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24h Nürburgring – Ronnie Saurenmann : « La première chose c’est de prendre du plaisir »

IMGP5472Si les 24h du Nürburgring regroupe de nombreux grands pilotes venu de divers horizons. De nombreux gentlemen drivers plus ou moins expérimentés prennent aussi le départ de cette épreuve. Entre deux réglages de sa position de conduite dans l’Audi R8 du Car Collection Motorsport, nous sommes allés à la rencontre du Tessinois Ronnie Saurenmann, qui possède déjà une belle expérience du tracé et de l’épreuve, et qui nous parle de son approche de l’épreuve :

Comment abordes-tu ce qui sera ta septième participation à l’épreuve ?

Ronnie Saurenmann : « Ce sera effectivement ma septième participation à l’épreuve, ma quatrième avec une R8, et la deuxième avec le nouveau modèle. Normalement, on devrait avoir du beau temps tout le week-end, ce qui sera différent des éditions précédentes, où nous avions toujours, à un moment ou à un autre, de la pluie, du brouillard, voire presque de la neige (rire). En tout cas, je suis très motivé. Mais on ne sait jamais, car lors d’éditions précédentes, le beau temps était prévu et nous avions connu un peu de pluie. Mais je suis habitué, car on a déjà connu beaucoup de choses et je connais la voiture sur le mouillé et sur le sec, donc ça va aller. »

Est-ce que tu te fixes un objectif en terme de chrono, ou bien c’est prendre du plaisir avant tout ?

IMGP5470Ronnie Saurenmann : « La première chose, c’est de prendre du plaisir et, pour une équipe de gentlemen drivers, c’est de franchir la ligne d’arrivée. Et si on arrive au bout, c’est un bon résultat à la clé, car la voiture est performante. J’avoue que durant les douze premières heures, je ne regarde pas trop les temps au tour. Ainsi, dans le trafic, je dépasse avec une marge de sécurité afin de ne pas casser la voiture, ce que les pilotes pro ne peuvent pas se permette : ils sont obligés de prendre des risques pour faire la différence. Et je cherche toujours à éviter les débris afin d’éviter une crevaison, qui ferait perdre beaucoup de temps, voir abandonner. Mais quand on aborde la deuxième moitié de la course, je commence à regarder mes temps au tour car il y a moins de trafic, et j’essaie de faire des bons chronos, en particulier si c’est sec. Et dans mes quatrième, cinquième ou sixième tour quand je suis bien dans la voiture et pas trop fatigué de mon relais, j’essaie de battre mon meilleur temps, même si l’objectif n°1, c’est de finir. En général, le matin, c’est là que je réussis mes meilleurs chronos, car je suis bien rentré dans le rythme, je suis motivé, la nuit est passée, on y voit mieux, et surtout il y a moins de trafic et moins de drapeau jaunes. A ce moment de la course, je consulte les chronos des voitures autour, et si les autres sont un peu plus vite, j’essaie d’accélérer mon rythme. »

Parle-moi du circuit que l’on surnomme « l’Enfer vert », que représente-t-il pour toi ?

Ronnie Saurenmann : « Pour moi, c’est le plus beau circuit du monde. J’ai piloté sur de nombreux circuits, mais aujourd’hui, je ne roule presque plus qu’ici, car tu ne t’ennuies jamais. C’est le même circuit, mais à chaque tour il est toujours un peu différent. Et puis il y a l’ambiance, dans le tour de chauffe, tu as les spectateurs autour de la piste, la nuit une ambiance très festive… Pour moi c’était un rêve de rouler ici et maintenant c’est devenu un évènement immanquable, je me sens bien à l’aise sur ce circuit aujourd’hui. Néanmoins, à chaque fois, j’essaie de m’améliorer et d’analyser où je peux gagner un peu. Même si ça fait de nombreuses années que je roule ici, à chaque fois tu arrives à t’améliorer, c’est pas un circuit où tu roules un tour en 1min40. »

Crédit photos : Jean-Baptiste Lassaux/Sport-Auto.ch

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