Après plusieurs saisons en Formule 2, Victor Darbellay a franchi un nouveau cap en acquérant une Nova Proto NPO01. Cette évolution marque une étape logique dans sa progression, après avoir débuté avec une Formule Arcobaleno, puis une Renault Formule 2 litres. Sport-Auto.ch a eu l’occasion de s’entretenir avec le pilote valaisan après sa première course de la saison.
Sport-Auto.ch : Comment s’est passé ta saison 2024 ?
Victor Darbellay : « Ce fut une belle saison ! Pendant l’hiver 2023-2024, j’ai consacré du temps à l’étude et à l’amélioration de la Formule Renault pour en optimiser les performances. Je suis vraiment content des chronos obtenus et je garde un excellent souvenir des belles batailles dans la catégorie 2 litres, c’était incroyable !
Malheureusement, j’ai eu un accrochage lors de la course des Paccots, qui était la dernière de mon calendrier, heureusement. Après une inspection au garage, les dégâts étaient relativement légers, ce qui m’a permis d’effectuer les réparations nécessaires pour vendre la voiture dans un état impeccable. En réalité, mon esprit était déjà tourné vers le modèle suivant. »
Peux-tu nous parler de ta nouvelle voiture ?
« Ce qui me motive, c’est cette volonté de toujours viser plus haut, et après la Formule 2 litres, la logique m’a naturellement conduit vers un prototype. Un véhicule avec beaucoup plus d’aérodynamisme et un moteur plus puissant. De quoi améliorer encore les chronos et prendre encore plus de plaisir au volant. »
Plutôt course de côte ou slalom ?
« C’est évident, la course de côte ! J’adore la vitesse ! Plus les courses sont rapides, plus je ressens de l’adrénaline et plus je suis heureux. »
As-tu déjà songé à une petite pige en rallye ?
« Honnêtement, je ne pense pas revenir au rallye un jour. Après avoir testé les deux disciplines, il est clair pour moi que ma place est en course de côte. »
Quelle est ta course préférée ?
« Il y en a plusieurs que j’apprécie énormément. À commencer par Les Rangiers, car comme je l’ai mentionné plus haut, quand il s’agit de grandes vitesses, c’est vraiment l’endroit idéal ! Cette route est simplement magnifique et l’adrénaline est à son comble. J’aime aussi beaucoup Anzère, qui est ma course à la maison. Et puis, il y a Vallecamonica en Italie, une course de plus de 8 km qui serpente à travers de petits villages de montagne. »
Quel est ton programme 2025 ?
« J’ai débuté en France, à Abreschviller. C’est une course courte mais intense, idéale pour commencer à prendre en main cette nouvelle voiture. Cette année, je vais encore participer à quelques courses dans les pays voisins qui me tiennent à cœur, ainsi qu’à celles que j’adore en Suisse. Cette saison, c’est avant tout une question d’apprentissage ! Je n’ai pas de véritable objectif en termes de championnat. Je fais ce qui me plaît, car au fond, il ne faut jamais oublier que tout cela reste une passion. »
Crédit photo : Trusk Images & Nicolas Millet