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Entretien avec Michael Burri : « La gamme de pneus MRF débarque en Suisse! »

Depuis quelques saisons, Michael Burri vise la finale de la coupe de France des rallyes avec sa Saxo. Le Jurassien va pleinement se consacrer à cet objectif. Il a d’ailleurs concocté un programme de 5-6 manches pour se qualifier. Sport-Auto.ch s’est entretenu avec lui à l’aube de son début de saison.

Sport-Auto.ch : Quel est ton meilleur souvenir à ce jour ?

Michael Burri : « J’ai naturellement plein de merveilleux souvenirs en tête. J’ai eu la chance de pouvoir rouler en JWRC et avec Renault Sport en mondial. Il y a également ma première victoire au Critérium Jurassien qui m’a marqué, gagner sur mes terres. C’était une légère surprise pour moi puisque je ne pensais pas pouvoir jouer la gagne. »

Est-ce que s’appeler Burri t’a aidé en Suisse ?

« Non pas du tout, j’aurai préféré m’appeler Schmutz par exemple. (rire) Je me rappelle encore du slalom que j’avais fait pour obtenir la licence. Tout le monde me regardait de travers car j’étais le fils d’Olivier. C’était la période ou mon père se donnait à fond. Les gens ont attendu que je fasse directement de bons résultats. Aujourd’hui, je pense que ça a été positif car ça m’a aidé à me forger un caractère. »

Que gardes-tu de ta saison 2022 ?

« La saison a été très positive avec une victoire au Critérium Jurassien. J’ai pu beaucoup rouler avec ma Saxo et faire un rallye avec mon meilleur ami. La saison s’est terminée sur une légère déception en finissant deuxième du Rallye International du Valais. Je m’étais préparé à fond pour jouer la gagne et j’ai dû finalement m’incliner. »

Tu as pu faire deux rallyes dont le Valais avec la Hyundai R5. Qu’en as-tu pensé ?

« C’est vraiment une bonne voiture avec un très bon châssis. Le moteur est assez performant mais il manque parfois de couples. Je n’ai pas su exploiter pleinement le couple suffisant dans les épingles et les montées du Rallye International du Valais. La voiture a encore quelques défauts de jeunesse qui vont être corrigés cette année. »

Est-ce qu’elle est aussi redoutable qu’une Skoda Fabia ?

« Elle est tout à fait capable de battre une Skoda Fabia R5. C’est une voiture qui doit se rouler avec un autre style de conduite. Elle me fait un peu plus penser à une S2000. »

Cette année 2023 sera orientée vers la finale de la Coupe de France des rallyes. Quels résultats dois-tu faire pour être qualifié ?

« Je dois terminer dans les 13 meilleurs du département Grand-Est. On peut faire le nombre de course que l’on souhaite et il faut de bons résultats. Je sais déjà que je vais faire 5-6 rallyes en Alsace. »

Tu as un autre projet à côté, le développement des pneus MRF, tout d’abord qu’est-ce que MRF?

« MRF est une marque de pneu qui vient d’Inde. Le but de la marque est de développer sa gamme compétition. Les gommes sont de plus en plus performantes. Le point fort de la marque est son prix qui est attractif comparé aux autres pneumatiques.

J’ai décidé de m’occuper de l’importation de cette marque puisque ça fonctionne bien sur ma Saxo. MRF veut clairement devenir le leader du marché compétition. »

Quel public cibles-tu pour cette gamme de pneu ?

« Tout le monde. C’est parfait pour les gens qui ont un budget assez réduit. Cela permet d’avoir des pneus neufs pour chaque course. La gamme peut rivaliser avec les autres marques de pneu du championnat. »

Quel est ton programme 2023 ?

« On vise la finale de la Coupe de France des rallyes. J’ai toujours rêvé de participer à une finale. J’ai également remonté une Citroën C2 R2 que je mets en location. Je ferai l’entretien de la voiture et j’apporterai mon soutien aux pilotes pour progresser à son volant. Je ne roulerai donc pas trop en Suisse. Je vise un beau programme en 2024. »

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