Yokohama 160×600
Vide

La BD «Jo Siffert» au centre commercial de Signy/Nyon

Une exposition consacrée à la F1 et à la bande dessinée « Jo Siffert » anime jusqu’au 9 novembre le centre commercial de Signy. Celui-ci se trouve à proximité de la sortie d’autoroute de Nyon, entre Genève et Lausanne.

« Plus d’une année après sa sortie, la bande dessinée sur Jo Siffert continue à rencontrer beaucoup de succès. C’est quelque chose d’incroyable. Normalement, l’intérêt pour une nouvelle bande dessinée commence à décliner deux mois après sa sortie. Ici ce n’est pas le cas. » Tels sont quelques-uns des propos que nous a tenus ce mardi 5 novembre par Michel Janvier, le dessinateur de la bande dessinée « Jo Siffert » qui sera présent du mercredi 6 novembre au samedi 9 novembre au centre commercial de Signy (VD).

Le succès de cet album et la longévité de l’intérêt qu’il suscite en Suisse, mais également en France, aux Etats-Unis et outre-Rhin où l’édition en allemand vient d’être lancée, s’explique avant tout par l’excellent travail de recherche conjointement mené par Olivier Marin, le scénariste de cette bande dessinée, et par Michel Janvier (en photo ici avec Véronique Siffert, la fille du pilote fribourgeois) dont l’implication a largement dépassé son rôle de dessinateur.

Mais pourquoi donc ces deux pointures de la bande dessinée françaises se sont-elles intéressées à un pilote suisse plutôt qu’à un pilote hexagonal? « Parce que Jo Siffert n’est pas seulement un pilote mais un véritable personnage de roman », répond Olivier Marin qui a été plusieurs fois récompensé et qui a notamment reçu en 2016, des mains de Christian Peugeot, le Prix BD de l’Association française de la presse automobile, pour son album intitulé « Le sortilège de la Bugatti Atalante ». 

« Jo Siffert », poursuit Olivier Marin, « a commencé sa carrière de pilote tout en bas de l’échelle et a été fauché en pleine gloire après avoir connu le succès aussi bien en F1 qu’en endurance au volant des légendaires Porsche 917. C’est d’ailleurs lui qui avait loué à Steve McQueen, pour son film sur Le Mans, sa propre Porsche 917 et c’est également lui qui l’avait doublé dans certaines scènes. » 

Pour Michel Janvier, qui a dessiné les différentes cases de l’album « Jo Siffert », le pilote fribourgeois faisait partie des pilotes les plus polyvalents de l’histoire du sport automobile: « Jo Siffert dégageait quelque chose de vraiment particulier dans le paysage de la fin des années 60. Au hasard des magazines de l’époque, il apparaissait dans de nombreuses disciplines. Ce côté touche-à-tout m’a immédiatement plu. »

Michel Janvier se souvient d’avoir vu le pilote fribourgeois «briller sur une Ferrari en 1967, aux 1000 km de Paris, où il avait signé le meilleur tour en course.» Cela n’a pas été étranger au fait qu’il accepte de collaborer à cette BD qui est publiée aux Editions Paquet et qui constitue un magnifique hommage à Jo Siffert. Celui-ci, plus de 48 ans après sa mort, bénéficie encore d’une formidable aura, non seulement en Suisse, mais également à l’étranger comme nous l’avons relevé plus haut.

« J’explique sa popularité actuelle par sa personnalité pleine de charme, son élégance, son côté pilote libre dans des écuries privées et, enfin, par son palmarès très varié: F1, F2, courses d’endurance, courses de côte ainsi que les records du monde de vitesse signés à Monza en 1967, sans même parler de son importante contribution à la réalisation du film tourné par Steve McQueen aux 24 Heures du Mans », précise Michel Janvier qui sera présent ces prochains jours au centre commercial de Signy.

Cet important centre commercial, situé à proximité de la sortie d’autoroute de Nyon, abrite jusqu’au 9 novembre une exposition dédiée à la F1 avec plusieurs monoplaces de la catégorie reine. La partie dédiée à la bande dessinée « Jo Siffert » comprend différents crayonnés inédits ainsi que plusieurs explications sur le processus de création d’une bande dessinée. Michel Janvier y dédicacera la bande dessinée « Jo Siffert » aux horaires suivants:

  • mercredi 6, jeudi 7, vendredi 8 novembre de 15h30 à 18h30
  • samedi 9 novembre, de 10h à 12h et de 13h30 à 18h.

Crédits des photos: Laurent Missbauer, Tag Heuer et DR

]]>

Related posts