Pour ses débuts avec la marque Acura en endurance, le jeune Louis Delétraz a terminé deuxième de la grande classique d’endurance du mois de janvier, les 24 heures de Daytona.
Cette année, l’épreuve marquait les débuts en course des LMDh (GTP en IMSA) catégorie qui sera intégrée à la catégorie Hypercar en FIA WEC. Et, pour cette première, Acura, BMW, Cadillac et Porsche alignaient neuf autos. Comme on pouvait s’y attendre dans cette épreuve, les neutralisations et le règlement à l’américaine faisait que jusqu’au dernier tour, rien n’était joué, la dernière neutralisation, dont le restart était donné à moins d’une demi-heure du drapeau à damier, réduisait les écarts à néant.
Devant lors de la dernière heure, les deux Acura ARX-06 du Meyer Shank Racing et de Konica Minolta reprenaient le meilleur et terminaient dans cet ordre devant les deux Cadillac officielles qui franchissaient la ligne d’arrivée à une dizaine de secondes des vainqueurs. Déjà vainqueur l’an passé, le Meyer Shank Racing et ses pilotes Tom Blomqvist, Colin Braun, Helio Castroneves et Simon Pagenaud remportaient donc la victoire devant l’Acura de Louis Delétraz et ses coéquipiers.
Mais, si les 4 premiers terminaient dans le même tour, la Cadillac du Whelen Engineering et la BMW n°24 terminaient cinquième et sixième mais à plusieurs tours des vainqueurs. Les deux Porsche officielles ont été retardés, la numéro 6 ne franchissant pas la ligne d’arrivée, et ont terminé bien plus loin au classement, tout comme l’autre BMW.
La fin de course a surtout été marqué par la lutte pour la victoire en LMP2. Ainsi, à l’entrée du dernier l’Oreca du Crowdstrike Racing comptait une poignée de seconde d’avance sur celle du Proton Competition. Mais, dans la dernière ligne droite, le pilote de cette dernière profitait de l’aspiration d’une LMP3 et de la voiture de tête pour souffler la victoire puisque seulement 16 millièmes de secondes séparaient les deux voitures sur la ligne. Septième, Nicolas Lapierre et ses coéquipiers du Mathiasen Motorsports franchissaient la ligne d’arrivée contrairement à Raffaele Marciello dont l’auto fut contrainte à l’abandon après 20 heures de course.
Dans la catégorie GTD Pro, la lutte s’est, là aussi, joué à coup de seconde et, à ce jeu, c’est la Mercedes du WeatherTech Racing qui s’imposait devant le Corvette Racing et la Lexus du Vasser Sulivan. Quatrième, Romain Grosjean et ses coéquipiers d’Iron Linx précédaient la Porsche de Patrick Pilet, cette dernière ayant été lourdement handicapée par la BoP.
La catégorie GTD récompensait Aston Martin qui s’offrait un doublé, l’auto du Heart of Racing Team précédant celle du Magnus Racing. Mais la fin de course allait être cruelle pour Philip Ellis et ses coéquipiers du Winward Racing. Ainsi, lors de l’avant-dernier restart (à environ 40 minutes de l’arrivée) le pilote Helvète parvenait à se faufiler et gagner plusieurs positions. Mais, dans la manœuvre, il était victime d’un contact qui l’envoyait au contact d’un mur et la Mercedes était contrainte à l’abandon alors que l’équipage était en lutte pour la victoire. Rolf Ineichen concluait la course au douzième rang de la catégorie alors que
Rahel Frey et ses coéquipières, qui effectuaient leur début en course avec la Lamborghini Huracan se classaient au dix-huitième rang après une course compliquée pour elles.
Enfin, notons que l’équipe AWA s’est imposé dans la catégorie LMP3.
Crédit photo : IMSA