième journée : Nord Sud Enfin, l’ultime étape (à laquelle seuls les 60 premiers prendront part) aura lieu le dimanche matin où, après un premier passage dans la spéciale Col de l’Orme – St Laurent, les concurrents affronteront le Col du Turini (La Bollène Vésubie – Peira Cava), avant un deuxième passage dans Col de l’Orme – St Laurent, qui fera office de Power Stage. Plan quatrième journée Plan des épreuves spéciales Crédit photos : Jean-Baptiste Lassaux, Volkswagen Motorsport, Hyundai Motorsport, Citroën Racing, M-Sport]]>

Related posts