WRC – Ott Tänak retrouve le chemin de la victoire

Déjà vainqueur de la première édition de l’épreuve en Championnat du Monde en 2019, Ott Tänak, et son coéquipier Martin Järveoja, a remporté sa deuxième victoire de la saison, après le succès en Suède, en ayant dominé ce rallye du Chili.

Dès le vendredi, l’équipage Ford prenait la tête au prix d’un choix de pneumatique osé, puisque Ott Tänak et Martin Järveoja étaient les seuls à choisir les pneus tendres sur des pistes réputées difficiles. Mais le pilote estonien allait parfaitement gérer la situation et prenait la tête de l’épreuve en fin de journée, malgré du temps perdu suite à une réception de saut qui avait quelque peu endommagé le système hybride.

Devançant Teemu Suninen au terme de la première étape, il possédait surtout, déjà, une avance confortable sur les prétendants au championnat Elfyn Evans, Thierry Neuville et Kalle Rovanperä qui ne parvenait pas à trouver l’adhérence leur permettant de jouer les premiers rôles. Également en difficultés sur cette première journée, Pierre-Louis Loubet et Esapekka Lappi se faisaient piéger et étaient contraints à l’abandon.

Et, le lendemain, Ott Tänak et Martin Järveoja allaient, là encore, faire un gros coup sur les pneumatiques. Alors que la majorité des concurrents partaient en pneus tendres lors de la première boucle, la Ford des leaders s’élançaient avec des gommes dures, ce qui allait le bon choix au vu des pneus en lambeaux de leurs concurrents. Et, à l’issue du tour matinal, la Ford possédaient plus de 45 secondes d’avance sur Teem Suninen. Et l’équipage accentuait son avance l’après-midi et la Ford concluait la journée du samedi avec près d’une minute d’avance sur les adversaires.

Aussi, la dernière journée allait être une formalité pour l’équipage estonien qui remportait sa deuxième victoire cette saison :

Ott Tänak : « C’est vraiment une belle fin après une semaine assez difficile. Dans l’ensemble ça peut se résumer en un week-end presque parfait. Ce n’était pas vraiment de la performance mais plus de la gestion ce qui était un vrai défi. Et ce positif aide toujours et je suis sûr que ce fut une bonne semaine pour l’équipe. »

Deuxième au général devant son coéquipier Thierry Neuville au départ de la dernière étape, Teemu Suninen partait à la faute et abandonnait laissant son coéquipier face au trois Toyota officielle. Mais, si le pilote belge parvenait à conserver la deuxième place au général, le doublé en Power Stage d’Elfyn Evans et de Kalle Rovanperä assurait les points nécessaires à Toyota pour être sacré champion du Monde des constructeurs.

Troisième au général, Elfyn Evans reste le seul adversaire à Kalle Rovanperä pour le titre pilote, qui donc tombera sur un pilote du constructeur japonais. Leur coéquipier Takamoto Katsuta complétait le top 5 au général de l’épreuve.

Dans la catégorie WRC2, Oliver Solberg concluait sa saison dans le championnat (il a inscrit sept résultats) par une victoire malgré quelques difficultés. Ainsi, après une première journée qu’il terminait avec un petit handicap sur Sami Pajari, le pilote suédois reprenait finalement l’avantage, malgré deux fautes et une perte de lunette, et l’emportait finalement dans la catégorie avec une sixième place au classement général en prime.

Gus Greensmith terminait deuxième du WRC2 ,et septième au général devant Sami Pajari (huitième au général) qui complétait le podium du WRC2. Neuvième, et au pied du podium de la catégorie, Yohan Rossel revient à 4 points d’Andreas Mikkelsen, qui n’avait pas fait le déplacement en Amérique du Sud. Nikolay Gryazin complétait le top 10 au général, et le top 5 en WRC2.