Cette 66e édition du Rallye du Mont-Blanc a quasiment fait le plein d’engagés, avec un plateau extrêmement relevé – comptant nombre de champions de France – de pas moins de 185 en rallye moderne pour parcours de près de 400 km dont la moitié de chrono, sans oublier encore 35 équipages en VHC, plateau également varié et très relevé.
Au terme de deux jours de compétition intense, comptant pour le Championnat de France ainsi que différents trophées de marques, sur des tracés spectaculaires alternant portions extrêmement rapides et passages ultra techniques, cette 66e édition a vu la victoire du favori, Julien Maurin/Nicolas Klinger sur Ford Fiesta WRC. Le podium scratch est complété par Jean-Marie Cuoq/Jérôme Degout sur Citroën C4 WRC ainsi que Lionel Baud, navigué par sa fille Lucie Baud sur Fiesta WRC.
Meilleur des Suisses, Jérémie Toedtli/Sabrina De Castelli se classe 35e au général et 7e de la 208 Rally Cup. Victime d’un 360° dans la toute première spéciale, le jeune espoir suisse perdait quelque peu le rythme dans les épreuves suivantes. Coaché par son père Gérald, il reprenait ensuite confiance en signant des chronos plus à la mesure de son talent.
La famille Baillif, Denis au volant et Frédéric aux notes, toujours régulière et bien classée, termine 46e, également sur 208, tandis que le duo Christophe Mandallaz/Mélinda Beuret est 60e sur la DS3 R3. Xavier Craviolini/Yannick Micheloud, 
régulier tout au long de l’épreuve également, termine 81e sur la Honda Civic R3. Yves Blanc/Jacqueline Favez sont 97e sur la DS3 R1, tandis qu’Erich Staehli/Heinz Walther 101e avec la Dacia Logan N2 sur 115 équipages à l’arrivée.
D’autres ont connu des fortunes diverses, tels Bertrand Nicolier/Corinne Cazé, victime d’une casse moteur encore inexpliquée sur la Honda Integra vendredi déjà dans l’ES2, ou encore Olivier Ramel/Jacques-Victor Bodenmann, qui connaissait des soucis électriques sur la Clio RS, le laissant tout de même repartir en Super Rallye le samedi matin, tout comme Sylvain Fivaz/Alexis Chevalier.
La paire Jonathan Scheidegger/Luc Santonocito fut contrainte à l’abandon samedi sur problèmes mécaniques entre les épreuves 7 et 8, de même que Philippe Broussoud/Olivier Pointet sur sortie de route dans la 8. Quant à l’équipage formé par Didier Sintes et l’auteure de cet article, après une belle progression le samedi malgré quelques « ratatouillages » moteur le matin, il partait à la faute dans la toute dernière spéciale.
Rallye du Mont-Blanc, les classements : moderne + VHC Crédit des photos @Peugeot et Citroën]]>
