Nasser Al-Attiyah, pilote Toyota, a remporté sa cinquième victoire au Dakar. Le Qatari, déjà vainqueur des éditions 2011, 2015, 2019 et 2022, n’a jamais été inquiété lors de cette édition disputée en Arabie saoudite. Il a pris la tête de la course dès la troisième étape et a vu ses principaux rivaux, les pilotes Audi, abandonner les uns après les autres.
Au terme des 8’000 kilomètres du rallye, dont 4.706 de spéciale, il devance Sébastien Loeb (Prodrive) de 1h20’ et le jeune brésilien Lucas Moraes (Toyota) de 1h38’.
Romain Dumas, pilote du team suisse Rebellion, a connu des problèmes de transmission sur la Toyota Hilux qui lui ont fait perdre six heures à 3 jours de l’arrivée. Une galère d’autant plus frustrante que le Vaudois d’adoption pointait alors à une superbe 7e place. Il termine finalement 26e.
Seul suisse au départ, Alexandre Pesci, le « patron » de Rebellion termine à la 54e place à 16h42’ du vainqueur. Anecdote étonnante, l’équipage Rebellion a reçu une pénalité de 30 minutes car Stephan Kuhni, le navigateur, ne portait pas une montre Rebellion à son poignet ! En effet, en vertu de l’article 9.6.1 du Règlement sportif de la FIA, la Rebellion Edition Dakar est le seul modèle que les coureurs peuvent utiliser à l’intérieur du cockpit. Elle est offerte à tous les participants au Rallye à des fins de chronométrage.
A noter pour finir l’excellente prestation de Julien Texier, le pilote de Champery, qui pour l’occasion a troqué sa Porsche 911 VHC pour une superbe Porsche 911 Safari afin de participer au Dakar Classic. Un rallye de régularité qui se dispute sur le même parcours que les modernes. Malgré quelques galères, le Chablaisien, navigué par le français Jérémy Athimon, termine 8e, premier suisse, non sans avoir signé 2 podiums d’étape.
Crédit des Photos @A.S.O./H.Cabilla
