Après avoir démontré sa pointe de vitesse en devenant Champion Suisse des Rallyes Junior en 2013, Kim Daldini a roulé ses dernières années essentiellement sur le territoire italien. Il n’a toutefois jamais fait l’impasse sur son épreuve, le Rallye du Tessin. Lors des deux dernières éditions, Kim Daldini a pu disputer ses premiers rallyes en R5. En 2020, le Tessinois prévoit de revenir rouler en Suisse et de participer à quelques manches du Clio ALPS Trophy.
Sport-Auto.ch a pu s’entretenir avec Kim Daldini.
Sport-Auto.ch : Peux-tu te présenter brièvement ?
Kim Daldini : « Je m’appelle Kim Daldini, j’ai 27 ans et j’habite à Cadempino. Je suis mécatronicien chez AMAG à Lugano. Je suis un grand fan du sport automobile. Dès mon sixième anniversaire, je me suis mis au karting. J’ai participé à plusieurs courses internationales jusqu’en 2005. J’ai obtenu de très bons résultats mais je gardais toujours en tête mon objectif de devenir pilote de rallye. Dès que j’ai eu 18 ans, j’étais déjà inscrit au Rallye du Tessin. J’ai fait mon premier rallye à 18 ans et 3 mois et depuis ce jour, je n’ai plus arrêté. »Tu es devenu champion de suisse Junior des rallyes en 2013, que gardes-tu de ce titre ? [caption id="attachment_84227" align="alignleft" width="300"]
Kim Daldini à l’attaque lors du Rallye International du Valais[/caption]
« J’ai remporté la seconde édition du Championnat Suisse des Rallyes Junior avec Giorgia Gaspari et l’équipe de Orange Car. C’était vraiment fantastique. Cette victoire représentait une belle victoire, une belle fierté pour nous car ça faisait longtemps qu’un titre national n’était pas revenu en terre tessinoise. La saison fut bonne et nous avons eu la chance qu’il fallût. C’était une belle bataille tout au long de l’année. »Depuis 2015, tu ne te tournes plus vers la Suisse, qu’est ce qui te motive à rouler en Italie ?
« Après l’arrêt de l’équipe Orange Car qui était comme une famille pour moi, j’ai trouvé le soutien d’une équipe italienne, GIMA Autosport. Depuis 2014, ils m’ont beaucoup aidé. Dans un premier temps, ils ont pris du temps pour me faire comprendre certaines choses. Grâce à leurs conseils, j’ai engrangé de l’expérience. Ce team m’aide à financer certaines épreuves et j’ai également la chance de pouvoir compter sur deux amis qui viennent constamment me donner un coup de main à l’assistance. Au final, c’est tout simplement pour des raisons de budget car je dépense moins d’argent en roulant dans le même pays du team. Nous avons signé déjà quelques belles performances avec mon copilote Daniele Rocca ; une victoire scratch avec une Renault Clio R3T, l’IRC Junior en 2017 et enfin le Trophée Renault Open en 2019 face à de grands adversaires. »En 2018, tu as fait ton premier rallye au volant d’une Skoda Fabia R5, comment s’est déroulé la prise en main de cette voiture ?
« En 2018, j’ai effectivement fait mes débuts dans la catégorie R5. C’était un rêve pour moi, faire mon rallye, le Rallye du Tessin au volant d’une grosse voiture. La voiture est très facile à conduire jusqu’à un certain niveau. Comme on le sait, il faut ensuite parcourir de nombreux kilomètres pour peaufiner les réglages et aller plus vite. Le rallye s’est très bien déroulé et je suis très satisfait du résultat. J’ai eu la chance de rouler une seconde fois l’an dernier lors du Rallye du Tessin et nous nous sommes encore rapprochés des leaders. »Est-ce que nous reverrons un jour Kim Daldini participer au championnat Suisse des Rallyes ?
« Je suis dans une phase de ma vie où je donne la priorité au monde professionnel. Cependant, cela ne m’empêche pas de m’absenter pour une petite course mais pas pour un championnat complet. J’aimerais revenir en Suisse car il est composé de sublimes épreuves. Elles sont d’ailleurs très exigeantes avec un bon kilométrage. Le problème est toujours le même, le budget. Mon rêve est de devenir champion suisse ou au moins d’essayer. Je rêve aussi de participer à une course du championnat du monde des rallyes mais ce ne sont que des rêves. Qui sait, peut-être qu’un jour, ils se réaliseront. »Lorsque tu as entendu que le Rallye du Tessin avait plein de nouveautés dont le fait que le parcours fasse plus de 100 km, qu’as-tu pensé des nouveautés ?
« Le Rallye du Tessin faisait parti du championnat d’Europe des rallyes. C’est à cette époque, lorsque j’étais encore enfant que je suis tombé amoureux de ce rallye. C’est clair que ces nouveautés me réjouissent. J’espère que cette épidémie s’arrêtera et nous permettra de reprendre dans les plus brefs délais. »Quel était ton programme pour 2020 avant ce COVID 19 ?
« Mon programme 2020 avant que le COVID 19 fasse son apparition me faisait revenir en Suisse. En remportant une prime pour voir remporté le Trophée Renault Open, nous avons réussi à prévoir un programme intéressant. L’idée était de participer à l’intégralité du championnat suisse, sans le Mont-Blanc, en s’inscrivant au Clio R3T ALPS Trophy pour le Chablais et le Valais. De plus, je comptais participer au Critérium Jurassien et naturellement au Rallye du Tessin. »Crédit photo : Dav Frezzier & Gea Daldini]]>
