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12h de Sebring – Patrick Pilet et Rolf Ineichen remportent leur catégorie, Cadillac s'impose au général

Disputé dans des conditions de piste difficile en raison de la pluie, ce qui valait un départ safety car, c’est Cadillac qui allait dominer les 12h de Sebring 2019 et notamment la n°31 du Whelen Engineering (Felipe Nasr – Eric Curran – Pipo Derani) qui remportait l’épreuve. Et, s’ils étaient 6 suisses au départ, deux allaient connaître les joies de la victoire lors de cette 67ème édition puisque Rolf Ineichen et ses coéquipiers du Grasser Racing Team s’imposaient en GTD, alors que le franco-suisse Patrick Pilet s’imposait en GTLM

Après la victoire en GTD aux 24h de Daytona, Rolf Ineichen et ses coéquipiers ont remis le couvert à Sebring en remportant une deuxième victoire d’affilée. Pourtant, la victoire fut loin d’être acquise, notamment en raison d’une nécessité de rouler à l’économie alors que la Lamborhini du Magnus Racing mettait la pression sur la voiture du Grasser Racing Team. Heureusement pour l’équipage, la neutralisation en fin de course, offrait la victoire à l’équipe autrichienne malgré un réservoir presque vide sur la ligne d’arrivée.

Rolf Ineichen : « Ce fut une journée fantastique pour nous, j’ai du mal à croire à ce que nous avons accompli. Il y a eu énormément de pluie en début de course ce qui m’a rappelé Daytona. Et, je savais que ces conditions étaient à notre avantage t que nous pouvions l’emporter en fin de course. Nous avons gagné grâce au travail colossal de toute l’équipe. En ce qui me concerne, le meilleur moment fut quand nous sommes entrés dans les stands en troisième place et ressortis premier. Cela démontre à quel point l’équipe est brillante et que nos mécaniciens ont travaillé dut pour gagner. De plus, Mirko m’a impressionné lors de son dernier relais avec des partiels incroyables. »

Deuxième à l’arrivée des 24h de Daytona, Le Land Motorsport et Ricardo Feller avaient ensuite perdu leur podium en raison d’un non-respect du temps de conduite. Aussi, l’équipe avait à cœur de réaliser un bon résultat ce week-end et, durant toute la course, l’Audi du pilote suisse allait se battre aux avant-postes avant de terminer l’épreuve au pied du podium de la catégorie, dans le même tour que la Lamborghini gagnante.

En revanche, Philipp Frommenwiler n’allait pas connaître les joies d’un bon résultat. Après avoir été rétrogradé en dernière place sur la grille, le pilote de la Lexus n°14 et ses coéquipiers allaient ensuite subir un accrochage mettant un terme à tout espoir de bon résultat, malgré un rythme de course encourageant :

Philipp Frommenwiler : « Bien sur, le résultat est loin de nos capacités. Avant la course, nous pensions pouvoir obtenir un bon résultat. Néanmoins, nous avons beaucoup appris. Nous ferons des analyses du week-end, et, bien sur, nous donnerons tout la prochaine fois. Le potentiel est là. »

Dans la catégorie GTLM, c’est la Porsche n°911 qui s’impose pour la deuxième année consécutive (Patrick Pilet, Nick Tandy, Fred Makowiecki), malgré une opposition très forte comme en témoigne les écarts très serrés à l’arrivée (6 voitures dans le même tour)

Patrick Pilet : « Cela semble irréel ! Nous nous sommes élancés de la pole-position, avant de nous retrouver derrière, puis nous célébrons maintenant notre deuxième victoire consécutive à Sebring, incroyable ! Notre équipe est vraiment très forte, nous n’avons jamais baissé les bas et nous avons toujours su que nous avions une chance et nous sommes vainqueurs, c’est indescriptible. »

Marcel Fässler et ses coéquipiers de la Corvette n°4 allait, en revanche, vite être hors course pour un bon résultat, puisque la GT Américaine était contrainte de s’arrêter durant 11 tours aux stands, dès le début de course pour changer l’alternateur. Et, l’équipage ne pouvait, ensuite, faire mieux que huitième de la catégorie (dix-huitième au général).

Marcel Fässler : « C’est vraiment décevant de voir que nous aurions pu faire un meilleur résultat. Nous ne savons pas pourquoi, mais nous avions toujours un petit problème. Notre préparation était très bonne, mais nous n’avons pas eu de chance. Nous avions une équipe solide, des mécaniciens au top, et de très bons ingénieurs. Il semble que nous avons perdu la chance que nous avions en 2016, mais ça reviendra. »

Longtemps en lutte pour les premières places, Simon Trummer et ses coéquipiers de la Cadillac n°84 allait rétrograder en fin de course, notamment après avoir subi une touchette. Néanmoins, le pilote suisse du JDC Motorsport concluait la course au huitième rang au général.

Classement final Credit photo : Cadillac, Porsche, Philipp Frommenwiler, Grasser Racing Team ; citations : Porsche, Corvette Racing, Philipp Frommenwiler, Grasser Racing Team]]>

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