C’est au siège d’AutoScout24 à Flamatt que nous avons rencontré Nico Müller à l’occasion du « Nico’s Race Lounge », un événement exclusif programmé par le sympathique pilote bernois moins d’une semaine avant l’ouverture du championnat DTM 2018.
C’est sous la modération de Sascha Ruefer, star de télévision Suisse alémanique et dans un « Bärndütsch » des plus croustillants que le souriant Nico Müller a partagé sa passion pour le sport automobile avec l’assistance.
Dominique Aegerter devait également participer à cette conférence. Malheureusement, le pilote de Moto 2 s’est blessé au bassin lors d’une chute à l’entraînement. C’est via Skype, depuis son le lit d’hôpital, que Dominique Aegerter a livré ses impressions. Visiblement affecté par sa blessure, son visage s’est cependant fendu d’un grand sourire à l’évocation de Nico Müller. Les deux pilotes bernois sont visiblement très complices et ont beaucoup de respect l’un pour l’autre.
A 26 ans, Nico Müller aborde cette saison, qui débute ce week-end à Hockenheim, « avec une grande anticipation » et une « belle sensation de légèreté ».
Le pilote Audi n’est plus un débutant en DTM. Avec 64 courses à son actif, il entame sa cinquième saison et possède une victoire à son actif (Norisring 2016).
Au terme de l’exercice de déchiffrage du dialecte bernois, Nico s’inquiète de mon niveau de compréhension et accepte spontanément de répondre à quelques questions en français :
Nico, quelles sont tes ambitions à l’abord de cette nouvelle saison ?
Nico Müller : « J’ai utilisé les mois d’hiver intensément et me sens très bien préparé. Donc la motivation est là. Avec le nouveau règlement, en particulier sur l’aérodynamisme, il est très difficile de savoir où l’on se situe face aux BMW et Mercedes, mais mon but est clairement d’être l’une des meilleures Audi et de me battre pour un Top 5 au championnat. »
Comment se passent tes relations avec tes équipiers ?
Nico Müller : « Le team spirit est très bon. J’ai de très bonnes relations avec le Néerlandais Robin Frijns, mon nouveau coéquipier chez Audi Sport Team Abt, qui a juste un an de plus que moi. Tous mes coéquipiers sont de supers bons pilotes, chacun avec son style, mais on a des discussions ouvertes et on sait tous apprendre de l’autre. »
As-tu aussi un programme annexe au DTM cette saison ?
Nico Müller : « Je me concentre sur le DTM, c’est ma priorité ! Mais comme par le passé, je vais faire les courses de 24 heures en GT : le Nürburgring, et probablement Spa, même si ce n’est pas encore confirmé. Les courses de 24 heures, c’est le défi ultime, j’adore ! L’homme et la machine sont à la limite, toute personne qui n’est pas concentrée à cent pour cent n’a aucune chance. »
Pourquoi n’a-t-on encore jamais vu Nico Müller au départ des 24 heures du Mans ?
Nico Müller : « C’est une course que j’aimerais bien faire une fois dans ma vie, mais je suis encore très jeune, il n’y a pas d’urgence. J’ai déjà eu des opportunités, mais le calendrier DTM ne permet pas de participer à la « Journée Tests » obligatoires pour tout rookie au Mans. »
L’an passé, on t’a également vu en Championnat du Monde de Rallycross, tu as apprécié ces piges ?
Nico Müller : « Wouha ! Au niveau de l’adrénaline, c’est incroyable, juste hallucinant ! »
As-tu déjà pensé à ta reconversion après ta carrière de pilote ?
Nico Müller : « Je ne pense pas trop à ce sujet pour le moment. Mais ça va certainement avoir quelque chose à voir avec la course, car je ne peux pas imaginer une vie sans sport automobile. Je prends par exemple beaucoup de plaisir dans mon activité de coach auprès des jeunes talents de l’AutoScout24 Young Driver Challenge powered by SEAT. »
La saison 2018 de DTM débute ce week-end avec les deux premières courses disputées sur le circuit de Hockenheim
Crédit des photos ©Autoscout24 et ©Sébastien Moulin/Sport-Auto.ch
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