Alors que le Championnat de Suisse des Rallyes est en pleine pause estivale, c’est dans la région de Morzine que de nombreux équipages suisses ont décidé d’aller défier les cadors du Championnat de France. C’est Yoann Bonato et Benjamin Boulloud qui s’imposent sur les routes de Haute-Savoie, tandis qu’Olivier Gillet fait briller les couleurs helvétiques.
Olivier Gillet participait pour la première fois à un rallye avec une Porsche sans bride. Accompagné aux notes par Fred Heller, dans des conditions difficiles, le Vaudois va parvenir à tirer son épingle du jeu en réalisant des performances de choix parmi les 20 R5 inscrites. Il termine septième du classement général et deuxième de sa catégorie. L’équipage vaudois, devancé uniquement par Patrick Rouillard – la référence de la catégorie en Championnat de France – nous livre ses impressions d’après course :
[caption id="attachment_52555" align="alignright" width="300"][caption id="attachment_52556" align="alignright" width="300"]Olivier Gillet[/caption] Olivier Gillet : « Après cinq ans sans collaboration entre nous, nous abordions cette course vraiment décontractés, avec comme objectif de prendre du plaisir sans prendre tous les risques possibles. Nous partons avec le numéro trente-trois pour la première boucle. Après 5 minutes de chrono, nous rattrapons le premier équipage qui nous précédait au départ. Quelques minutes plus tard, nous doublons à nouveau une voiture et nous perdons quelques secondes supplémentaires. Après avoir dépassé trois voitures, nous arrivons au point stop de l’ES et découvrons notre chrono. Ce neuvième temps avec une Porsche sous la pluie, entouré de 20 R5, de WRC et d’autres GT nous fait retrouver nos sourires d’enfant. Cette spéciale représente un peu notre course. Grâce aux très bonnes reconnaissances d’Amanda et Mathias Rossetti, nous sommes parvenus à prendre du plaisir tout le week-end sans prendre trop de risques malgré la météo dantesque. La question qui peut se poser est : « est-ce qu’avec plus de roulage et d’expérience sur le terrain, aurions-nous pu aller chercher Patrick Rouillard, la référence française du GT ? » En comptant les nombreuses secondes perdues en raison des nombreux dépassements, l’essence prise en trop pour la spéciale de 20 kilomètres, on peu légitimement se poser la question. Affaire à suivre… »


