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6 Heures de Fuji: Buemi 2e et Toyota champion du monde

Toyota a signé le doublé, dimanche, aux 6 Heures de Fuji, avant-dernière épreuve du championnat du monde d’endurance (WEC). La Toyota GR010 Hybrid numéro 7 de Mike Conway, Kamui Kobayashi et José Maria Lopez s’est en effet imposée avec 39 secondes d’avance sur la voiture sœur numéro 8 que le Vaudois Sébastien Buemi partageait avec Brendon Hartley et Ryo Hirakawa. « C’est un résultat parfait pour Toyota qui a pu ainsi fêter un nouveau titre mondial chez les constructeurs », s’est réjoui Sébastien Buemi. La satisfaction était également de mise chez le Genevois Louis Delétraz, vainqueur en LMP2, et chez le Grison Thomas Flohr, vainqueur en LMGTE-AM.

Sébastien Buemi : « Toute notre équipe a très bien travaillé et la course a été très disputée. Je suis certain que les spectateurs ont apprécié le spectacle. Nous avons certes perdu un peu de temps au départ, mais l’essentiel est que Toyota soit à nouveau champion du monde. »

Derrière les deux Toyota, les meilleures Porsche, Ferrari et Peugeot ont respectivement terminé en 3e, 4e et 7e positions, à un tour des vainqueurs après six heures de course. Sur la plus rapide des Peugeot 9X8, la numéro 94, le Bernois Nico Müller, blessé à la clavicule durant l’été, avait cédé sa place à l’ancien pilote McLaren de F1, Stoffel Vandoorne. Elle a précédé sur la ligne d’arrivée la Peugeot 9X8 numéro 93, 8e à trois tours des vainqueurs, et la Porsche 963 numéro 99. Celle-ci, engagée par Proton Compétition et confiée au Biennois Neel Jani, a terminé 9e à 8 tours après avoir été ralentie par une longue intervention aux boxes afin de remédier à la rupture de la boucle du harnais de sécurité!

Neel Jani : « Notre travail a été mal récompensé à Fuji! Toute l’équipe avait travaillé très dur pour préparer la nouvelle voiture et, pendant les deux premières heures, nous étions en mesure de nous battre pour terminer parmi les cinq premiers. Malheureusement, il y a eu un petit incident lors du changement de pilote. La boucle du harnais de sécurité s’est en effet cassée. C’est vraiment dommage. Ce d’autant plus que cela nous a fait perdre au moins sept tours pour la réparation. De retour en piste, j’ai cependant pu rouler au même rythme que les trois premiers et marquer mes premiers points de la saison. »

On relèvera en effet que les Porsche 963 se sont très bien comportées à Fuji. La numéro 6 de l’équipe d’usine Porsche Penske Motorsport a pris d’emblée la tête de la course au départ et est restée au commandement pendant près de quatre heures avant que les Toyota n’assurent le doublé.

Onzième au classement général, le Genevois Louis Delétraz (Oreca Team WRT) s’est pour sa part imposé en LMP2. Cela avec un tour d’avance sur tous ses poursuivants, dont l’Obwaldien Fabio Scherrer, 19e au général et 9e en LMP2.

Louis Delétraz, associé à l’ancien pilote de Sauber en F1, Robert Kubica, et à Rui Andrade, a remporté sa deuxième victoire de la saison en LMP2. Il a pu ainsi augmenter son avance en tête du championnat LMP2.

On notera encore que le Team WRT a remporté une deuxième victoire consécutive à Fuji et, grâce à ce huitième succès en WEC, il est devenu la deuxième équipe LMP2 la plus titrée de l’histoire du WEC.

 

En LMGTE-Am, c’est la Ferrari 488 GTE Evo du Grison Thomas Flohr qui s’est imposée au terme d’une course qui a été indécise jusqu’au bout. On en veut pour preuve le fait que la Soleuroise Rahel Frey, 4e en LM GTE au volant de la Porsche 911 RSR de l’équipe 100% féminine Iron Dames, n’ait terminé qu’à une trentaine de secondes des vainqueurs après six heures de course!

La prochaine et dernière épreuve du championnat du monde FIA-WEC 2023 se déroulera à Bahreïn, du 3 au 5 novembre. Il s’agira d’une course de 8 Heures au terme de laquelle on connaîtra les champions du monde des pilotes. Pour l’instant, c’est le Vaudois Sébastien Buemi et ses deux coéquipiers qui figurent en tête du classement intermédiaire.

Crédits des photos : FIA WEC ; Porsche ; Toyota

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