F1 – GP de Monaco - Les erreurs de Romain Grosjean

Contraint à l’abandon après un accrochage avec Daniel Ricciardo, Romain Grosjean sera sanctionné de 10 places sur la grille du prochain Grand Prix du Canada.

Retour sur un GP de Monaco catastrophique pour le Franco-Suisse.

Déjà victime de deux sorties de piste lors des essais libres et auteur de qualifications décevantes (13^ème place sur la grille de départ), Romain Grosjean a été victime d’un nouvel accrochage alors qu’il se battait pour une anonyme 13^ème place.

L’incident s’est produit avec Daniel Ricciardo, celui là même qui avait gêné le Genevois lors des qualifications. Le pilote Lotus s’est défendu en parlant d’un freinage anticipé de Daniel Ricciardo

Romain Grosjean : Daniel [Ricciardo] paraissait vraiment en difficulté avec ses pneus arrière, ils semblaient avoir beaucoup de graining. Je l’ai suivi pendant pratiquement 61 tours, mais il m’a surpris en freinant très tôt au milieu du circuit et je n’avais pas de place pour l’éviter. Mon week-end s’est terminé de manière frustrante, mais c’est venu des qualifications, lorsque je n’ai pas réussi à passer en Q3. C’est encore Daniel qui m’y a aidé, mais je n’avais, évidemment, aucune intention de finir ma course dans l’arrière de sa voiture ! Maintenant, il faut juste appuyer sur le bouton reset et partir vers le Canada avec l’espoir d’un bien meilleur week-end.”

Le team manager de l’écurie Lotus, a une nouvelle fois pris la défense de son poulain.

Eric Boullier : Romain a vécu un week-end difficile, mais il a montré une vélocité fantastique lorsqu’il avait une piste dégagée. Nous avons comparé nos datas et durant le tour où il y a l’accrochage, il a levé le pied plus tôt. Malheureusement Il termine le week-end avec trois crashes.

Une analyse que ne partage visiblement pas la direction de course qui a attribué la responsabilité à Romain Grosjean et l’a pénalisé de 10 places pour le prochain Grand-Prix. Son passif n’est sans doute pas étranger à cette décision

Une nouvelle course dans l’anonymat pour le Franco-Suisse qui pourtant sait qu’il dispose d’une voiture capable de figurer aux avant-postes.

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