Réduite à 2h45 au lieu des 4h initialement prévue, la première épreuve de VLN allait se jouer dans le dernier tour au détriment de Patrick Pilet, le pilote Porsche, associé à Frédéric Makowiecki, franchissant la ligne d’arrivé au deuxième rang final.
Si le plateau de cette manche pré 24h était de premier choix, la météo fut, en revanche, moins conciliante puisqu’un brouillard persistant obligeait la direction de course à repousser, sans cesse, les qualifications, et ce jusqu’au début d’après midi. Conséquence directe de ce report, la course fut amputée de 1h15 afin d’être stoppé à 18h.
Malgré le brouillard matinal, la course eue, ensuite, lieu sur une piste bien sèche et les qualifications permettaient d’en voir un peu plus sur les performances, notamment sur la réduction de 5 % de la puissance des GT3 qui a fait tant jaser il y a quelques jours lors de son annonce. Et, avec un meilleur tour en 8:01,192 (résultats des qualifications), la BMW M6 n°98 du Team Rowe démontrait que les 5 % de puissance en moins n’influait pas beaucoup sur les performances puisque ce chrono se veut 9 secondes plus lent que le record établi lors de la finale l’an dernier. Et, si l’on compare à la pole position établie pour la manche d’ouverture 2018, ce chrono est 2 secondes plus rapide… Mais, avec 23 voitures en moins de 10 secondes, ces qualifications ont permis de démontrer que les écarts sont très faibles.
Avec sept changements de leader, cette manche d’ouverture fut animée et lorsque Patrick Pilet pris la tête dans la fin de l’avant-dernier tour, après que l’équipage de la Porsche Manthey ait effectué une belle remontée en course, la messe semblait dite. Mais, alors que la Porsche menait avec un avantage inférieur à la seconde, un code 60 en toute fin de course allait donner la victoire au clan BMW. En effet, Patrick Pilet manquait le drapeau vert signalant la fin de la neutralisation et se faisait surprendre par John Edwards alors au volant de la BMW n°99. Et ce dernier, accompagné de Nick Catsburg et Marco Wittmann, franchissait la ligne d’arrivée en vainqueur avec 4 secondes d’avance sur la Porsche de Frédéric Makowiecki et Patrick Pilet, alors que la deuxième BMW du Team Rowe complétait le podium devant la Porsche du Team Falken. Dans ce même team, mais sur la BMW M6, Alexandre Imperatori se classait huitième derrière la Mercedes du Team HTP où l’on retrouvait Raffaele Marciello.
Parmi les autres Helvètes au départ, notons la victoire de Frédéric Yerly dans la classe TCR, et ce malgré la présence des deux Hyundai officielles dont la toute nouvelle Veloster TCR, alors que son beau-frère Manuel Amweg se classait troisième en catégorie SP3. Engagées sous les couleurs du GITI Tire Motorsport, Rahel Frey et Jasmin Preisig montaient, toutes deux, sur la deuxième marche de leur catégorie respective ; SP8 pour la Soleuroise et SP3T pour l’Appenzeloise engagée dans un défi 100 % féminin (pilote et team) et coachée par Rahel. Notons également la deuxième place en SPX de Simon Trummer sur la Ferrari de l’équipe Zurichoise Octane 126 alors que Martin Kroll et Michael Kroll du Hofor Racing terminaient troisième en classe SP6.
Prochain rendez-vous sur la Nordschleife le 13 avril pour la deuxième manche de VLN.
Credit photo : VLN
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