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24h Nürburgring – Et à la fin c’est Manthey qui gagne

Disputé dans des conditions très particulières avec plus de 14h de course sous drapeau rouge, la 49ème édition de la classique du massif de l’Eifel allait voir la victoire du Manthey Racing, équipe qui, avec 7 victoires, est la plus victorieuse.

Avec un départ sur des conditions mixtes, une grande partie du circuit étant sec mais une portion étant bien détrempée, les premières minutes de course démontraient que cette édition allait être départagée par la météo comme si souvent dans la région. Et, après un épisode pluvieux puis une soirée où la piste s’asséchait progressivement au point que les équipes repassaient toutes en slicks après avoir alterné divers choix, le Nürburgring s’enveloppait progressivement, mais durablement, dans des draps blancs de brouillard.

Et, vers 21h30, alors que certaines portions du tracé étaient sous code 60 en raison des nappes de brouillard, la direction de course prenait la décision de sortir le drapeau rouge, en raison de la détérioration de la situation. Et, la situation n’évoluant guère au cours des heures suivantes, c’est une nuit silencieuse puisque la course n’allait pouvoir reprendre qu’en fin de matinée.

Et, comme les équipes pouvaient travailler sur les autos durant la nuit, les autos n’étant pas soumise à un régime de parc fermé, c’est donc avec des voitures “neuves” que les concurrents s’élançaient pour une course de seulement 3h30, les écarts de toutes les voitures dans le même tour étant réduits à zéro.

Dès lors, ce n’était plus une course d’endurance mais bien une course de sprint qui allait être disputé comme en témoignait l’attaque des pilotes sur le tracé. Néanmoins, la particularité du règlement de l’épreuve sur les ravitaillements, temps d’arrêt imposé en fonction du nombre de tours effectués depuis le ravitaillement précédent, allait faire entrer une notion tactique dans la course comme le démontrait les retours aux stands dès le deuxième tour de certaines équipes.

Repartis en tête après avoir mené l’épreuve le samedi soir, les BMW n°1 et la Mercedes n°4 allait être contraint à l’abandon en raison d’un accrochage pour la Mercedes et d’un problème mécanique pour la M6 gagnante l’année passée. Débarrassé de ces deux adversaires, le Manthey Racing allait récupérer la tête de l’épreuve au gré des ravitaillements, mais en restant sous la menace de l’autre BMW du Team Rowe, la n°98. Mais, cette course, finalement très courte, allait faire de nombreuses victimes parmi les prétendants à la victoire tel les Porsche de Rutronik n°3 et la Frikadelli n°31 ou encore l’Audi n°11.

Malgré toutes ses difficultés, l’équipe situé à quelques hectomètres du tracé n’allait faire aucune faute et au baissé du drapeau à damier, la Porsche “Grello” affublé du n°911 et pilotée par Kévin Estre, Matteo Cairoli et Michael Christensen franchissait la ligne d’arrivée en tête avec une petite dizaine de seconde d’avance sur la BMW n°98. Troisième la Mercedes n°7 de Raffaele Marciello, Daniel Juncadella et Maximilian Götz s’offrait un podium après une lutte dans les derniers tours avec d’autres concurrents dont la Porsche n°44 du Falken Motorsport, quatrième l’Audi n°2 de Nico Müller, la BMW n°20 du Schubert Motorsport l’autre Mercedes du Team GetSpeed, tous ces concurrents se suivant de quelques secondes voire moins sur la ligne.

Notons également la victoire en classe SPX du Zougois Philip Ellis sur une Mercedes AMG GT3 équipée d’une direction électronique. Champion en 24h Series, Miklas Born et Ranko Mijatovic remportaient eux la catégorie V2T, alors que Gabriele Piana s’imposait en classe SP8T et terminait deuxième en SP10, Rüdiger Schicht remportait la classe V3T et Martin Kroll, Michael Kroll et Chantal Prinz s’imposaient e nclasse SP6 sur leur BMW M3 du Hofor Racing. Enfin, Frédéric Yerly, Jasmin Preisig et Gustavo Xavier montaient sur la deuxième marche du podium de la classe SP3T à moins d’un tour de leur coéquipier du Mx Kruse Racing.

Crédit photo : Gruppe C Photography/24h Nürburgring

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