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Rallye du Maroc Historique : 3 équipages suisses au départ !

2014-maroc (29)Sept jours de course. Plus de 2’300 km de tracé à travers le pays. Près de 500 km de chrono répartis en 25 spéciales sur des pistes parfois extrêmement cassantes. Le départ du 6ème Rallye du Maroc Historique, c’est ce dimanche, 17 mai, depuis Paradis-Plage près d’Agadir. Trois équipages suisses seront au départ. Pour son édition 2015, fort de 87 engagés, le Rallye du Maroc Historique reprend l’option des contrastes… après Agadir, la caravane prendra la route vers des contrées plus typiques, comme Tafraoute, puis Ouarzazate ; ensuite cap au sud direction Merzouga et ses dunes, pour remonter vers Ifrane, « petite Suisse du Maroc » où il fait encore carrément frisquet en ce mois de mai, avant de rallier Tanger pour l’arrivée, samedi 23 mai. De grands noms du rallye et du monde des sports motorisés figurent, comme de coutume, en bonne place sur la liste des engagés, associés à la crème des préparateurs et team. Philippe Gache, Alain Oreille, Jean-François Berenguer, Grégoire de Mevius, Antoine Vandromme, Bernard Munster ou encore Alain Deveza peuvent tous prétendre à la victoire. 2015 Monteils (1)Du côté des pilotes suisses, le « Team Coyote », emmené par Frank Servais, comprend 3 équipages. Il s’agit du 4ème « Maroc » pour le pilote genevois, classé 20ème l’an dernier avec Martine Rick-Place aux notes. Cette année, c’est Valérie Closier, copilote varoise expérimentée, qui sera dans le baquet de droite. Le duo ne cache pas ses ambitions sportives : « Parmi nos objectifs, nous visons le Top 15 au général », lâche Frank. La voiture est, comme pour les deux dernières éditions, la Porsche 911 dite « la Gazelle ». 911_servais-closierConstruite à partir d’une coque de 1978, elle est mue par le flat-six 3.0 développant à présent plus de 280 CV ; injection mécanique, pont autobloquant, radiateurs additionnels, circuit d’allumage et pompe à carburant doublés (en secours), extincteur automatique, fond plat renforcé etc., tout a été pensé pour en faire une vraie bête de course dans les pires conditions, ceci dans le respect strict des règlements VHC puisque l’auto a décroché le précieux PTH (période I). L’équipage Servais-Closier (n° de course 18) compte d’ailleurs la hisser première des Porsche non prototype. André Caruso, préparateur spécialiste Porsche, qui a entièrement construit l’auto, assurera l’assistance avec son équipe.   924_barthe-nicolaidisSi le duo Chrisophe Barthe/Manuel Nicolaidis (n°72) est encore novice sur la terre, ils ont déjà participé à bon nombre d’épreuves, en particulier sur des Porsche classiques pour Christophe, qui alterne joyeusement le circuit et le rallye, tandis que Manuel est un pilote de circuit expérimenté sur des autos modernes. Pour leur premier « Maroc Historique », les deux amis s’échangeront les postes de pilote/copilote dans la Porsche 924 turbo de 1981. L’ambition première est d’être à l’arrivée ; à voir en route comment se comportera le trio pilotes-voiture. Le choix de celle-ci, justement, est avant tout une fidélité à la marque. L’avantage de la 924, avec son moteur avant, est une répartition équilibrée des masses, ce qui pourrait constituer un avantage sur un terrain à faible adhérence, explique Christophe Barthe. Il s’agit d’un 2.0 turbocompressé développant 170 CV, auquel un intercooler a été ajouté pour le refroidissement de l’air d’admission. Elle aussi répond aux normes et règlements FIA VHC et est titulaire d’un PTH, période I. Après un an de préparation, le duo a hâte d’y être ! mercedes_natalizzi-maitrePour Philippe Natalizzi/Nicolas Maître (n°70), forts d’expérience du pilotage sur circuit, notamment sur Porsche RS et GT3, il s’agit même de la première compétition auto. Il s’agira donc avant tout de se faire à la navigation, aux notes, et avant tout de se faire plaisir et de finir. Après, qui sait si le goût de la compétition pourrait amener le duo à se surpasser ? nous avoue Nicolas Maître. Le choix de la Mercedes 350 SLC est une opportunité qui s’est présentée par un ami, Franco Fraccaro, patron du Garage Moderne à Genève et qui assurera leur assistance, conjointement à celle de Barthe-Nicolaidis. Moteur d’origine 3.5 V8 à 90° développant 200 CV, préparée et délestée de quelque 400 kg, pour cette superbe 350 SLC de 1975 et titulaire du PTH (période H1). Une voiture connue pour être fiable et robuste, mais aussi « facile à mener et saine, pas traître du tout », selon l’aveu de Nicolas, qui a pu la tester notamment sur la piste de Monteils. « Mais il faut se faire à sa taille, c’est sûr ! », ajoute-t-il. Gageons que la voiture fera autant sensation que les 4 Mercedes 500 SLC de la « Panzer Team » de la famille Cochin, fidèles de l’épreuve. Enfin, le mot de la fin, signé Nicolas Maître : « Hâte d’être dimanche au départ de la première spéciale, boule au ventre et adrénaline au max !!! »]]>

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