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Marcel Steiner : "Des projets qui pourraient tout changer"

Depuis une décennie, deux hommes se disputent la suprématie helvétique en course de côte. Après notre entretien avec Eric Berguerand, voici notre article consacré à Marcel Steiner, le second grand homme de la montagne. Le Bernois, qui collectionne de nombreux records, a été sacré à 5 reprises Champion de Suisse de la Montagne et compte également un titre de champion d’Allemagne de la course de côte. Pour Sport-Auto.ch, le pilote alémanique s’est prêté au jeu des questions-réponses. Sport-Auto.ch : Comment s’est déroulée ton année ?

Marcel Steiner : « 2019 a été une année quelque peu bizarre. J’ai réalisé de bonnes prestations avec ma monoplace, mais ce n’étaient clairement pas les résultats espérés. Je n’ai pas assez gagné à mon goût. J’ai eu étonnamment plus de succès lors des courses à l’étranger que celles en Suisse. »
Comment te prépares-tu pour chaque course ?
« La plus grande partie de ma préparation se déroule à domicile. Je dois accorder la voiture de course à la piste en réglant (châssis, rapport de transmissions, pneus, etc.) en fonction des données recueillies lors des précédentes éditions. Nous travaillons également avec les prises de vue à bord ou à l’extérieur. »
Quelle est ta course préférée ? [caption id="attachment_81140" align="alignleft" width="300"] Marcel Steiner[/caption]
« D’après le tracé, je dirais St-Ursanne–Les Rangiers. Lors de la course, j’ai depuis quelques années des difficultés à me remettre dedans en raison de mon accident en 2013, mais cette année, j’ai vraiment eu un bon feeling avec ma LobArt et j’ai pu à nouveau rouler librement. Osnabrück ne peut pas être surpassée par l’ambiance qui règne autour de la course. »
Vas-tu apporter des changements à ta voiture ?
« Nous avons pu lancer quelques projets pour la voiture durant l’automne et j’espère que nous pourrons en réaliser quelques-uns pour la saison 2020. Si ces projets marchent, je serai plutôt confiant pour l’avenir. »
Quelle est ta plus belle victoire ?
« C’était probablement Mickhausen en 2012. Cette année-là, j’avais pu battre Simone Faggioli sous la pluie dans des conditions dantesques après des années de domination de sa part. Il y a eu aussi beaucoup d’autres grands succès, mais celui-ci a une saveur particulière. »
Quel est ton programme pour 2020 ?
« Je n’ai pas encore finalisé le programme de la saison. Mais il se peut que je me concentre moins sur le championnat suisse de la montagne et un peu plus sur les courses à l’étranger. »
Crédit photos : Baptiste Aebi – Sport-auto.ch]]>

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